jamaisnécessaire de rappeler que « cette année encore, la grippe va faire très mal ». Campagne de vaccination 2019-2020 Les 5 points clés à retenir 1- Un taux de vaccination qui reste insuffisant : malgré une augmentation de la couverture vaccinale de 1,2 point en 2018-2019, seulement moins d’une personne à risque PRATIQUE - Quels sont les symptômes ? Quelles précautions prendre ? Le Figaro répond aux interrogations les plus courantes sur le virus, ainsi qu'à celles que vous vous posez encore. Que signifie le passage au niveau d'alerte maximum de l'OMS ? L'Organisation mondiale de la santé OMS a décidé de passer en juin à la phase 6 du niveau d'alerte pandémique, le niveau maximum. Cela signifie que l'OMS considère que la grippe A H1NI échappe à tout contrôle. Elle peut toucher un grand nombre de gens et se propager dans toutes les régions du globe. Autre signe distinctif elle est transmise par un nouveau virus contre lequel les hommes sont peu ou pas immunisés. C'est la première fois qu'une pandémie grippale est déclarée par l'OMS, un organisme créé en 1948. La décision de passer au niveau d'alerte 6 a été prise en raison de l'extension géographique du virus H1N1. L'OMS dénombre actuellement 160 pays touchés et près de 800. Quels sont les symptômes ? Sur le site du New England Journal of Medicine, une équipe de chercheurs américains a publié les résultats d'une étude clinique portant sur les 642 premiers cas américains. Ce qui permet aux médecins du monde entier d'avoir une idée plus précise des symptômes provoqués par ce virus. L'âge des patients varie de 3 mois à 81 ans, mais 40 % d'entre eux ont entre 10 et 18 ans seulement 5 % ont plus de 50 ans. Le symptôme le plus fréquent associé à ce virus H1N1 est la fièvre 94 % des malades suivie de la toux 92 % et du mal de gorge 66 %. 25 % des malades souffrent de vomissements et autant de diarrhées. Près de 9 % ont eu besoin d'une hospitalisation et un peu moins de la moitié d'entre eux ont été en unités de soins intensifs. Quel est le profil des victimes des formes graves de la grippe ? Le New England Journal of Medicine a publié une enquête réalisée par des médecins mexicains et américains sur les formes graves et les décès liés au virus. Cette enquête portant sur plus de 2 150 cas de pneumonie graves et de 100 décès démontre que les formes graves touchent essentiellement des moins de 60 ans, alors que les plus âgés, qui sont habituellement les principales victimes de la grippe, sont mieux protégés, sans doute par des infections grippales passées. Une seconde enquête, toujours sur le site du NEJM, confirme à une moindre échelle ces résultats très importants en termes de santé publique. Il faut cependant garder à l'esprit que les formes graves restent très largement minoritaires, puisque le taux de décès est évalué à 2-3 pour 1 000 malades, et que dans la grande majorité des cas, les personnes contaminées ne souffrent que de troubles bénins et transitoires. De son côté, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire a publié une analyse des manifestations cliniques observées dans les premiers cas de grippe A H1N1. Il en ressort que sur les 2 000 premiers cas documentés au Mexique, plus de la moitié ont moins de 20 ans, les trois quarts moins de 30 ans et seulement 7 % plus de 40 ans. Les antiviraux sont-ils efficaces ? Le Tamiflu stérilise le virus à 24-48 heures, et réduit la durée des signes cliniques d'un ou deux jours, explique Patrick Berche, chef du service de microbiologie à l'hôpital Necker à Paris. Mais son principal intérêt est de diminuer la contagiosité du patient.» En clair, ce traitement est plus utile en termes de santé publique qu'à titre individuel. L'efficacité du Tamiflu est difficile à analyser dans cette épidémie car les cas sont relativement bénins», ajoute François Bricaire, chef du service de maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière Paris. Les spécialistes surveillent toutefois avec attention la survenue de résistances du virus à ce traitement. Comment se prémunir en cas de contact avec une personne atteinte de la grippe A ? Tout contact avec un malade souffrant de cette nouvelle grippe implique un traitement prophylactique par Tamiflu un comprimé par jour pendant 7 à 10 jours. Elle implique aussi des mesures barrière» le malade doit porter un masque chirurgical pour ne pas contaminer son entourage, éviter d'embrasser le patient et de lui serrer les mains. Lors de tout contact, il faut se laver les mains au savon, affirme Paul Léophonte, qui vient de publier Les grippes en questions Privat. De toute façon, ce type de contact ne devrait pas se produire normalement, une personne malade de la grippe doit rester isolée chez elle», ajoute-t-il. Si on se tient à plus de deux mètres d'un malade, il est difficile d'être contaminé», affirme de son côté Jean-Philippe Derenne, chef du service de pneumologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Dans le doute, il faut appeler le 15 qui donnera la marche à suivre et enregistrera l'appel. Quelles sont les mesures d'hygiène à adopter si l'on habite dans le même endroit qu'une personne atteinte du virus? Faut-il nettoyer son intérieur avec un produit spécial ? Le premier réflexe est d'avoir une hygiène des mains irréprochable en se les lavant souvent avec de l'eau et du savon. Alternez avec une solution hydroalcoolique, que l'on peut acheter en pharmacie. Ces solutions à base d'éthanol sont plus actives contre les microbes que le savon. Le second réflexe est de porter un masque chirurgical, qu'il faut changer toutes les 4 heures environ. La personne souffrante doit essayer de tousser dans un mouchoir en papier et de le jeter tout de suite après. Sortez régulièrement les poubelles remplies de mouchoirs ou de masques utilisés, en fermant bien les sacs. Le malade est très contagieux quand il tousse, essayez de rester à un mètre cinquante environ en cas de quinte. De manière générale, évitez les contacts physiques. Aérez souvent votre appartement. Il n'est pas nécessaire de javelliser toute votre maison ou de changer de produits nettoyants. Vous pouvez manger avec la même vaisselle que la personne souffrante. Que faire quand un cas est survenu dans l'entourage ? La question est récurrente, en particulier chez les mères de famille dont un enfant est touché par la grippe H1N1. L'idéal est de les garder à domicile pendant deux à trois jours et de leur faire porter des masques, mais ce n'est pas simple en pratique», reconnaît le Pr François Bricaire. L'objectif est d'éviter la dissémination du virus en faisant l'hypothèse que tous les élèves ont pu être contaminés. Pour le Pr Berche, les mesures d'isolement se justifient surtout en cas de contact direct avec une personne qui a déclaré l'infection. Les enfants de moins de un an peuvent-ils être soignés au Tamiflu ? Si non, comment les soigner ? L'agence européenne du médicament a rendu le 8 mai 2009 un avis favorable pour l'utilisation du Tamiflu sur les très jeunes enfants en cas de déclenchement du niveau 6 d'alerte. Dans tous les cas, en France, un bébé atteint par la grippe A sera hospitalisé et la décision de lui administrer du Tamiflu ou non sera prise par une équipe pédiatrique. En attendant l'arrivée des vaccins et les décisions des autorités nationales, les parents ont intérêt à se tenir informés et à garder un certain recul. Une étude anglaise publiée dans le British Medical Journal a afit beaucoup de bruit en concluant que les enfants atteints par la grippe A ne devraient pas être traités au Tamiflu. Or l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé Afssaps a expliqué que cette recommandation ne s'appliquait pas à la France, où le Tamiflu n'est prescrit que sur ordonnance médicale, mais au Royaume-Uni où, le diagnostic se faisant par téléphone, des enfants non grippés peuvent être amenés à prendre ce médicament. Faut-il prendre des précautions avec une personne seulement suspecte d'avoir la grippe ? La difficulté tient au fait que les symptômes de la grippe sont extrêmement banals. Si une personne présente de la fièvre, a mal à la tête, tousse, et vient d'un pays où la pandémie est déclarée niveau 6, les précautions citées plus haut doivent être observées, en attendant d'avoir confirmation du diagnostic, selon Paul Léophonte. Y a-t-il des risques recevoir chez soi des personnes venant des zones contaminées ? Si ces personnes n'ont aucun symptôme quoiqu'elles puissent être porteurs sains» du virus, il ne faut pas céder à la psychose. Le temps d'incubation de la grippe étant de quatre à six jours, il suffit d'attendre ce délai pour être sûr que vos visiteurs ne sont pas malades. Aujourd'hui, de nombreuses personnes venant des États-Unis participent à des colloques dans notre pays. On ne va pas les ostraciser. On est aujourd'hui dans une période intermédiaire. La France n'est pas au niveau 6 d'alerte pandémique. Lorsque ce sera le cas, tous les rassemblements publics seront interdits. Selon le professeur Derenne, si tout le monde restait chez soi pendant une semaine, il n'y aurait