Alorsqu'un troisiÚme volet des (més)aventures de la famille Verneuil sort en salles le 6 avril, TF1 diffuse ce soir, et pour la premiÚre fois, Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?
Beschreibung des Verlags Ce livre est le premier rĂ©cit intime de Marc-Olivier Fogiel sur un sujet qui lui tient Ă  cƓur et tient toute la sociĂ©tĂ© française en haleine, la gestation pour autrui. Avec son mari François, il est devenu pĂšre de deux petites filles nĂ©es d’une GPA Ă©thique aux États-Unis. Il nous raconte les origines de cette dĂ©cision, comment il a dĂ©passĂ© ses propres a priori et pris le parti de la famille. Les obstacles. Les inquiĂ©tudes. Les joies. Si le pĂšre de famille est un aventurier du monde moderne, comme l’a dit un penseur, ĂȘtre pĂšre par GPA est une aventure avec plus d’obstacles qu’aucune autre, et d’autant plus de et mĂšre. HĂ©tĂ©rosexuel, gay, ou lesbienne. Il n’existe pas de modĂšle, qui ferait de la GPA un mode de procrĂ©ation pour bobos », comme disent ceux qui mĂ©prisent. Et voilĂ  pourquoi ce livre est bien plus qu’un rĂ©cit intime. Marc-Olivier Fogiel est allĂ© Ă  la rencontre de dizaines de Français, hommes et femmes de toute condition, Ă  Paris et en province, pour raconter d’autres GPA que la mienne », comme il dit. Loin des fantasmes, voici des faits. Un livre qui permet de se faire une opinion en connaissance de cause. Ecoutez les histoires de Jules et d’Alexandra, enseignants, de Mathieu, cĂ©libataire, et de Thierry et Pascal, qui vivent ensemble, de tant d’autres
Personnel et pĂ©dagogique, compatissant et combatif, dĂ©passionnĂ© et passionnant, voici un livre majeur pour une sociĂ©tĂ© dĂ©tendue – et qui l’est dĂ©jĂ  plus qu’on ne veut bien le croire. GENRE Belletristik und Literatur ERSCHIENEN 2018 3. Oktober SPRACHE FR Französisch UMFANG 256 Seiten VERLAG Grasset GRÖSSE 1,2 MB
Iln’y a pas de mĂ©dication utilisĂ©e spĂ©cifiquement pour traiter la perversion narcissique. Cependant, en cas de symptĂŽmes de dĂ©pression ou d’anxiĂ©tĂ©, des antidĂ©presseurs ou des J’avais publiĂ© un billet sur les indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© dues aux praticiens hospitaliers IndemnitĂ© de prĂ©caritĂ© et praticiens hospitaliers contractuels. Depuis 2010, les praticiens hospitaliers qui cumulent souvent les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e avaient droit Ă  une indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© l’article R6152-402 du code de la santĂ© publique, ancien dĂ©sormais abrogĂ©. Beaucoup d’hĂŽpitaux ne payaient pas ces indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© et souvent les praticiens ne savaient pas qu’ils y avaient droit. Ils se rĂ©veillaient » parfois un peu tard aprĂšs le dĂ©lai de prescription quadriennale
 Toutefois, beaucoup devaient engager des actions en justice pour obtenir ces indemnitĂ©s prĂ©vues par la loi. Ces indemnitĂ©s reprĂ©sentaient 10% du total des salaires versĂ©s, salaires souvent importants, les praticiens hospitaliers contractuels peuvent percevoir des salaires de 4500 euros bruts jusqu’à 6000 voire 7000 euros bruts. Cette disposition inscrite dans le code de santĂ© publique dĂ©rangeait trĂšs certainement les directeurs d’hĂŽpitaux, surtout lorsque qu’elle commençaient de plus en plus Ă  ĂȘtre connue. Il ne va pas sans dire que les HĂŽpitaux ont dĂ» payer et trĂšs certainement cher puisqu’ils abusent de ces contrats prĂ©caires renouvelĂ©s sans cesse. Les praticiens se fatiguent car ils ne sont pas toujours titularisĂ©s et sont dans une incertitude constante, le renouvellement n’étant pas acquis. La prĂ©caritĂ© de ces contrats est certaine, elle est liĂ©e au statut, le contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui ne permet pas de faire des projets d’avenir, peu importe que les praticiens hospitaliers soient bien payĂ©s. Ce statut qui a Ă©tĂ© reconnu prĂ©caire par le lĂ©gislateur en 2010 , ne l’est plus pour le gouvernement en 2022 qui a pris un certain nombre de dĂ©crets quasiment en catimini attachĂ© Ă  la loi sur la rĂ©forme du systĂšme de santĂ© de 2019 qui rĂ©forment le statut du praticien hospitalier contractuel et le prive d’indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© car les conditions pour les obtenir ne seront jamais ou presque jamais rĂ©unies pour la majoritĂ© des praticiens. Seuls les praticiens ayant un petit Ă©chelon et une petite anciennetĂ© pourront prĂ©tendre Ă  ces indemnitĂ©s. Or, les contrats sont souvent renouvelĂ©s et rares sont les praticiens qui restent Ă  un petit Ă©chelon et qui sont payĂ©s au minimum », surtout que les contrats sont actuellement trĂšs nĂ©gociĂ©s. Quelles sont les nouvelles conditions pour obtenir des indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© ? L’article