L’an dernier, le secteur du tourisme a encore marqué des points dans les Hauts-de-France. Notamment du côté de la clientèle étrangère. Et la plupart des sites ont su en tirer profit. Fierté… Nausicaá a enregistré un bond de fréquentation l’an dernier. PHOTO GUY DROLLET - VDN Publié 29 Juillet 2019 à 19h21 Temps de lecture 2 min Les acteurs du tourisme d’autres régions du pays pourront toujours rappeler, avec une once de malice, qu’en partant de loin, on progresse plus vite. Certes. Mais au fil des ans, la remarque va se faire de plus en plus déplacée. Les Hauts-de-France s’affirment d’année en année comme une destination touristique de premier plan. Et ce n’est pas 2018 qui va le démentir. La preuve en cinq chiffres 39,6 millions. C’est le nombre de nuitées réalisées en 2018 dans la région pour des voyages d’agrément, en hausse de 2,2 %. La seule clientèle française pèse 36 millions de nuitées soit 4,3 % des nuitées réalisées en France par la clientèle nationale. Outre les Nordistes visitant leur propre région, Franciliens et Normands sont les plus nombreux à visiter cette dernière. 12 %. C’est la hausse sur un an du nombre de nuitées 3,6 millions au total assurées par les touristes étrangers dans les Hauts-de-France. Si le podium est trusté par les Britanniques 1,3million ; +10 %, les Belges 699 500 ; +5,1 % et les Néerlandais 446 000 ; +11 %, de nouvelles clientèles explosent avec par exemple +32 % de Chinois à près de 37000 et surtout +82 % d’Australiens à près de 35 000. L’effet centenaire de la Grande Guerre et son tourisme de mémoire est ici perceptible. 5. C’est le rang atteint par les Hauts-de-France sur 13 régions pour le taux annuel d’occupation de ses hôtels à 59,7 % ; la région occupe le 4e rang pour le taux d’occupation des hébergements collectifs et, on sera moins surpris, le 11e rang pour le taux d’occupation des campings en dehors de l’été, le facteur météo est encore dissuasif. 24 millions. C’est le nombre de visiteurs recensés dans les 900 sites culturels et de loisirs de la région. Nausicaà agrandie passe de 544 400 à 873 400 visiteurs, le Louvre-Lens de 450 300 à 482 800, la gare Saint-Sauveur à Lille de 500 000 à 582 000. Baisse en revanche pour le Centre historique minier de Lewarde, la Coupole d’Helfaut ou le musée de la Piscine, à Roubaix ici imputable à une fermeture pour travaux. Passé de gratuit à payant pour les non-Lillois, le zoo de la ville passe lui de 465 000 visiteurs à 307 600. 70 000. C’est le nombre d’emplois du secteur touristique dans la région, lequel pèse 6,22 milliards d’€, soit 4 % du pib régional. Lire aussi Mondiaux de kayak-polo la France s’incline face à l’Allemagne en finale du tournoi féminin Une jeune fille de 14 ans meurt percutée par un TGV en gare d’Arnèke Bataille juridique autour de l’expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen Poursuivez votre lecture sur ces sujets Tourisme et loisirs Culture A lire aussi Mondiaux de kayak-polo la France s’incline face à l’Allemagne en finale du tournoi féminin Une jeune fille de 14 ans meurt percutée par un TGV en gare d’Arnèke Bataille juridique autour de l’expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen Béthune après la maternité, la clinique Mahaut de Termonde ferme le 12 août Bas-Lieu la maison de l’horreur avec des chiens sans eau et sans rien à manger Six lieux de Stella-Plage pour se souvenir du film Les valseuses» Voir plus d'articles