plus de grippe A, le virus disparaîtrait. Est-ce que les personnes contaminées maintenant seront protégées plus tard, alors que le virus risque peut-être d'être plus virulent ? On ne peut pas répondre à cette question», estime Jean-Philippe Derenne. L'étude de la grippe espagnole a montré toutefois que les militaires de la Marine nationale les moins gravement touchés par la deuxième vague de l'épidémie furent ceux qui avaient eu la grippe au moment de la première vague. Si le virus ne subit pas trop de mutations, il y a toutes les raisons de penser que ces personnes auront un certain degré de protection. C'est ce qui s'était passé lors de la deuxième vague de grippe espagnole les personnes âgées qui avaient contracté un tout autre virus la grippe asiatique en 1890 ont été mieux protégées que les autres. Les anticorps restent très longtemps présents dans l'organisme. Récemment, on a trouvé des anticorps de la grippe espagnole chez des centenaires. Est-on immunisé quand on a eu la grippe asiatique ? Un individu qui a contracté la grippe asiatique a développé des anti-corps contre la grippe asiatique spécifiquement. Et non contre le H1N1. Il n'est donc pas immunisé. Il est possible, mais pas automatique que cette personne ait développé une résistance, car son corps se souviendra» peut-être des anticorps qu'il a dû produire pour réagir à cette grippe. Mais en aucun cas il ne s'agit d'une immunité. Avoir contracté la grippe asiatique ne justifie pas de ne pas se faire vacciner. Quels risques pour les femmes enceintes ? Les femmes enceintes figurent parmi les catégories à risques et souffrent cinq fois plus de complications pour différentes raisons. D'une part, pendant la grossesse, le système immunitaire est moins réactif, un peu en état de veille», ce qui contribue à ce que la mère puisse tolérer en son sein un corps» différent. Cette faiblesse immunitaire rend les femmes enceintes plus sensibles aux infections en général, et à la grippe en particulier. Le foetus n'est pas contaminé in utero, mais peut présenter une grippe grave à la naissance si sa mère est atteinte au moment de l'accouchement. Ainsi, pendant la grossesse, il vaut mieux éviter les rassemblements, les lieux publics. En cas de pandémie, il ne faut pas hésiter à rester chez soi. Les femmes enceintes seront prioritaires dès qu'il y aura un vaccin. Quelles précautions prendre pour les voyages ? L'Organisation mondiale de la santé OMS ne recommande aucune restriction des voyages, jugeant que cela ne contribuerait guère à empêcher le virus de se répandre mais perturberait énormément la communauté mondiale». Les autorités sanitaires françaises conseillent néanmoins des mesures de prudence aux voyageurs qui se rendent au Canada, aux États-Unis, au Japon, au Mexique, au Panama ou en République dominicaine. Concrètement, il est préconisé de respecter les mesures d'hygiène de base se laver les mains fréquemment, aérer les lieux de vie ; d'éviter tout contact avec une personne malade ; et évidemment de consulter un médecin local en cas de fièvre ou de symptômes grippaux. Les séjours scolaires dans ces pays sont déconseillés», précise le ministère de la Santé. Faut-il par précaution éviter de mettre ses enfants en centre de loisirs ou ne pas les emmener dans des villages de vacances ? Les enfants peuvent encore profiter des villages-vacances, centres de loisirs et autres colonies. Au regard du nombre de cas en France 1 100 environ à la mi-août , il n'y a pas de raison de modifier vos plans de vacances. Si les cas venaient à se multiplier de façon incontrôlée, les autorités sanitaires indiqueront les consignes à suivre. Faut-il éviter les séjours linguistiques outre-Manche ? Les autorités britanniques s'attendent à une extension très rapide et très importante de la grippe A H1N1 dans les prochaines semaines avec, selon certaines projections plus de 100 000 nouveaux cas par jour d'ici à la fin août. Si un enfant va là-bas pendant plusieurs semaines, il risque effectivement d'attraper la grippe A. L'avantage, c'est que l'enfant aura acquis une certaine immunisation contre le H1N1 qui pourrait être plus virulent à l'automne, lors de la deuxième vague épidémique lire plus haut. Mais au-delà de ces considérations, il ne faut pas oublier que si l'enfant attrape la grippe loin de sa famille et dans un pays étranger, il peut être déstabilisé. Et ses parents aussi. Avec des centaines de nouveaux cas déclarés chaque jour, la propagation du virus est bien plus rapide que sur le continent. Cela pourrait s'expliquer par des relations très importantes entre le Royaume-Uni et les États-Unis, où la grippe aurait déjà touché près d'un million d'Américains, selon les estimations des centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies CDC. Comment les centres de vacances doivent-ils réagir ? Pour les séjours en France, en cas de suspicion de contagion, les organisateurs alerteront le 15, qui se chargera d'orienter les personnes présentant les symptômes vers le dispositif médical approprié. Tout cas confirmé sera signalé à la préfecture et aux parents. Dans les centres sans hébergement, il pourra y avoir fermeture de l'accueil s'il y a risque de contagion ou si le taux d'encadrement n'est plus respecté. Dans les centres avec hébergement, le mineur malade sera isolé dans une pièce ou un bâtiment spécial, avant que les parents viennent le chercher. Dans les centres à l'étranger, les cas seront signalés aux autorités consulaires et aux parents, et les responsables devront respecter les mesures sanitaires des pays d'accueil. Pour quand est prévu le pic de l'épidémie ? À l'automne, entre 25 et 50 % de la population française pourrait être touchée par la grippe, selon plusieurs experts français. L'hypothèse la plus plausible est la survenue d'une deuxième vague à l'automne avec un assez grand nombre de cas, du fait de la forte contagiosité de ce H1N1, assure le Pr Patrick Berche. Dans ce cas, l'épidémie sera difficile à contrôler pendant 8 à 10 semaines durant lesquelles il faudra probablement envisager des mesures d'isolement collectives.» Certes, les virus grippaux sont imprévisibles, certes d'autres scénarios sont possibles de l'extinction de l'épidémie à une pandémie grave avec un virus plus virulent, mais l'hypothèse la plus vraisemblable est celle d'une explosion épidémique à la rentrée scolaire. Même si le virus apparaît plus bénin que prévu, avec deux à trois décès pour mille contre un pour mille pour la grippe saisonnière, certaines caractéristiques soulèvent un certain nombre d'inquiétudes. D'une part, le nombre de malades est potentiellement important, dans la mesure où il s'agit d'un virus nouveau, contre lequel la population n'est pas protégée sur le plan immunitaire. De surcroît, même si le taux de décès est faible, appliqué à une large population, cela aboutit à un nombre élevé de morts. Si 20 millions de personnes sont touchés avec deux décès pour mille, cela fera 40 000 morts. Quand disposera-t-on d'un vaccin ? En moyenne, quatre à six mois sont nécessaires pour mettre au point un vaccin antigrippal contre une souche donnée quatre mois pour le produire, et deux pour tester son efficacité et sa tolérance chez l'homme. Or, l'Organisation mondiale de la santé OMS vient seulement de fournir les fabricants de vaccins en H1N1. Les plus optimistes parient pour une disponibilité du vaccin en novembre-décembre, les plus pessimistes en janvier, indique le D r Jean-Marie Cohen, coordinateur national du réseau des Grog groupes régionaux d'observation de la grippe. Mais il n'y a pas d'urgence. On peut gérer le début d'une pandémie grippale sans vaccin, grâce aux autres moyens mesures d'hygiène, masques, antiviraux...» En attendant, il serait judicieux de vacciner dès septembre les personnes à risque, principalement les personnes âgées, contre la grippe saisonnière et le pneumocoque», préconise Patrick Berche, de l'hôpital Necker à Paris. Il rappelle, en effet, que les deux grippes peuvent coexister, et que c'est souvent d'une surinfection bactérienne, en particulier à pneumocoque, que décèdent les victimes de la grippe. Y aura-t-il une vaccination systématique ? Pas pour l'instant. Cette mesure extrême n'est encore qu'une option» et que tout dépendra de l'évolution de l'épidémie dans les prochains mois, en particulier dans l'hémisphère sud où débute la saison hivernale. Concrètement, la décision de vacciner tous les Français âgés de plus de 3 mois», évoquée dans la presse, dépendra des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé OMS et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Il est probable que le virus AH1N1 se recompose et qu'une deuxième vague d'épidémie redémarre à l'automne, mais nul ne sait sous quelle forme et avec quelle virulence, précise-t-on au ministère de la Santé . Toute la difficulté consiste à préparer la réaction la plus pertinente possible par rapport à une configuration de l'épidémie que l'on ne connaît pas encore.» L'équation n'est pas simple. D'autres éléments de lutte. Le P r Patrick Berche, de l'hôpital