R6152-375 du code de la santĂ© publique issue du dĂ©cret du 5 fĂ©vrier 2022 dispose Lorsqu’au terme du contrat, la relation de travail n’est pas poursuivie, le praticien contractuel a droit Ă  une indemnitĂ© destinĂ©e Ă  compenser la prĂ©caritĂ© de sa situation. » Cependant, l’arrĂȘtĂ© du 5 fĂ©vrier 2022 relatif Ă  l’indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© ajoute des conditions pour l’obtention de cette indemnitĂ© destinĂ©e Ă  compenser la prĂ©caritĂ© de la situation article 1er Le montant brut de l’indemnitĂ© de fin de contrat prĂ©vue Ă  l’article R. 6152-375 du code de la santĂ© publique est Ă©gal Ă  10 % du total des Ă©moluments bruts visĂ©s au 1° de l’article R. 6152-355 du mĂȘme code, dus au titre du contrat en cours. Cette indemnitĂ© n’est pas soumise Ă  cotisations IRCANTEC. Dans le cas oĂč le praticien contractuel bĂ©nĂ©ficie d’émoluments bruts annuels supĂ©rieurs de 30 % au seuil minimum prĂ©vu Ă  l’annexe XX de l’arrĂȘtĂ© du 15 juin 2016 susvisĂ©, cette indemnitĂ© n’est pas attribuĂ©e. » Le diable se cache dans les dĂ©tails, quel est ce montant minimum qu’il ne faudra pas dĂ©passer de 30% ? Il est aujourd’hui d’un montant de 39 396 €, 30% de dĂ©passement cela signifie que le praticien hospitalier contractuel ne devra pas bĂ©nĂ©ficier de revenus d’un montant supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  51 214, 80 euros bruts soit 4267,90 euros bruts par mois. Or, le salaire d’un praticien contractuel peut aller jusqu’à 6629 euros bruts par mois tout dĂ©pend de l’échelon et de l’anciennetĂ©. Les praticiens qui sont venus me consulter bĂ©nĂ©ficiaient de revenus supĂ©rieurs Ă  4267,90 euros bruts par mois. Par exemple, au bout de 2 ans avec l’échelon 9 , leurs revenus sont d’un montant de 5079 euros Ă  plein temps. Aussi, ces nouvelles conditions d’attributions de cette indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© permettront aux HĂŽpitaux de faire d’importantes Ă©conomies. D’autres conditions ont Ă©tĂ© introduites dans ce dĂ©cret qui permettront aux HĂŽpitaux de ne pas payer ces indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© les conditions classiques de l’article L1243-10 du code du travail conclusion d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou rupture anticipĂ©e Ă  l’initiative du salariĂ© ou pour faute grave une condition ajoutĂ©e par l’arrĂȘtĂ© du 5 fĂ©vrier 2022 prĂ©citĂ© Lorsque le praticien est inscrit sur la liste d’aptitude au concours national de praticien hospitalier des Ă©tablissements publics de santĂ© et qu’il ne postule pas sur un poste ouvert dans son Ă©tablissement et dans sa spĂ©cialitĂ©. Quand est-ce que le dĂ©cret s’applique et quelles sont les praticiens encore soumis Ă  l’ancien statut ? Les contrats soumis Ă  l’ancien statut sont ceux conclus avant le 7 fĂ©vrier 2022 date de publication du dĂ©cret. Pour ces derniers, les praticiens contractuels hospitaliers ont tous droit Ă  l’indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© quelque soit leurs revenus. Aussi, si vous avez conclu plusieurs contrats de praticiens contractuels avant cette date, il est encore temps d’agir surtout si ces contrats datent de moins de 4 ans, par exemple, vous avez conclu plusieurs contrats durant 4 ans Ă  compter du mois de mars 2018, il faut agir vite et rĂ©clamer vos indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© si elles ne vous ont pas Ă©tĂ© versĂ©es. La prescription commencera en janvier 2019, pour expirer le 31 dĂ©cembre 2023 Ă  minuit. Conclusion. On pourrait penser que les HĂŽpitaux sont les grands gagnants de cette rĂ©forme passĂ©e inaperçue. Ces indemnitĂ©s de prĂ©caritĂ© ont pour but d’indemniser une situation prĂ©caire et de dissuader les recours abusifs aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Cette rĂ©forme ne dissuadera pas les HĂŽpitaux Ă  recourir Ă  de tels contrats. Il suffira pour eux de rĂ©munĂ©rer leurs praticiens contractuels un peu au dessus du seuil permettant de prĂ©tendre Ă  de telles indemnitĂ©s et le tour est jouĂ©. MĂȘme si cette rĂ©forme permet de faire des Ă©conomies Ă  l’HĂŽpital, en rĂ©alitĂ©, ce dernier est bien le grand perdant, de moins en moins de mĂ©decins voudront travailler Ă  l’HĂŽpital avec de tels contrats qui deviendront encore plus frĂ©quents et sans indemnisation de la situation de prĂ©caritĂ© dans lesquels ces contrats les placent l’impossibilitĂ© de contracter des crĂ©dits constituent une prĂ©caritĂ© notamment. Comme c’est un sujet super sensible, je la tente les gars vous savez c’qu’on dit Ă  une femme qu’a dĂ©jĂ  les deux yeux au beurre noir ? – Elle est terrible celle-lĂ  ! – on lui dit plus rien on vient dĂ©jĂ  d’lui expliquer deux fois ! ». Ces propos ont Ă©tĂ© tenus par l’humoriste TEX, animateur Ă  l’époque de l’émission les Z’amours », durant l’émission sur C8 C’est que de la tĂ©lĂ© ! », le 30 novembre 2017. Ils ont fait un tollĂ© » mais dans le mauvais sens du terme, cet humour » sexiste n’est pas passĂ© et ne passe plus. Quelques jours aprĂšs l’animateur, se vante auprĂšs d’un de ses collĂšgues d’avoir fait son petit buzz ».Par ailleurs, il a une attitude dĂ©placĂ©e, Ă  l’égard d’une candidate, lors du tournage de son Ă©mission, lui demandant, Ă  plusieurs reprises, la frĂ©quence des rapports sexuels avec son compagnon. L’animateur est licenciĂ© pour faute grave. Il conteste ce licenciement devant le Conseil de Prud’hommes qui rejette sa demande, il interjette appel, la Cour d’appel confirme le jugement du Conseil de Prud’hommes. Il dĂ©cide alors de se pourvoir en cassation estimant que l’arrĂȘt de la Cour d’appel aurait dĂ» annuler son licenciement ou Ă  tout le moins le considĂ©rer comme dĂ©pourvu de cause et sĂ©rieuse. Au soutien de son pourvoi, il invoque la libertĂ© d’expression article 10 de la CEDH ainsi que l’article L1121-1 du code du travail. Il considĂšre ne pas avoir abusĂ© de sa libertĂ© d’expression en utilisant ce trait d’humour » en sa qualitĂ© d’humoriste. Pour ce qui est de la banalisation des faits qu’il a exprimĂ© auprĂšs de collĂšgues, Tex estime que ces propos ont Ă©tĂ© tenus dans un cercle restreint, en off » sans publicitĂ© et n’aurait jamais dĂ» motiver son licenciement pour faute grave. La Cour de cassation a rendu son arrĂȘt le 20 avril 2022 Pourvoi n° J accompagnĂ© d’un communiquĂ© explicatif. Elle rejette le pourvoi de l’animateur en reconnaissant que l’employeur s’est ingĂ©rĂ© dans l’exercice du droit Ă  la libertĂ© d’expression de ce salariĂ©. Toutefois, le juge doit vĂ©rifier si une telle ingĂ©rence est nĂ©cessaire dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, et, pour ce faire, d’apprĂ©cier la nĂ©cessitĂ© de la mesure au regard du but poursuivi, son adĂ©quation et son caractĂšre proportionnĂ© Ă  cet objectif. A premiĂšre vue, il est lĂ©gitime de s’étonner comment un employeur peut-il sanctionner un salariĂ© qui a tenu des propos sexistes sur une autre chaĂźne et non dans le cadre de son travail d’animateur mais en qualitĂ© d’humoriste ? L’explication est donnĂ©e par la Cour de cassation dans son contrat de travail, qu’il se devait de respecter, une clause y figurait par laquelle l’animateur s’engageait Ă  respecter l’ensemble des dispositions du cahier des missions et des charges de France 2 et de la Charte des antennes de France TĂ©lĂ©visions et notamment le respect des droits de la personne », comme constituant une des caractĂ©ristiques majeures de l’esprit devant animer les programmes des chaĂźnes publiques de tĂ©lĂ©vision » tandis que la clause figurant Ă  l’article du contrat prĂ©cisait que toute atteinte Ă  ce principe par Tex, qu’elle se manifeste Ă  l’antenne ou sur d’autres mĂ©dias, constituerait une faute grave permettant Ă  Sony Pictures TĂ©lĂ©vision Production, dĂšs que celle-ci en serait informĂ©e, de rompre immĂ©diatement le contrat ». En outre, la Charte de France TĂ©lĂ©visions est claire, il ne sera pas tolĂ©rĂ© des propos risquant d’exposer une personne ou un groupe de personnes Ă  la haine ou au mĂ©pris, notamment pour des motifs fondĂ©s sur le sexe . La Cour de cassation prĂ©cise par ailleurs le contexte particulier lorsque Tex a tenu ces propos l’actualitĂ© mĂ©diatique, le mouvement MeeToo et BalanceTonPorc ainsi que la volontĂ© gouvernementale de lutter contre les violences Ă  l’égard des femmes. La banalisation des propos Ă  la suite de la diffusion de cette Ă©mission Ă  une heure de grande Ă©coute est Ă©galement soulignĂ©e et condamnĂ©e ». Il convient tout de mĂȘme de relever que seul le contexte est dĂ©crit, ce dernier n’est pas le fondement juridique de cet arrĂȘt. Ce qui justifie le licenciement pour faute grave, c’ est la violation d’une clause du contrat de travail par l’animateur. Pour la Cour de cassation, le licenciement poursuivait un but lĂ©gitime de lutte contre les discriminations Ă  raison du sexe et les violences domestiques et celui de la protection de la rĂ©putation et des droits de l’employeur, a exactement dĂ©duit, compte tenu de l’impact potentiel des propos rĂ©itĂ©rĂ©s du salariĂ©, reflĂ©tant une banalisation des violences Ă  l’égard des femmes, sur les intĂ©rĂȘts commerciaux de l’employeur, que cette rupture n’était pas disproportionnĂ©e et ne portait donc pas une atteinte excessive Ă  la libertĂ© d’expression du salariĂ© ». En conclusion, Tex aurait mieux fait de ne pas tenter ce qu’il qualifie de trait d’humour qui aurait sans doute Ă©tĂ© tolĂ©rĂ©, il y a 30 ans, dans un contexte plus patriarcal » et oserais-je Ă©crire masculiniste grivois ». De plus, il y a 30 ans, la clause de respect des droits des personnes » insĂ©rĂ©e dans son contrat de travail n’aurait pas existĂ©e. Le temps des blagues » sexistes glorifiĂ©es et tolĂ©rĂ©es est rĂ©volu et tant mieux pour les femmes et pour l’humour qui mĂ©rite mieux que ces propos grossiers et lourdauds. Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© dans les Echos Judiciaires Girondins n°6920 du mois de Mai 2022. PrĂ©cision utile La loi considĂšre aujourd’hui que le harcĂšlement sexuel est constituĂ© par la tenue de propos sexistes de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e article 1153-1 du code du travail La convention de forfait en heures, hebdomadaire ou mensuelle permet Ă  l’employeur une gestion simplifiĂ©e du temps de travail des cadres en prĂ©voyant de rĂ©munĂ©rer un forfait d’heures mensuel ou annuel. Ces conventions sont gĂ©nĂ©ralement conclues avec les salariĂ©s cadres bĂ©nĂ©ficiant d’une grande autonomie dans leur travail ne comptant pas leurs heures
 et n’étant pas soumis aux horaires collectifs de l’entreprise. Elles sont strictement rĂ©glementĂ©es. Cette petite foire aux questions pour en savoir plus sur cette convention de forfait. Qu’est-ce que c’est qu’une convention de forfait dont on entend si souvent parler ? La convention de forfait est dĂ©finie dans le Code du travail. L’article L3121-53 du Code du travail permet Ă  l’employeur de forfaitiser le temps de travail en heures ou en jours. Il est prĂ©cisĂ© Ă  l’article L3121-54 du Code du travail que le forfait en heures est hebdomadaire ou annuel. Le forfait en jour est annuel. Les conventions de forfait en heures sur l’annĂ©e sont rĂ©servĂ©es aux cadres dont la nature des fonctions ne les conduit pas Ă  suivre l’horaire collectif applicable au sein de l’atelier, du service ou de l’équipe auquel ils sont intĂ©grĂ©s ainsi qu’aux salariĂ©s qui disposent d’une rĂ©elle autonomie dans l’organisation de leur emploi. Aussi, les salariĂ©s ayant conclu une convention en forfait en jours la plus souvent conclue ne sont pas soumis Ă  la durĂ©e quotidienne maximale de travail effectif, aux durĂ©es hebdomadaires de travail ainsi qu’à la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire. Quelles sont les conditions de validitĂ© de la convention de forfait ? Les conventions de forfait doivent avoir Ă©tĂ© mises en place par un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, Ă  dĂ©faut, par une convention ou un accord de branche. La convention de forfait doit ĂȘtre acceptĂ©e par le salariĂ©, l’article L3121-55 du code du travail dispose La forfaitisation de la durĂ©e du travail doit faire l’objet de l’accord du salariĂ© et d’une convention individuelle de forfait Ă©tablie par Ă©crit. ». En outre, l’employeur doit contrĂŽler la charge du travail d’un salariĂ© qui a conclu une convention de forfait. article L3121-59 du Code du travail Quelle est la consĂ©quence juridique d’une non-signature d’un contrat de travail prĂ©voyant une convention individuelle de forfait ? Dans l’hypothĂšse oĂč le salariĂ© n’a pas signĂ© une convention individuelle de forfait et que l’employeur applique le forfait sans son accord, la convention de forfait lui est inopposable. En effet, mĂȘme si le principe de la convention de forfait est Ă©crit dans un accord collectif, l’accord du salariĂ© reste requis pour que la convention de forfait soit valable. 10 mars 2004 n° La convention de forfait en jours mise en Ɠuvre en dehors des conditions imposĂ©es par la loi, ou Ă  dĂ©faut des garanties suffisantes, elle est dĂ©clarĂ©e nulle 14 dĂ©cembre 2016, n° En cas de nullitĂ© de leur forfait, le salariĂ© peut revendiquer l’application des rĂšgles de droit commun de dĂ©compte et de rĂ©munĂ©ration de ses heures 29 juin 2011, n° En rĂ©sumĂ©, il pourra solliciter le paiement d’heures supplĂ©mentaires au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale de travail. Quelles sont les consĂ©quences juridiques d’une absence de contrĂŽle de ma charge de travail par mon employeur lorsque je suis soumis Ă  une convention de forfait ? Dans l’hypothĂšse d’une absence de suivi rĂ©gulier de la charge de travail du salariĂ©, la convention de forfait est annulĂ©e et le salariĂ© pourra solliciter le paiement d’heures supplĂ©mentaires au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale de travail. juin 2019, n° La Cour de cassation a jugĂ© dans un arrĂȘt du 17 novembre 2021 Enfin, la cour d’appel a retenu Ă  bon droit que, la clause de forfait en jours Ă©tant nulle, la salariĂ©e pouvait prĂ©tendre Ă  ce que les heures accomplies au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale du travail soient considĂ©rĂ©es comme des heures supplĂ©mentaires et rĂ©munĂ©rĂ©es comme telles, avec une majoration portant sur le salaire