Necker à Paris, ne cache pas sa perplexité» quant à la faisabilité d'une campagne générale de vaccination qui serait, selon lui, une grande première». Ce spécialiste de microbiologie craint également que le vaccin ne soit disponible qu'en novembre ou en décembre, soit après l'arrivée de la seconde vague de l'épidémie.» D'où l'importance de miser également sur les deux autres piliers de la lutte contre le virus AH1N1 les antiviraux, comme le Tamiflu, et les masques qui constituent une barrière physique efficace contre les particules virales. Si la vaccination devient obligatoire, peut-on refuser de la faire ? Un vaccin est rendu obligatoire par l'Etat dans des cas très sérieux, comme ce fut le cas avec la tuberculose. Seul l'Etat peut décider de rendre une vaccination obligatoire. Un chef d'entreprise ne peut pas obliger ses salariés à se vacciner contre le H1N1. Rendre un vaccin obligatoire est une procédure lourde, qui nécessite de l'inscrire dans le code de la santé. Ceux qui refusent de le faire s'exposent à des sanctions les enfants non vaccinés pourraient par exemple se voir refuser l'inscription à l'école. Les personnes justifiant d'une incompatibilité médicale ne seront pas obligées de se vacciner. Existe-t-il des masques spéciaux grippe A ou peut-on utiliser tous types de masque ? Quelle est leur efficacité et comment se les procurer ? Il existe deux types de masque, et les deux sont efficaces. Le masque chirurgical est préconisé pour les personnes malades il réduit les risques de contamination de leur entourage lorsqu'elles toussent ou éternuent. Pour se protéger de la grippe A, les professionnels de la santé recommandent d'utiliser dans l'idéal des masques bec de canards'. Ce type de masque est doté d'un filtre à particule qui bloque les microbes. Mieux adapté à la forme du visage, il laisse passer moins d'air sur les côtés. Mais ces masques sont également très contraignants et un masque chirurgical réduit également de manière significative les risques de contamination par la grippe A. Pour qu'un masque reste efficace, il faut connaître leur date de péremption. La durée de vie d'un masque chirurgical est de 4 heures environ. Après, il devient humide et perd son étanchéité aux microbes. Pour un masque bec de canard » le délai est plus long, il faut en changer toutes les 5 à 6 heures. On peut se procurer les masques chirurgicaux en pharmacie sans ordonnance. Les masques bec de canard » doivent eux être prescrits par un médecin. Toutes les marques se valent ces masques répondent à des normes de qualité très précises. En 2007/2008, le vaccin anti grippal était fabriqué à partir de trois souches dont une était de type H1N1. Pourquoi les personnes vaccinées cette année là ne sont pas protégées aujourd'hui ? Les vaccins anti-grippaux nous font développer des anticorps pendant une période de 6 mois à un an. Ces personnes ont peut être développé une légère résistance au virus H1N1 mais elles ne sont plus immunisées. Notre corps a une mémoire, mais pas suffisante pour être immunisé toute notre vie en se vaccinant une seule fois. Il faut renouveler le vaccin tous les ans. Quelles mesures sont prévues pour les maisons de retraité et les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes EHPAD ? Les maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux se préparent depuis 2005 à une pandémie avec l'apparition du H5N1 grippe aviaire. Pour la grippe A spécifiquement, une circulaire mise à jour le 20 juillet 2009 prévoit le protocole à suivre si un cas de H1N1 survenait parmi les résidents isolement du malade, port du masque pour les résidents, réduction des visites, prise des repas dans les chambres et envoi si besoin du malade à l'hôpital. Et bien sûr traitement du malade avec l'antiviral adapté. D'autre part, pour que les maisons de retraite puissent faire face une pandémie, les établissements sont invités à se doter d'un plan de continuité de l'activité PCA. Un PCA précise les mesures à prendre pour faire face aux perturbations qui surviendraient en cas de pandémie comment le personnel pourrait se rendre sur son lieu de travail si il n'y a plus de transports en commun, comment faire face à un surplus de déchets mouchoirs infectés, masques…. L'Afrique pourra-t-elle faire face ? L'une des plus grandes incertitudes aujourd'hui concerne les pays du Sud et notamment l'Afrique, a priori moins bien armée pour lutter contre le virus que ceux du Nord. Certes le continent noir est pour l'instant plutôt épargné par l'épidémie. Selon les dernières estimations de l'OMS, celle-ci reste encore largement cantonnée à l'Amérique du Nord qui rassemble plus de 90 % des 2 099 cas avérés de grippe AH1N1 et la totalité des décès 42 au Mexique et 2 aux États-Unis. En outre, tous les cas africains recensés jusqu'à présent se sont révélés, par la suite, négatifs. Mais, si l'épidémie touchait l'Afrique, l'impact serait plus sérieux que dans d'autres parties du monde, car les systèmes de surveillance sont plus faibles et les ressources moindres, a expliqué Luis Sambo, directeur Afrique de l'OMS. Après avoir rappelé que l'Afrique est déjà confrontée au sida, au paludisme et à la tuberculose qui tuent des milliers de personnes par jour», Luis Sambo a précisé que l'OMS était en discussion avec des compagnies pharmaceutiques pour assurer que le seul médicament efficace contre le virus H1N1 soit disponible». Quel est l'impact économique de l'épidémie ? D'expérience, les pays savent que l'impact économique des crises sanitaires n'est que rarement en relation avec la gravité médicale d'un virus. A titre de comparaison, la crise de la pneumonie atypique sras en 2003 800 morts aurait coûté entre 0,6 et 2 points de PIB au continent asiatique, foyer de la maladie. Sur le marché de la viande. Alors que les autorités sanitaires ont du mal à prévoir l'évolution du virus, les premières conséquences économiques ne tarderont pas à se faire sentir. Actuellement, une trentaine de pays ont fermé leurs frontières à l'importation de viande porcine », précise Jean-Paul Simier, spécialiste du commerce alimentaire. Or la viande de porc représente aujourd'hui 40 % du commerce annuel mondial de viande, soit 24 milliards de dollars. Ce nouvel épisode sanitaire pourrait évidemment entraîner une baisse des prix », poursuit Jean-Paul Simier. Pour lutter contre la maladie. Alors que la transmission par voie alimentaire est pour l'instant écartée, ce sont plutôt les aspects psychologiques et le principe de précaution qui affecteront l'économie à très court terme. Selon un rapport de la Banque mondiale, les mesures mises en place pour éviter la propagation du virus ont plus d'impact que la pandémie. Ces mesures représenteraient 60 % des coûts économiques totaux, contre seulement 12 % pour celles liées à la mortalité et 28 % pour celles liées à l'absentéisme et à la maladie. Transports. En attendant, les transports aériens et ferroviaires, les loisirs et les biens de consommation durable seront rapidement titre d'exemple, le Club Med a fermé son établissement de Cancun, au Mexique. L'évolution du virus au niveau mondial peut laisser présager la fermeture d'autres villages à risque, une situation problématique pour le groupe. Les mesures préventives de contrôle des passagers sur les vols ne seront pas neutres non plus. En mai 2003, au plus fort de la crise du sras, les compagnies aériennes européennes avaient enregistré un recul de 6 % de leur trafic. Pharmacie. Parmi les bénéficiaires de la situation actuelle, les laboratoires pharmaceutiques. Le britannique GlaxoSmithKline a d'ores et déjà reçu la cellule souche de la grippe A, ainsi que le feu vert de l'OMS pour mettre le vaccin en production. Le suisse Novartis ne devrait pas tarder à recevoir cette même autorisation, et Sanofi-Aventis a lui aussi indiqué se tenir prêt si l'OMS lui demandait de produire le vaccin. Mais, même dans ce secteur, difficile d'imaginer des retombées économiques positives. Vous avez encore des questions sur le virus ? Posez-les dans les commentaires ci-dessous, le service Sciences-Médecine du Figaro vous répondra. LIRE AUSSI » Grippe A bien s'informer sur le web » Les conseils aux PME » NOTRE DOSSIER SPECIAL - Grippe A, l'alerte mondiale