de base rĂ©el de la salariĂ©e, et que l’employeur n’était pas fondĂ© Ă  demander que la rĂ©munĂ©ration soit fixĂ©e sur la base du salaire minimum conventionnel. » ArrĂȘt 7 novembre 2021 n° Si je demande l’annulation de ma convention de forfait devant le Conseil de Prud’hommes, comment puis-je dĂ©montrer que j’ai travaillĂ© au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale de travail et que j’ai donc effectuĂ© des heures supplĂ©mentaires ? L’article L3171-4 du Code du travail rappelle les rĂšgles de preuve en matiĂšre d’heures supplĂ©mentaires, le salariĂ© doit dĂ©montrer qu’il a effectuĂ© des heures supplĂ©mentaires et l’employeur, quant Ă  lui, doit justifier les horaires effectivement rĂ©alisĂ©s par le salariĂ©. Ainsi le salariĂ© pourra produire -des agendas avec des tableaux dĂ©comptant les heures supplĂ©mentaires accomplies -des Ă©changes de mails tardifs avec les clients, avec les Ă©quipes -des attestations de clients ou collĂšgues de travail qui attestent des rendez-vous tardifs, ou des rĂ©unions qui s’éternissaient. Il faut savoir qu’en matiĂšre de preuve d’heures supplĂ©mentaires, la jurisprudence a pu considĂ©rer que la preuve ne reposait pas sur le seul salariĂ©. Ainsi, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© qu’une salariĂ©e a censurĂ© une Cour d’appel qui a dĂ©boutĂ© une salariĂ©e de sa demande d’heures supplĂ©mentaires alors qu’elle produisait un tableau trĂšs prĂ©cis de ses horaires de travail sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. La Cour d’appel a considĂ©rĂ© Ă  tort qu’il n’ y avait pas lieu de faire droit aux demandes de la salariĂ©e car elle n’a formĂ© aucune rĂ©clamation antĂ©rieure et qu’elle avait contractuellement toute libertĂ© pour s’organiser, et que les tĂ©moignages produits ne prĂ©cisent pas avec exactitude les horaires effectuĂ©s. En statuant ainsi, la cour d’appel, qui a mis Ă  la charge de la salariĂ©e la preuve des heures supplĂ©mentaires, a violĂ© l’article L. 3171-4 du code du travail Cass. soc., 4 sept. 2019, no F-D Par ailleurs, la Cour de Cassation a prĂ©cisĂ© dans un arrĂȘt rĂ©cent que la charge de la preuve des heures supplĂ©mentaires ne reposait pas sur le seul salariĂ© arrĂȘt du 8 septembre 2021, pourvoi n° Pour dĂ©bouter le salariĂ© de ses demandes en paiement d’un rappel d’heures supplĂ©mentaires, de contreparties en repos et d’une indemnitĂ© pour travail dissimulĂ©, l’arrĂȘt retient que les relevĂ©s d’heures Ă©tablis par l’intĂ©ressĂ© et l’une des attestations qu’il produit constituent des Ă©lĂ©ments suffisamment prĂ©cis pour Ă©tayer la demande. Il relĂšve ensuite, Ă  l’examen des piĂšces produites par l’employeur, des discordances dans les Ă©lĂ©ments fournis par le salariĂ© et la circonstance que la rĂ©alisation d’une des tĂąches confiĂ©es Ă  ce dernier, la coulĂ©e des empreintes, n’avait nĂ©cessitĂ© aucune heure supplĂ©mentaire pour son remplaçant. Il ajoute que ce ne sont pas seulement quelques heures supplĂ©mentaires qui sont revendiquĂ©es par le salariĂ©, mais, de maniĂšre rĂ©guliĂšre, sur une pĂ©riode de presque trois ans, des horaires de travail toujours identiques impliquant un nombre d’heures supĂ©rieur de six heures puis de quatre heures par semaine Ă  la durĂ©e du travail contractuellement fixĂ©e, alors que l’employeur produit des attestations dĂ©montrant que le volume de travail confiĂ© au salariĂ© pouvait ĂȘtre rĂ©alisĂ© pendant la durĂ©e de travail de 39 heures, et que les horaires de travail repris par le salariĂ© dans son tableau comportent manifestement des erreurs et ne sont corroborĂ©s que partiellement par une attestation. Il dĂ©duit de l’ensemble des Ă©lĂ©ments produits de part et d’autre que la preuve d’heures supplĂ©mentaires non rĂ©munĂ©rĂ©es n’est pas rapportĂ©e. 8. En statuant ainsi, alors qu’il ressortait de ses propres constatations, d’une part, que le salariĂ© avait prĂ©sentĂ© Ă  l’appui de sa demande des Ă©lĂ©ments suffisamment prĂ©cis quant aux heures non rĂ©munĂ©rĂ©es qu’il prĂ©tendait avoir accomplies afin de permettre Ă  l’employeur d’y rĂ©pondre et, d’autre part, que celui-ci n’avait fourni aucun Ă©lĂ©ment de nature Ă  justifier les horaires effectivement rĂ©alisĂ©s par le salariĂ©, la cour d’appel, qui a fait peser la charge de la preuve sur le seul salariĂ©, a violĂ© le texte susvisĂ©. » Alors que lundi 15 mars 2022 aujourd’hui, le passe vaccinal est suspendu mais pas l’obligation vaccinale voir le dĂ©cret du 12 mars 2022, publiĂ© le 14 mars et les masques relĂ©guĂ©s dans nos placards, deux conseils de prud’hommes Colmar et Alençon, en rĂ©fĂ©rĂ© ordonnent la rĂ©intĂ©gration de deux salariĂ©es suspendues. – L’ordonnance du 16 fĂ©vrier 2022 du Conseil de Prud’hommes de Colmar. pour la tĂ©lĂ©charger COLMAR ORDONNANCE DE REFERE LES FAITS. Une salariĂ©e, comptable au sein d’un EPHAD depuis 2006, soumise Ă  l’obligation vaccinale, saisit la Conseil de Prud’hommes de Colmar, en rĂ©fĂ©rĂ©, afin d’annuler la suspension de son contrat de travail, d’ordonner la reprise de ses salaires et condamner l’employeur Ă  des rappels de salaires durant la suspension de son contrat de travail. Cette salariĂ©e ne souhaitait pas se faire vacciner, elle avait sollicitĂ© une rupture conventionnelle qui a Ă©tĂ© refusĂ©e. AprĂšs un arrĂȘt de travail pour maladie, le contrat de travail de la salariĂ©e est suspendu. Elle occupait un poste de comptable et n’était pas en contact avec la clientĂšle. Son poste pouvait ĂȘtre exercĂ© dans le cadre du tĂ©lĂ©travail. LA MOTIVATION DU CONSEIL DE PRUD’HOMMES DE COLMAR. Le Conseil de Prud’hommes de Colmar fonde sa dĂ©cision sur les articles L1121-1 atteinte disproportionnĂ©e aux droits et libertĂ©s et L1132-1 du code du travail discrimination, ainsi que le rĂšglement europĂ©en sur le RGPD qui interdit Ă  l’employeur de collecter les donnĂ©es sur la santĂ© de ses salariĂ©s ainsi que le secret mĂ©dical notamment. Il se dĂ©clare compĂ©tent afin de mettre fin Ă  un trouble manifestement illicite. Le Conseil de Prud’hommes prĂ©cise qu’il prend sa dĂ©cision eu Ă©gard Ă  la situation de l’espĂšce une salariĂ©e qui occupe un bureau avec un accĂšs propre, l’employeur aurait pu prendre des mesures afin d’éviter que la salariĂ©e croise des rĂ©sidents dans les couloirs et surtout l’employeur aurait pu mettre en place du tĂ©lĂ©travail pour cette salariĂ©e. La salariĂ©e est reprĂ©sentante du personnel, le Conseil de Prud’hommes relĂšve la situation totalement incongrue dans laquelle la salariĂ©e se trouve en tant que reprĂ©sentante du personnel elle pouvait assister Ă  des rĂ©unions sans justifier de passe vaccinal alors qu’elle ne pouvait pas travailler seule dans son bureau. Un parallĂšle est effectuĂ© avec la dĂ©cision du Tribunal administratif de Lyon qui a annulĂ© la suspension d’un salariĂ©, cuisinier dans un HĂŽpital. A noter que le Conseil de Prud’hommes de Colmar fait rĂ©fĂ©rences aux propos de notre PrĂ©sident sur les non vaccinĂ©s qu’il emmerde » .. nonobstant les rĂ©cents propos avouant que le but n’était que d’importuner les non vaccinĂ©s » Le Conseil de Prud’hommes de Colmar ordonne l’annulation de la suspension de son contrat de travail, la reprise du paiement de ses salaires, la condamnation au paiement de rappels de salaires. -L’ordonnance du 1er mars 2022 du Conseil de Prud’hommes d’Alençon., pour la tĂ©lĂ©charger ALENCON ORDONNANCE DE REFERE LES FAITS La salariĂ©e travaille dans un EPHAD en qualitĂ© d’infirmiĂšre depuis 2014. Elle est soumise Ă  l’obligation vaccinale. En 2015, on lui diagnostique un cancer avec un traitement lourd, elle dĂ©clare avoir mis 4 ans pour Ă©liminer de son corps la chimiothĂ©rapie. A l’audience, elle indique qu’elle s’inquiĂšte des effets secondaires du vaccin et qu’elle Ă©lĂšve sa fille ĂągĂ©e de 16 ans seule. Elle ne souhaite pas se faire vacciner. Elle est suspendue et saisit le Conseil de Prud’hommes afin que cette suspension soit annulĂ©e et pour obtenir sa rĂ©intĂ©gration ainsi que les rappels de salaires sur la suspension. LA MOTIVATION DU CONSEIL DE PRUD’HOMMES D’ALENCON. Elle est plus fragile que celle du Conseil de Prud’hommes de Colmar et repose sur l’interdiction de sanctions pĂ©cuniaires Ă©dictĂ©es par le code du travail sans commission d’une faute
 alors que cette suspension est issue de la loi du 5 aoĂ»t 2021 et qu’il suffit de ne pas ĂȘtre vaccinĂ© pour ĂȘtre suspendu, aussi Ă  mon sens la rĂ©fĂ©rence Ă  cet article n’est pas trĂšs pertinente. Le Conseil de Prud’hommes se fonde aussi sur le libre consentement de la salariĂ©e et le droit de pouvoir refuser un vaccin qui bĂ©nĂ©ficie d’une autorisation conditionnelle. J’ignore si ces ordonnances sont dĂ©finitives ou si elles ont Ă©tĂ© frappĂ©es d’appel. Si tel est le cas, pour celle d’Alençon, la motivation est vraiment trop lĂ©gĂšre pour passer le cap de la Cour d’appel, surtout qu’il s’agit d’une infirmiĂšre, l’obligation vaccinale pourra paraĂźtre Ă©vidente. Le Conseil de Prud’hommes d’Alençon a statuĂ© en Ă©quitĂ© et je dirai mĂȘme en humanitĂ©. Le Conseil de Prud’hommes de Colmar a statuĂ© dans une espĂšce trĂšs particuliĂšre dans laquelle la salariĂ©e soumise Ă  l’obligation vaccinale Ă©tait comptable et non soignante et pas en contact avec le public. Elle a statuĂ© en bon sens », et a statuĂ© en fonction de l’esprit du texte qui Ă©tait d’éviter la propagation du virus. mes remerciements Ă  ma Consoeur Dominique GANTELME, membre du collectif des avocats anti-passe, de m’avoir communiquĂ© ces dĂ©cisions Ce week-end de la fĂȘte de la Toussaint Ă©tait loin d’ĂȘtre mortel, les