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Hiver Par Jean-Guillaume Bayard En raison des mesures restrictives pour lutter contre la Covid-19, l’hiver 2019-2020 a été quasiment blanc en termes d’infections grippales. Ce qui fait naître des craintes pour la prochaine période hivernale alors que l’immunité naturelle se trouve réduite. monstArrr_/iStock Publié le à 09h00 L'ESSENTIEL Un expert de santé britannique craint que l'épidémie de grippe ne soit pire que celle de Covid cet hiver. Une immunité naturelle plus faible contre la grippe pourrait entraîner davantage d'infections et des maladies plus graves. Une étude est en cours pour étuder la combinaison du vaccin contre la Covid et contre la grippe. Les vagues d’épidémies n’en finissent plus d’inquiéter. En plus du variant Delta qui constitue une menace mondiale de reprise épidémique de Covid-19, la prochaine période hivernale promet d’être celle de fortes infections grippales. La saison quasiment blanche qui a précédé, en raison des mesures sanitaires restrictives, n’est pas vraiment une bonne nouvelle. La baisse drastique du nombre de cas a considérablement réduit l’immunité naturelle faisant craindre un prochain épisode virulent. Cet hiver, l’épidémie de grippe sera plus grave que celle de la Covid ? Un expert de santé britannique, le professeur Anthony Harnden, vice-président du Comité mixte sur la vaccination et l'immunisation, a récemment lancé l’alerte la grippe pourrait être plus dangereuse que la Covid cet hiver. “Je soulignerai qu'en fait, la grippe pourrait être potentiellement un problème plus important cet hiver que le Covid. Nous avons eu une prévalence de grippe très, très faible au cours des dernières années, en particulier pratiquement nulle pendant le confinement. Nous savons que lorsque la grippe circule en très faible nombre, l'immunité diminue dans la population et qu'elle revient encore plus agressive. Donc, la grippe peut être vraiment, vraiment importante cet hiver”, a-t-il affirmé à l’émission Today de BBC Radio 4. La grippe est une maladie relativement courante mais qui peut être grave, voire mortelle, chez les jeunes enfants, les personnes âgées et les adultes souffrant de maladies chroniques. Or, chaque année, entre 20 et 30% de la population verrait son immunité naturelle renforcée et stimulée par une exposition aux virus de la grippe. Ce qui ne sera pas le cas cette année du fait de l’absence de circulation du virus. Cette absence d'exposition aux dernières souches de grippe pourrait donc rendre la population plus vulnérable au virus lorsque celui-ci reviendra, quelle qu’en soit sa forme. Cette diminution de l'immunité naturelle est préoccupante pour de nombreux experts de la grippe car une immunité naturelle plus faible pourrait entraîner davantage d'infections et des maladies plus graves. L’interrogation vaccinale La question du vaccin contre la grippe se pose également. D’abord parce qu’il va falloir évaluer la gravité des souches de grippe en circulation dans le monde et choisir lesquelles intégrer dans le vaccin de l'année. Avec la baisse du nombre de cas de grippe et de souches de virus en circulation au cours de cette année quasi blanche, la tâche des experts pour le choix des souches à mettre dans le vaccin est rendue encore plus compliquée. Il est difficile d’évaluer le potentiel de gravité d’une souche sur un aussi petit nombre de cas pour prédire quelles nouvelles souches circuleront en 2021-2022. Ensuite, parce qu’il ne faut pas que l’administration du vaccin contre la grippe et la Covid soit incompatible. Une étude menée actuellement cherche à savoir si les vaccins contre la grippe et ceux contre la Covid peuvent être administrés en même temps. L'absence de grippe présente néanmoins un aspect potentiellement positif. Avec la diminution du nombre de cas, il est aussi possible que le virus n'ait pas eu autant d'occasions pour évoluer. Cette diminution potentielle des mutations pourrait être associée à une plus grande efficacité des vaccins.

Lacampagne de vaccination contre la grippe saisonnière a été lancée hier par l’Assurance Maladie et les Autorités de santé, sous le slogan : « Cette année encore, la grippe
A quel point l’année des Verseau sera-t-elle réussie ? Vous le découvrirez dans votre horoscope 2022 sur lequel notre astrologue Ema Fontayne a travaillé de longs Votre horoscope Verseau 2022 vous agissez en maître du tempsLes planètes de votre année 2022Les amours du Verseau en 2022Les amitiés du Verseau en 2022Verseau, votre travail et activités en 2022Et côté forme ? Vos prévisions mois par moisFlashback 2021 retour sur nos prédictionsEt en 2023 ?Horoscope Verseau 2022 vous agissez en maître du tempsEn 2022 il fait bon être Verseau. En effet, la période qui s'ouvre est très positive et paisible sur le plan relation pour ce signe astrologique. Les Verseau pourront s'épanouir dans leur couple ou au sein de leur famille. Quant au domaine professionnel, ce qui est sûr c'est qu'il ne sera pas en reste. En effet, si l'année dernière avait pu en laisser certains sur leur faim, en 2022, les objectifs fixés seront atteints. Les compétences du Verseau sont renforcées et vous savez tirer parti de leur talent. N'hésitez donc pas à viser haut et écoutez bien votre instinct. Vous êtes le seul qui savez quand agir et quand il est encore temps de réfléchir. Ne vous laissez pas entraîner par la précipitation dans laquelle Uranus pourrait parfois vous pousser. Écoutez-vous, concrétisez vos idées, vous serez redoutable d'efficacité !Cette année, les obstacles seront moins marqués. En plaçant bien vos billes et en faisant les efforts nécessaires, vous pourriez obtenir une excellente récolte et vous enrichir de bien des manières.▸▸▸▸▸Les planètes de votre année 20222 planètes joueront un rôle important dans votre existence en 2022 Saturne est votre socle, grâce à lui, vous êtes solide et décidée. Jupiter vous tend des perches professionnelles et/ou financières de la mi-mai à la fin octobre puis fin amours du Verseau en 2022Vous ne montrez que le bout de votre nez en janvier, trop frileux pour les choses du cœur. Vous ne savez plus où vous en êtes en février mais mars fait triompher vos sentiments. Avril et mai sont globalement plaisants. Un coup de foudre est possible vers le 11 juin. Après un mois de juillet et début août en dents de scie, la seconde partie d'août vous met à la une des magazines à l’eau de rose, vous êtes l’une des vedettes de l’été ! Peu ouvert en septembre, vous vivez l’amour à deux cents pour cent en octobre. Oups ! C’est la crise en novembre, recollerez-vous les morceaux en décembre ? ▸▸▸▸▸Les amitiés du Verseau en 2022Uranus et Mercure peuvent parfois vous faire passer par des moments d’agacement profond durant lesquels vous êtes à deux doigts de mettre tout votre petit monde dehors. D’ailleurs, l’été, propice aux réunions diverses, puis la rentrée, qui est souvent énergivore, vous demandent plus d’effort de conciliation. Les mois de mai, juin, octobre et décembre sont par contre des moments d’apaisement, de compréhension, de joies partagées. Vous retrouvez des échanges fraternels entre amis et, dans votre maison, la patience et la générosité circulent de nouveau parfaitement. ▸▸▸▸▸Verseau, votre travail et activités en 2022Saturne vous permet de procéder avec maturité, pondération et sagesse même quand Uranus tente de vous déstabiliser et que Neptune a tendance à vous faire déraper et à vous donner la folie des grandeurs. Parfois, au travail, vous semblez stagner mais en vérité, vous attendez le moment idéal pour agir. Du coup, vous êtes encore plus redoutable quand vous passez à l’acte. Jupiter en Bélier du 11 mai au 28 octobre, puis fin décembre, favorise votre réussite professionnelle et financière. Toutefois, restez humble et prudente, gardez les pieds sur terre !▸▸▸▸▸Et côté forme ? Canalisez votre colèreEn janvier, vous affichez une petite mine. Vous êtes encore las en février mais votre esprit est vif. Mars, avril et mai sont favorables à votre bien-être mais le stress s’insinue en vous fin mai. Vous pouvez beaucoup en juin mais juillet vous impose le repos. Août en fait de même mais après le 20, vous retrouvez la jeunesse éternelle. Malgré des tensions pesantes en septembre, vous êtes au top en octobre. Vous voilà dans le creux de la vague en novembre pour remonter la pente en décembre ! ▸▸▸▸▸Le mois le plus chanceux de 2022 pour les Verseau avrilLe mois d'avril 2022 sera merveilleux pour les Verseau. Si vous êtes en couple, les astres vous emmènent directement au 7ème ciel... Et si vous êtes célibataire, une rencontre marque le début d'une très belle histoire. Du côté de vos activités, vos talents sont reconnus, on pourrait même vous proposer une évolution de poste ou une proposition venant d'une autre adresse.▸▸▸▸▸Horoscope Verseau 2022 vos prévisions mois par moisJanvier ⭐ ⭐⭐Vous démarrez en trombe !Février ⭐ ⭐Amours sympa mais dur labeur !Mars ⭐ ⭐⭐Tout va bien !Avril ⭐ ⭐⭐Ça bouge bien !Mai ⭐ ⭐L’esprit de répartie !Juin ⭐ En pleine transition…Juillet ⭐ Un mois haletant !Août ⭐ Pas toujours relax !Septembre ⭐ ⭐De l’amour avant tout !Octobre ⭐ ⭐Tout prend de l’ampleur !Novembre ⭐ ⭐⭐Une vie à cent à l’heure…Décembre ⭐ ⭐L’amour entre parenthèses…Flashback 2021 retour sur nos prédictionsVoici ce qu'Ema Fontayne annonçait pour les Verseau en 2021, laissez-nous un commentaire pour nous dire comment s'est passée votre année.📅"En 2021, vous avez du pain sur la planche et de l’ambition mais vous devez avancer avec patience et méthode car les événements ne vont pas toujours dans votre sens. Évitez de vous mettre certaines personnes à dos et apprenez à lâcher prise."▸▸▸▸▸Et en 2023 ?En 2023, après un premier trimestre porteur, vous serez chamboulé au printemps. Saturne quittera alors votre signe et vous rendra moins soucieux et Pluton fera une escale de trois mois durant laquelle des désirs enfouis referont surface. Vous devrez vous écouter et réajuster certains Fontayne, astrologueLe signe astrologique du Verseau est un signe de liberté et il est créatif. Ces prévisions annuelles vont, je l'espère, vous aider à mieux avancer dans votre vie. Que votre année 2022 se déroule dans de bonnes conditions et je vous souhaite de magnifiques projets pour cette nouvelle aller plus loinPour en savoir plus sur votre année, Ema Fontayne et son équipe vous proposent ⭐De tout savoir sur le signe astrologique du Verseau⭐De percer les secrets de séduction du Verseau⭐De consulter votre horoscope Verseau du jour ⭐D'anticiper votre journée avec l'horoscope amour du jour du Verseau ou l'horoscope travail du jour du Verseau⭐Ou de découvrir l'horoscope d'un autre signeSources The new international EPHEMERIDES 1900/2050 » Editions Auréas Éphémérides graphiques et prévisionnelles 1920/2040 » de Astrid Fallon Editions du Rocher