politiques Ă©taient bien vivants et se sont fait entendre. Vous avez dĂ» le lire, 15 dĂ©partements dont la Gironde ont publiĂ© un communiquĂ© pour dĂ©noncer la politique gouvernementale et pour s’insurger d’instructions note, circulaire, on ne sait pas donnĂ©es Ă  la CAF par le gouvernement les dĂ©partements devront prendre en charge les mĂ©chants soignants suspendus qui ne se sont pas fait vacciner ou les vilains salariĂ©s suspendus Ă©galement qui n’ont pas pu prĂ©senter de passe sanitaire certificat de vaccination, tests covid » nĂ©gatif de moins de 72 heures ou certificat de rĂ©tablissement. Cette prise en charge doit ĂȘtre immĂ©diate sans prendre en compte pour le calcul de l’allocation des revenus des trois derniers mois prĂ©cĂ©dents la demande. Or, pour les dĂ©partements – Ce n’est pas aux dĂ©partements d’assurer cette aide aux suspendus du fait d’une politique sanitaire nationale, ce serait Ă  l’Etat d’assumer – S’ils versent cette aide, ce serait presque une allocation chĂŽmage dĂ©guisĂ©e. – Les suspendus ne correspondent pas aux bĂ©nĂ©ficiaires habituels du RSA, ils ont un emploi qu’ils ne peuvent plus exercer du fait de leur suspension, ils ne s’inscriront pas dans une politique d’insertion – Il n’est pas admissible que les suspendus » soit pris en charge tout de suite sans qu’il ne soit tenu compte des trois derniers mois de revenus. Les dĂ©partements ont interpellĂ© le Premier Ministre. Ils n’ont pas Ă©crit ou dit qu’ils ne verseront pas le RSA aux non-vaccinĂ©s comme on a pu le lire. Cependant, leur communication a Ă©tĂ© si dĂ©sastreuse que le message n’est pas passĂ©, tout ce que la plupart des mĂ©dias ont retenu c’est leur intention de ne pas payer. Il s’agit de s’interroger, les dĂ©partements ont-ils raison ? Peuvent-ils refuser de prendre en charge les personnes privĂ©es d’emploi du fait d’une non vaccination ou d’une non prĂ©sentation du passe sanitaire ? Tout d’abord un petit rappel. Depuis le 5 aoĂ»t 2021, le passe sanitaire est nĂ©cessaire pour travailler dans certains secteurs d’activitĂ© loisirs, restauration, organisation de colloques, transport longue distance notamment sous peine de suspension du contrat de travail. De mĂȘme, les soignants doivent se faire vacciner ou ĂȘtre vaccinĂ©s pour travailler sous peine de suspension de leur contrat de travail Ă©galement. La suspension du contrat de travail signifie une sorte de pause trĂšs dĂ©sagrĂ©able puisque le salariĂ© n’ira plus travailler et ne sera pas payĂ©. Le salariĂ© pourra travailler ailleurs Ă  la condition de ne pas concurrencer dĂ©loyalement son employeur. Le salariĂ© suspendu est privĂ© de travail. Toutefois, il n’est pas licenciĂ©. Il ne peut pas percevoir d’allocations chĂŽmage puisque son contrat n’est pas rompu. La seule solution qui s’offre aux suspendus » ou aux dĂ©missionnaires aprĂšs suspension, c’est de solliciter le bĂ©nĂ©fice du RSA, revenu de solidaritĂ© active dont l’objectif est dĂ©fini Ă  l’article L262-1 du code de l’action sociale et des familles Le revenu de solidaritĂ© active a pour objet d’assurer Ă  ses bĂ©nĂ©ficiaires des moyens convenables d’existence de lutter contre la pauvretĂ© et de favoriser l’insertion sociale et professionnelle. » Le RSA peut-il ĂȘtre demandĂ© par les suspendus » ou les dĂ©missionnaires ? Des conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour bĂ©nĂ©ficier du RSA, elles sont Ă©galement inscrites dans le Code de l’action sociale et des familles. La condition la plus importante est celle inscrite Ă  l’article L262-2 qui exige d’ĂȘtre domiciliĂ© de maniĂšre stable en France et de vivre au sein d’un foyer dont les ressources doivent ĂȘtre infĂ©rieures Ă  un forfait au premier avril 2021, ce forfait est d’un montant de 565,34 euros pour une personne seule, pour une personne en couple d’un montant de 848,01 euros. Le montant augmente avec le nombre d’enfants Ă  charge. L’article R262-13 du Code de l’action sociale et des familles prĂ©cise Il n’est tenu compte ni des ressources ayant le caractĂšre de revenus professionnels ou en tenant lieu mentionnĂ©es Ă  l’article R. 262-12, ni des allocations aux travailleurs privĂ©s d’emploi mentionnĂ©es par les articles L. 5422-1, L. 5423-1 et L. 5424-25 du code du travail, lorsqu’il est justifiĂ© que la perception de ces revenus est interrompue de maniĂšre certaine et que l’intĂ©ressĂ© ne peut prĂ©tendre Ă  un revenu de substitution. » Pour les suspendus » cet article pourra s’appliquer, il ne sera pas tenu compte pour eux des ressources ayant un caractĂšre professionnel puisqu’ils pourront justifier que la perception de ces revenus est interrompue de maniĂšre certaine. Ils pourront justifier Ă©galement ne pas pouvoir prĂ©tendre Ă  un revenu de substitution puisqu’ils n’ont pas droit