VAFAIRE TRÈS MAL. CNAM_FLYER 01/08/2019 12:35. FLY GRIP - 07/19 En complément du vaccin, apprenez les gestes barrières Se laver les mains régulièrement Utiliser un mouchoir à usage unique Tousser ou éternuer dans son coude Porter un masque jetable quand on est malade 65 ans et + Femmes enceintes Personnes atteintes d’une maladie chronique
Publié le 14/12/2017 à 15h22 , mis à jour le 14/02/2020 à 13h03 Your browser cannot play this video. Validation médicale 13 January 2018 C’est peut-être LE virus que l’on souhaite le plus éviter pendant l’hiver. La grippe peut en effet vous "clouer" au lit pendant plusieurs jours et provoquer ensuite une fatigue intense pendant plusieurs semaines. Pour mettre toutes les chances de votre côté, découvrez quelques conseils simples à mettre en place pour éviter d’attraper la grippe cette année. La grippe, qu’est-ce que c’est ? La grippe ou influenza est une maladie provoquée par un virus, qui va durer entre 3 et 7 jours. Elle se manifeste par Une fièvre élevée supérieure à 39 °C ;Des frissons ;Des douleurs musculaires courbatures ;Une fatigue intense ;Des maux de tête importants ;Des symptômes ORL nez qui coule, toux sèche, mal de gorge, etc. La grippe se transmet par voie aérienne, c’est-à-dire par les postillons, la toux, les éternuements. Elle peut aussi se transmettre par contact direct, comme par les mains. Le virus étant très contagieux, il est important de mettre en place quelques règles de prévention pour en éviter la propagation. Les gestes de prévention contre la grippe Si quelqu’un dans votre entourage est malade, vous pouvez mettre en place ces quelques conseils simples pour éviter d’attraper son virus grippal Limiter les contacts avec les personnes malades. Ce conseil prévaut tout particulièrement pour les personnes dites "à risque" les femmes enceintes, les seniors, les personnes souffrant d’une maladie chronique, les très jeunes enfants ;Porter un masque chirurgical pour les personnes malades, ou pour les proches qui ne souhaitent par attraper le virus. Le masque doit être changé toutes les 4 heures ; Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, ou à défaut avec une solution hydroalcoolique. Ce conseil est valable à la fois pour les personnes malades et pour celles qui ne le sont pas ; Se laver les mains après chaque passage dans un lieu collectif et lors du retour au domicile, avant et après chaque repas, après être allé aux toilettes, après avoir éternué, toussé ou s’être mouché ; Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement, au mieux avec le coude ou un mouchoir, sinon avec la main. Se laver les mains après chaque quinte de toux ou d’éternuements ;Pour les personnes malades utiliser des mouchoirs en papier à usage unique. Les jeter dès leur utilisation, de préférence dans une poubelle avec un couvercle ;Ne pas partager les objets tels que couverts, verres, brosse à dents etc. ;Aérer le logement chaque jour au moins 10 minutes pour renouveler l'air ;Nettoyer au maximum les "nids à microbes" de votre domicile, pour tuer les virus poignées de portes, téléphones, claviers, télécommandes etc. ;Eviter de serrer la main ou de faire la bise pendant une épidémie de grippe ;Se nettoyer le nez tous les jours avec du sérum physiologique en période d’épidémie. Le vaccin contre la grippe Pour se prémunir de la grippe, un vaccin existe. Il est proposé gratuitement chaque année Aux personnes à risque femmes enceintes, personnes obèses ou encore souffrant de certaines pathologies maladies respiratoires chroniques, troubles du rythme cardiaque... ;Aux personnes qui séjournent dans un établissement de soins de suite ou un établissement médico-social d'hébergement ;Aux personnes de plus de 65 ans. Après la vaccination, un délai de 9 à 14 jours est nécessaire pour que la protection soit effective. Il est fortement recommandé pour le personnel travaillant dans le milieu médical en contact avec les patients. Le vaccin ne protège pas à 100 %, puisqu’il immunise contre les souches de virus les plus répandues dans l’année en cours c'est la raison pour laquelle il doit être renouvelé chaque année. Cependant il reste une arme efficace pour réduire les contaminations, mais également les risques de complications. En effet, le virus de la grippe peut provoquer des complications ORL graves, conduisant parfois au décès. En 2016, 14 400 décès ont été recensés suite à des complications liées à la grippe et environ 13 000 en 2017 et 13 100 en 2018. À voir aussi Consulter en ligne un généraliste Renforcez vos défenses immunitaires L’hiver est une période propice à la propagation de virus en tous genres. Nous y sommes tous exposés, mais nous ne tombons pas tous systématiquement malades. Pour prévenir les maladies telles que la grippe, il est important de renforcer son système immunitaire Privilégiez une alimentation équilibrée, riche en vitamines et minéraux et tout particulièrement en vitamine C, en vitamine D, en fer, en zinc et en sélénium découvrez nos articles sur les aliments les plus riches en vitamine C, les aliments les plus riches en vitamine D, les aliments les plus riches en fer ;Pratiquez une activité physique régulière, même en hiver ;Dormez suffisamment un organisme fatigué est un organisme plus fragile face aux virus ;Protégez votre flore intestinale le microbiote joue un rôle important dans notre système immunitaire. Si votre flore est perturbée problèmes digestifs tels que diarrhées, pensez à faire une cure de probiotiques ;Trouvez des techniques pour lutter contre le stress au quotidien; Optez pour des remèdes naturels ou des compléments alimentaires qui peuvent aider à booster vos défenses. Diapo 12 remèdes efficaces pour soigner naturellement une grippe Publié le 14/12/2017 à 15h22 Révision médicale 13/01/2018
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Nousallons maintenant aborder une chose très importante et peu connue : l’alternative n’est pas de vous vacciner ou non cette année contre la nouvelle grippe A/H1N1, mais de savoir si vous voulez vous vacciner contre la grippe en général. En effet, la nouvelle grippe A/H1N1 ne diffère pas significativement par sa gravité de sa "mère" l’ancienne grippe A/H1N1 qui circule en
Les plus de 65 ans sont désormais prioritaires pour avoir le vaccin qui connaît une rupture de stocks momentanée après que les autorités avaient annoncé au début de l'automne la gratuité du vaccin pour les +50 ans. Les 50-65 ans ne recevront ce vaccin que s’ils ont une maladie chronique. Si vous entrez dans une pharmacie pour commander un vaccin et que vous n'avez pas atteint les 65 ans, la réponse risque d’être négative. "Cette année c’est assez compliqué pour les vaccins contre la grippe, explique Valérie Lacour, pharmacienne à Bruxelles. Leur nombre est vraiment limité. Du coup, les autorités ont décidé les réserver aux patients à risque." Les règles pour pouvoir se faire vacciner contre la grippe ont changé depuis lundi. Les personnes prioritaires sont désormais celles qui ont plus de 65 ans. On retrouve aussi dans ce groupe les femmes enceintes, les personnes séjournant en institution, celles qui souffrent d’une maladie chronique et le personnel de santé. "Je me dis il vaut mieux d’abord revenir à une priorité numéro 1 qui est de réserver le vaccin à ces personnes-là. Si après on constate qu’il y a possibilité d’élargir et notamment de revenir à ceux de +50 ans, nous le ferons volontiers," explique Xavier De Cuyper, administrateur général de l’agence fédérale du médicament et des produits de santé. En Belgique, près de 3 millions de doses de vaccin ont été commandées. Pour les personnes âgées de 50 à 65 ans qui avaient déjà réservé leur vaccin à la pharmacie, la nouvelle mesure est parfois difficile à accepter. "Ça se passe soit très bien avec des gens qui sont solidaires et qui disent Je comprends tout à fait. Laissons la place à ceux qui sont le plus à risque.’ D’autres sont plus anxieux et ont du mal à comprendre qu’ils devront encore attendre," analyse Valérie. Entre 50 et 65 ans, il va falloir patienter jusqu’à la fin du mois pour une réévaluation des stocks de vaccins disponibles.
AuxHalles de Pau, le magret de canard frais est devenu une denrée rare. Et il le restera en partie jusqu’en juillet. Par S. Lamarque , publié le 10 mai 2022 à 16h48, modifié le11 mai 2022
On la dit "espagnole", parce qu'en 1918 la presse française, corsetée par la censure, préfère parler de l'épidémie de l'autre côté des Pyrénées plutôt que de celle qui sévit dans l'Hexagone, simple grippette, assure-t-elle. Pourtant, la "grippe espagnole" fut bien une épouvantable catastrophe qui fit, dans le monde, entre 25 et 40 millions de morts entre avril 1918 et le printemps 1919. C'est davantage que pendant la Première Guerre mondiale, comme l'explique l'article de Claude Quétel pour le magazine L'Histoire. "Grippe espagnole Le tueur que l'on n'attendait pas" raconte ce fléau, comme la légitime quête pour un remède qui voit éclore tous les excès "Vaccins et sérums improbables voient le jour. Le rhum, qui est venu très vite à manquer, ne se vend plus qu'en pharmacie et sur ordonnance. Les charlatans vantent leurs remèdes miracles. Ainsi, la Fluatine grâce à laquelle 'on est certain d'éviter ou d'enrayer la grippe espagnole et toutes les maladies épidémiques - choléra, peste, typhoïde, variole, rougeole, scarlatine, etc.'". En complément de cet article de L'Histoire, nous vous proposons de lire ci-dessus l'entretien mené par notre journaliste Marine Benoit pour Sciences et Avenir avec l'auteure du livre La Grande Tueuse, comment la grippe espagnole a changé le monde éditions Albin Michel. À l'heure où la pandémie mondiale de Covid-19 continue à imprimer sa marque sur nos sociétés, Sciences et Avenir a remonté le temps pour observer ce que nous enseignent les exemples du passé. Entre 1918 et 1919, l'épidémie de grippe espagnole, l'une des pires qu'ait connu l'humanité, fait jusqu'à 50 millions de morts. On peut s'interroger aujourd'hui sur la façon le monde a fini par se débarrer de ce virus, quoique différent de celui qui nous concerne aujourd'hui, et sur la façon dont il s'est relevé de la pandémie, malgré son grand affaiblissement, quelques mois après la Première Guerre mondiale. "Plusieurs théories cohabitent pour expliquer la virulence de la grippe espagnole parmi les 20-35 ans" Sciences et Avenir On dit que la grippe espagnole a connu trois vagues successives, de différente intensité. Laura Spinney C’est exact. Il y a eu une première vague dans l’hémisphère nord au printemps 1918. Elle ne fit que peu de victimes et ressemblait beaucoup à une grippe saisonnière. Une deuxième vague a éclaté vers la fin août de la même année, cette fois bien plus virulente. La majorité des 50 millions de morts a eu lieu dans les treize semaines entre la mi-septembre 1918 et la mi-décembre. La troisième vague, enfin, est survenue dans les premiers mois de 1919, jusqu’au printemps, et s’est située entre les deux première en terme de sévérité. Il faut toutefois préciser que le nombre de vagues et leur chronologie sont différentes entre l’hémisphère nord et le sud. Ce dernier a été touché plus durement plus tard, lors de la troisième vague. On en a déduit un rapport probable avec les saisonnalités, même si d’autres facteurs comme la pauvreté ou le manque d’information et de prévention peuvent expliquer cette aggravation tardive dans les pays subéquatoriaux. Il faut aussi rappeler que la grippe pandémique se comporte bien différemment d’une grippe saisonnière. Dans le cas de la grippe espagnole, on ne comprend toujours pas comment tout s’est joué mais il semblerait que la souche pandémique ait émergé lentement, au printemps 1918, en arrière-plan de la grippe saisonnière. Elle aurait été "diluée" dans la grippe douce et aurait muté progressivement, de façon à devenir de plus en plus transmissible. Sait-on pourquoi la grippe espagnole a-t-elle touché si sévèrement les jeunes adultes en bonne santé ? À vrai dire, plusieurs théories cohabitent pour expliquer cette virulence parmi les 20-35 ans. La plus convaincante à mon sens est celle d’une absence d’exposition préalable au virus. Dans le cas de la grippe classique, on constate une courbe de mortalité en forme de U selon les âges les bébés et les personnes âgées sont toujours les plus fragilisées par l’infection. Dans le cas de la grippe espagnole, pandémique donc, cette courbe est très clairement en forme de W. Aux deux extrémités, les nouveaux-nés et les personnes âgées, plus susceptibles de mourir en raison de la fragilité de leur organisme, et au milieu, ces fameux adultes vigoureux. Il se pourrait que ces derniers, qui étaient enfants lors de la pandémie précédente — celle de la grippe russe de 1889-1890 — n’ait pas été "préparés" à la souche de 1918. "Je crois qu’aujourd’hui, le message des autorités est toujours aussi confus" La souche de l’épidémie de grippe russe était le sous-type H3N8 de la grippe A. Or, on doit celle de la pandémie grippale de 1918 à une souche de sous-type H1N1. Certains chercheurs pensent donc que les adultes âgés de plus de 35-40 ans, bien plus épargnés par la grippe espagnole, avaient, eux, peut-être déjà été exposés à H1N1 avant 1889. Reste qu’à ce jour, aucune des théories n’explique tout. Il y a donc sûrement plusieurs facteurs qui ont dû jouer en la défaveur de cette jeune génération qui a tant souffert. L’un des principaux étant bien sûr sa présence massive au même moment au front, à s’épuiser dans les tranchées… À l’époque, quelles mesures de précautions ont été prises ça et là dans le monde ? Même si bien sûr, un tout autre carnage se jouait au même moment donc, la Première guerre mondiale… Ces mesures varièrent beaucoup selon les pays. Comme vous le dites, c’était la fin de la guerre et les nations belligérantes étaient dans un état lamentable, tant sur les plans économiques, sanitaires que moraux. Il n’y avait donc pas beaucoup de ressources à investir dans la santé publique, d’autant qu’elle n’était pas une discipline très avancée à l’époque. Aux Etats-Unis, et tout particulièrement à New York où les pouvoirs publics étaient en campagne contre la tuberculose depuis près de 20 ans, les choses se sont faites plus sereinement les Américains étaient déjà habitués à ce que l’État et les autorités interviennent dans leur vie pour des raisons sanitaires. En revanche, en Europe, les gens furent très choqués qu’on leur dicte leur comportement et qu’on restreigne leurs libertés les Français furent par exemple incités à se laver les mains, à porter des masques et certains furent mis en quarantaine, NDLR. Par endroits, comme en France, les mesures ont aussi tardé. Les gouvernements ont préféré cacher les choses pour ne pas affaiblir le moral des troupes et d’une population déjà fatiguée et démoralisée. De leur côté, les médecins pensèrent avoir longtemps affaire à une bactérie. Mais la science ne disposait pas encore de la technologie suffisante pour détecter les virus, de bien plus petite taille. Ce n’est que deux décennies plus tard que l’on a observé pour la première fois le virus de la grippe chez des porcs. Les chercheurs ont donc tenté de mettre au point un vaccin et ont recommandé plus tard l’administration d’antibiotiques aux patients infectés par la grippe. Dans certains cas, cela a néanmoins porté ses fruits puisque beaucoup d’entre eux finissaient par mourir de surinfection. Ce qui est en tout cas intéressant par rapport à la pandémie que l’on vit aujourd’hui, c’est que les mêmes débats enragés ont éclaté à l’époque sur la viabilité des traitements, l’efficacité des mesures sociales et sanitaires… Je crois qu’aujourd’hui, le message des autorités est toujours aussi confus. Certes, nous sommes beaucoup plus fort sur le plan de la surveillance des maladies. D’ailleurs, ce coronavirus, nous l’avons vu venir. Mais cela-t-il bien servi à quelque chose ? "L’immunité collective s’est faite au prix de la vie de certaines personnes" Tout le monde s’interroge en ce moment sur la question de l’immunité collective et du déconfinement. En 1919, comment le monde est-il sorti d’affaire ? Comment ce virus a-t-il finalement disparu ? Une pandémie, ça se retire très lentement, même si l’on ne prend aucune mesure de santé publique. Il y a selon moi un exemple très parlant dans le cas de la grippe espagnole, qui peut sans doute nous éclairer sur les événements que nous vivons aujourd’hui celui de l’Australie. En voyant l’épidémie arriver depuis l’hémisphère nord, les autorités australiennes ont décider de fermer les frontières. Ils ont ainsi protégé l’île-continent contre l’horrible deuxième vague qui a sévi un peu partout ailleurs. Mais ils ont commis l’erreur de lever la quarantaine trop tôt. Plus de Australiens sont morts lors de la troisième vague, arrivée sans doute par les navires à nouveau autorisés à accoster. Ce sont des raisons économiques qui ont poussé l’Australie à se rouvrir au monde, et ces raisons étaient légitimes. Quand on décide de tout mettre en pause pour protéger sa population, on peut aussi se demander si les conséquences économiques ne vont pas être encore plus dévastatrices pour elle. Ce qui est certain, pour répondre à votre question, c’est que l’immunité collective s’est faite au prix de la vie de certaines personnes. Il y a ceux qui sont morts et ceux qui ont survécu. C’est malheureusement cette sélection naturelle qui a permis au virus de devenir moins virulent. N’oublions pas que c’est dans l’intérêt d’un virus comme celui de la grippe de devenir bénin de cette façon, il peut continuer à se transmettre d’hôte en hôte et donc à exister. Cette épidémie a-t-elle changé beaucoup de choses ? Vous savez, la guerre venait à peine de s’achever, le monde était déjà complètement changé. Ce conflit et ce virus ont littéralement purgé les adultes, les forces vives, laissant derrière eux nombre d’enfants et de personnes âgées démunies. Les plus vieux, incapables de subvenir seuls à leurs besoin, sont entrés dans les hospices. Les plus jeunes ont erré dans les rues, contraints à mendier ou à se prostituer. Beaucoup de femmes enceintes infectées ont aussi subi des avortements spontanés ou ont fini par donner naissance à des bébés malformés. C’est ça l’autre tragédie de la grippe espagnole. Cette épidémie a arraché le coeur de beaucoup de communautés humaines déjà traumatisées par la guerre. Un extrait d'une émission de RFI diffusée en 2018, avant la survenue de la pandémie de Covid-19. Mais le baby-boom des années 1920 a aussi montré la capacité humaine à se régénérer, tant sur les plans matériel, social et psychologique. La science a pu énormément progresser grâce à cette épidémie. La virologie et l’épidémiologie, qui étaient l’époque des disciplines balbutiantes, sont devenues des champs d’étude à part entière. Nos systèmes de santé socialisés ont pu se mettre en place et l’ancêtre de l’OMS, le comité d’Hygiène de la Société des Nations, est né… On va se sortir de cette pandémie de coronavirus certes avec beaucoup de souffrance, mais on peut aussi légitimement espérer qu'on va en sortir grandis.
Cette année encore, la grippe va faire très mal." publié le 28.10.19. Communiqués et dossiers de presse Maladies Prévention en santé Santé. L’hiver arrive à grands pas, et, avec lui, la grippe saisonnière. Forte fièvre, fatigue intense, risque d’hospitalisation la grippe peut entraîner des complications graves chez les seniors âgés de 65 ans et plus, chez les personnes
Ajout/Modification 02/02/2015 + 37 réactions Impôts > Nouveautés impôt 2015 > APL et rattachement fiscal bientôt la fin du cumul ? APL et rattachement fiscal bientôt la fin du cumul ? C'est un sujet sensible qui est remis sur la table selon Les Echos. La nouvelle n'a pas encore fait grand bruit car elle n'a pas été officiellement annoncée par l'exécutif les étudiants ne pourraient bientôt plus cumuler le rattachement au foyer fiscal de leur parent et l'aide au logement. Pas d'emballement, ce n'est pour l'instant qu'une des nombreuses mesures proposées au gouvernement dans un rapport publié par trois organismes d'Etat IGAS, IGF et CGEDD. Ces institutions avaient pour mission d'étudier l'efficience de la politique du logement. Et le résultat n'est pas très encourageant ! Les aides au logement coûtent très cher 46 milliards pour une efficacité mitigée. Le rapport met l'accent sur les critères d'obtention des aides leur modulation pourrait permettre d'économiser près de 10 % de la dépenses totale. 400 millions avec la suppression du cumul avantages fiscaux / APL pour les étudiants. Avantages fiscaux ou aides au logement pourquoi choisir ? Parmi les mesures évoquées, le cumul du rattachement et de l'APL. En effet, les étudiants de moins de 25 ans qui poursuivent des études peuvent percevoir les APL tout en étant rattachés au foyer fiscal de leur parent car l'attribution des aides est basée sur les revenus de l'étudiant et non du foyer auquel il est rattaché. Les parents bénéficient en parallèle de la majoration de part consécutive au rattachement. Et si l'enfant n'est pas rattaché, les parents peuvent déduire une pension alimentaire d'un enfant allocataire. Dans un précédent rapport en 2012 page 70, l'Inspection Générale des Affaires Sociales IGAS dénonçait déjà ce double avantage pour un même effet qui profite à près de 450 000 étudiants indirectement à leur famille, soit 65 % d'entre eux. Pour les auteurs du rapport, l'aide au logement reviendrait en réalité à aider les parents et non le jeune étant donné que celui-ci est déclaré à leur charge. Il serait donc plus logique de prendre en considération les revenus des parents et non de l'enfant. Toutefois, l'IGAS admet que le cumul est bénéfique voire vital pour certains foyers, au risque de remettre en cause la poursuite d'études de leurs enfants. Des mesures dérogatoires seraient donc à mettre en place pour les étudiants boursiers et ceux qui doivent partir dans un autre ville. ActuSanté : « Cette année encore, la grippe va faire très mal » En 2018, l'épidémie de grippe a généré 65 000 passages aux urgences dont 11 000 #ActuSanté : « Cette année encore, la grippe va faire très mal » En 2018, l'épidémie de grippe a généré 65 000 passages aux urgences dont 11 000 Jump to. Sections of this page . Accessibility Help. Press alt + / to open this

On les avait presque oubliés ! Alors qu’ils s’étaient presque éteints l'année dernière, les virus de l’hiver sont en train d’opérer leur grand retour. A nouveau, grippe, gastro-entérite, angine et rhume piquent les gorges, font couler les narines et chamboulent les estomacs. En cause, le refroidissement des températures, mais surtout un relâchement des gestes barrières provoqué par la forte couverture vaccinale, qui a redonné envie aux Françaises et aux Français de se serrer les mains et de se refaire la doit-on se préparer à un hiver classique d’épidémies virales hors Covid-19 ? Ou à un retour encore plus important après leur absence l’hiver dernier ? On retrouve un automne presque comme en 2019 »Entre le 13 et le 19 septembre, le taux d’incidence des cas d’infection respiratoire aiguë vus en consultation ou en téléconsultation de médecine générale a été estimé à 65 cas pour habitants », indique le Réseau Sentinelles dans son dernier bulletin épidémiologique. Côté gastro, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë a été estimé à 82 cas pour habitants ». Pas de quoi déjà parler d’épidémies, mais dans les cabinets de médecine générale, la hausse des chiffres se confirme. On retrouve un automne presque comme en 2019. Certes encore en retrait par rapport à une année "normale" d’avant Covid, mais visiblement, les maladies hivernales repartent, à la fois chez les enfants et les jeunes adultes », constate le Dr Jean-Louis Bensoussan, médecin généraliste et secrétaire général du syndicat MG les motifs de consultation, on retrouve les rhinopharyngites, et chez les adultes un peu plus âgés, on a pas mal de cas de surinfections avec des sinusites et des bronchites qui s’y ajoutent, détaille le médecin. Ainsi que les premières bronchiolites qui démarrent chez les tout-petits ». Côté calendrier, l’arrivée de ces virus dans la deuxième quinzaine de septembre est tout à fait normale par rapport aux années d’avant Covid, assure le Dr Bensoussan. Cela intervient toujours dans les deux à trois semaines suivant la rentrée scolaire, puisque ce sont notamment les brassages scolaires qui font que les virus et microbes sont transmis ».Baisse des gestes barrières ou changement de l’écosystème viral ?Mais ce retour en force a aussi été favorisé par nos mauvaises habitudes prises cet été. La hausse de la couverture vaccinale et le sentiment de protection contre le coronavirus qu’elle procure ont eu pour conséquence logique un relâchement sur la distanciation sociale. L’adhésion aux mesures barrières tend à baisser, certaines d’entre elles étant moins suivies chez les vaccinés, et ce depuis la fin juin », confirme Santé publique France dans ses derniers bulletins épidémiologiques. Il y a eu un peu de relâchement chez les adultes, concède le Dr Bensoussan. Mais c’est normal après tous ces mois de restrictions ; les gens ont envie de se retrouver, de refaire des repas ensemble. D’où l’importance de rappeler que même entre personnes vaccinées, il peut y avoir transmission des autres virus et microbes par les mains, la salive et les postillons ».Et pour les plus jeunes, même si le port du masque est en vigueur dans les écoles, au moment des récréations et du déjeuner, les enfants et les adolescents peuvent se relâcher sur les gestes barrières, il y a des brassages et des embrassades, explique le médecin. Mais on s’y attendait l’année dernière, toutes les épidémies traditionnelles ont été bloquées par les confinements et fermetures d’écoles. Le retour à une vie similaire à celle d’avant implique forcément le retour des virus qui sévissent habituellement à cette période de l’année ». Ce retour des maladies hivernales signifie-t-il que le Covid-19 est suffisamment en recul pour leur faire de la place ? Il va falloir attendre les prochaines semaines pour répondre à cette question, estime le Dr Bensoussan. Si on a une forte épidémie de grippe et d’autres virus et microbes, on pourra parler de changement d’écosystème viral. Mais il est trop tôt pour le dire ».Manque de stimulation immunitaire et risque d’épidémie importante de bronchioliteAutre virus quasiment éteint l’hiver dernier la bronchiolite, qui touche les tout-petits. L’amplitude de l’épidémie [l’hiver dernier] a été très inférieure à celle de la saison précédente, confirme Santé publique France. Une épidémie de plus grande ampleur que celle observée chaque année est possible du fait de la moindre stimulation immunitaire induite par la faible circulation du virus l’hiver dernier, dans un contexte de levée des mesures barrières. Un tel phénomène a été observé en Australie, qui a rapporté à l’automne une épidémie d’intensité inhabituelle ». L’année dernière, toute une population de tout-petits n’a pas été au contact du VRS virus respiratoire syncytial, le principal responsable de la bronchiolite. Cette année, le virus va donc se trouver dans un terrain plus favorable. Mais c’est à relativiser, puisque la bronchiolite touche beaucoup de nourrissons et de tout-petits, qui par définition n’étaient pas tous nés l’année dernière à la même période », rassure le pour ne pas faire trop de place à ces maladies qui ne nous avaient pas vraiment manqué, il faut revenir à tout ce qu’on a très bien fait l’année dernière, et au-delà du seul coronavirus, prescrit le Dr Bensoussan. On pense à se laver les mains, porter un masque dès qu’on est malade et qu’on tousse, et garder le réflexe de ne pas se serrer la main ni faire la bise ».

LAssurance Maladie a également lancé une nouvelle campagne de communication sur la vaccination avec la signature "Cette année encore, la grippe va faire très mal", ainsi qu'une campagne de
Il ne faut pas confondre le nombre de morts et la létalité des deux posée par Jean-Paul le 23/02/2020Bonjour,Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, vous avez été nombreux à nous interroger sur le nombre de morts, en nous demandant de le comparer avec celui de la grippe fait, selon l'OMS, de 290 000 à 650 000 décès par an dans le monde entier. En France, pour la saison 2018-2019, elle a fait 8 100 morts. La létalité le nombre de morts par rapport à la population infectée de la grippe saisonnière est de 0,2 à 0,5% selon Santé publique lire aussi Le coronavirus de A à ZConcernant le Covid-19 on compte selon l'université de Baltimore 2 810 décès dans le monde. Deux personnes sont mortes en France à cause du Covid-19 depuis le début de l'épidémie. Concernant la létalité, une étude publiée il y a quelques jours par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies CDC revient en détail sur l'épidémiologie du virus grâce à des données collectées jusqu'au 11 février. La létalité du nouveau coronavirus est de 2,3% si l'on ne compte que les cas confirmés par des tests de l'ARN viral prélevés dans la gorge, et de 2,6% si l'on compte tous les cas de personnes contaminées. Dix fois plus que pour la grippe saisonnière en clair, si on se fie aux chiffres bruts la grippe saisonnière tue beaucoup plus de monde que le Covid-19 à ce jour ce qui est logique étant donné le nombre de personnes exposées. Mais la létalité du Covid-19 est nettement plus importante que celle de la grippe.Comparer des choux et des carottes»Pour autant, cette seconde comparaison ne veut pas dire grand-chose. Premièrement, car les deux maladies ne touchent pas les mêmes personnes. La grippe saisonnière touche beaucoup les enfants, mais avec un très faible taux de mortalité, alors que les personnes âgées, moins touchées, ont le plus fort taux de mortalité, explique à CheckNews Bruno Lina, virologue et chercheur au Centre international de recherche en infectiologie Ciri. Ainsi, 64% des morts de la grippe saisonnière en 2018-2019 avaient plus de 65 ans, selon Santé publique le CDC chinois, les enfants ne sont pas du tout touchés par le Covid-19. Les moins de 10 ans représentent moins de 1% des personnes contaminées. On observe des formes graves de Covid-19 chez des adultes de moins de 65 ans, ce qui est rare pour la grippe», explique le chercheur. Ce n'est pas la même épidémie, elle n'a pas la même circulation, et ne touche pas les mêmes tranches d'âge. C'est comme comparer des choux et des carottes», résume à CheckNews Bruno le détail, voici les statistiques sur la létalité du Covid-19. Les personnes âgées de plus de 80 ans sont les plus touchées la létalité pour leur tranche d'âge est de 14,8%. Elle est de 8% pour les 70 à 79 ans, de 3,6% pour les 60-69 ans, 1,3% pour les 50-59 ans, 0,4% pour les 40-49 ans, et 0,2% pour les 10-39 ans. Les femmes meurent moins que les hommes 1,7% de létalité contre 2,8%. Les personnes originaires du Hubei, la région où se situe Wuhan, l'épicentre de l'épidémie, sont plus touchés puisque le taux est de 2,9% contre 0,4% dans les autres provinces. Les patients déjà atteints de maladies cardiovasculaires sont les plus menacés 10,5% devant les diabétiques 7,3% ou les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques 6,3% ou d'hypertension 6%. Au total, 80% des cas de Covid-19 sont bénins, selon cette étude. La période où la létalité a été la plus forte a été celle menant jusqu'au 10 janvier 15,6%. Du 1er au 11 février, elle était de 0,8%. Cette très forte chute s'explique par le fait que sur la première période du 1er au 10 janvier, il y avait encore très peu de cas diagnostiqués 653 cas, pour 102 morts.Sommet de l’iceberg»Par ailleurs, la létalité n'est pas calculée de la même manière pour le Covid-19 et la grippe saisonnière. Les chiffres chinois s'appuient uniquement sur des diagnostics. Pour la grippe saisonnière, en France par exemple, on met en place un système de surveillance, et à partir des cas répertoriés, on extrapole», explique le virologue. L'année dernière, CheckNews vous expliquait dans le détail comment se faisait cette extrapolation. Si on regardait la seule population diagnostiquée, on ne trouverait pas une létalité de 0,2% mais probablement beaucoup plus», affirme Bruno est de toute façon encore trop tôt pour pouvoir comparer les deux maladies. On n'a que le sommet de l'iceberg pour l'instant», indique le virologue. On ignore encore comment va se transformer l' chinoise compare le Covid-19 avec les deux précédentes épidémies de syndrome respiratoire, le Sras en 2002-2003 et le Mers en 2012. La létalité du SRAS était de 9,6% en 2002-2003 selon l'OMS, et elle est de 34,8% pour le Mers, qui est toujours en le podcast hebdo des coulisses de CheckNews. Cette semaine comment nous avons trouvé qui se cachait derrière la page facebook de Zoé Sagan, une des premières à avoir partagé le lien vers les vidéos intimes de Benjamin Griveaux.
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