au chĂŽmage. Si les suspendus » rĂ©unissent toutes les conditions il y en a d’autres nationalitĂ© ou Ăąge par exemple, il n’existe aucune raison qu’ils ne bĂ©nĂ©ficient pas du Revenu de SolidaritĂ© Active. Pour pouvoir continuer de bĂ©nĂ©ficier du versement de cette allocation, ils devront justifier d’avoir respecter les obligations inscrite Ă  l’article L262-28 du code de l’action sociale et des familles, Ă  savoir rechercher un emploi ou entreprendre les actions nĂ©cessaires Ă  une meilleure insertion sociale ou professionnelle. Aussi, le volet insertion ne constitue pas une condition pour bĂ©nĂ©ficier de cette allocation, c’est une condition pour continuer Ă  pouvoir en bĂ©nĂ©ficier. En conclusion Pour des raisons politique pour ne pas Ă©crire politiciennes, les dĂ©partements ne souhaitent pas prendre en charge les suspendus » dans le cadre du RSA. Les dĂ©partements qui s’opposent Ă  cette prise en charges appartiennent Ă  l’opposition et ont dĂ©noncĂ© maladroitement la politique du gouvernement. Hasard du calendrier, la commission mixte paritaire se rĂ©unit le 2 novembre aujourd’hui afin de trouver un compromis sur le projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire qui intĂšgre une prolongation du passe sanitaire notamment. Juridiquement, il n’existe aucune raison qui empĂȘcherait le versement de cette allocation a des salariĂ©s suspendus et mĂȘme il est possible de ne pas tenir compte des revenus des trois mois prĂ©cĂ©dents si les suspendus justifient que la perception de ses revenus est interrompue de maniĂšre certaine et sans pouvoir prĂ©tendre Ă  un revenu de substitution. On peut s’interroger sur les raisons de l’envoi d’une note par le Ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© sur ce point puisque la loi le prĂ©voit, je ne peux pas croire qu’il se permettrait d’adresser des notes sans avoir ouvert un code de l’action sociale et des familles. Pour finir et pour ce qui est de la dĂ©marche d’insertion dans laquelle ne se s’inscrirait pas les suspendus », les dĂ©partements confondent les conditions d’octroi du RSA et les conditions de maintien de cette aide. Pour pouvoir l’obtenir, s’inscrire dans une dĂ©marche de recherche d’emploi oui d’insertion n’est pas nĂ©cessaire. En revanche, pour continuer Ă  en bĂ©nĂ©ficier, il convient de justifier de cette dĂ©marche. Beaucoup de bruit pour rien, ceci d’autant plus que les dĂ©partements ne seront pas submergĂ©s de demandes de prises en charge par les suspendus travaillant dans le monde mĂ©dical, le taux de vaccination Ă©tant trĂšs Ă©levĂ© et les suspensions peu nombreuses selon la dĂ©pĂȘche AFP dĂ©taillant cette affaire. Ci-dessous, mon ITW sur le 19/20 France 3 Aquitaine, reportage de Jean Poustis. La Cour de cassation doit prochainement rendre un arrĂȘt relatif au barĂšme Macron qui a Ă©tĂ© instaurĂ© en 2018. En attendant l’arrĂȘt de la Haute Juridiction, les juridictions du fond continuent de rĂ©sister, la plupart en Ă©cartant le barĂšme et en apprĂ©ciant in concreto le prĂ©judice subi par les salariĂ©s. ÉCLAIRAGE 💡 Le barĂšme Macron » qui plafonne les indemnitĂ©s de licenciement suscite des rĂ©sistances du cĂŽtĂ© des avocats travaillistes et de certaines juridictions. DĂ©couvrez pourquoi âŹ‡ïž Maitre_Bauer syndicatavocats — ActuJuridiqueFR March 14, 2021 Trois rĂ©centes dĂ©cisions ont Ă©tĂ© rendues ces derniers mois – jugement en dĂ©partage du 9 juillet 2021, Conseil de Prud’hommes de Paris 2021 07 09 CPH dĂ©p PARIS – BarĂšme Ă©cartĂ© apprĂ©ciation prej in concreto – arrĂȘt de la Cour d’appel de Grenoble du 30 septembre 2021 grenoble CA 30 septembre 2021 barĂšme macron Ă©carte -jugement du Conseil de Prud’hommes des Sables d’Olonne du 28 juin 2021 qui est intĂ©ressant car il Ă©carte le barĂšme Macron du fait de son inconventionnalitĂ© Jugement CPH LSDO, 28 juin 2021 – RG 19 000 53 – rejet bareme indemnisation La semaine est celle du Pass Sanitaire et de l’obligation vaccinale des professionnels de santĂ©, en effet, le projet de loi relatif Ă  la crise sanitaire projet de loi 19 07 2021° a Ă©tĂ© examinĂ© lundi 19 juillet par le Conseil des Ministres et le Conseil d’Etat a rendu son avis Avis CE sur pass sanitaire, Mardi 20 et Mercredi 21 juillet, il s’agira pour l’AssemblĂ©e Nationale de dĂ©battre sur le projet de loi, Jeudi 22 et Vendredi 23, le SĂ©nat sera saisi. Il y aura sans doute une saisine du Conseil Constitutionnel avant que le texte ne soit promulguĂ©. J’ai publiĂ© un premier billet sur le Pass sanitaire et licenciement ou comment sauver la libertĂ© d’entreprendre. L’avant projet de loi prĂ©voyait en effet une possibilitĂ© pour l’employeur de licencier un salariĂ© travaillant dans certains secteurs d’activitĂ©s listĂ©es si ce dernier ne justifiait pas d’un pass sanitaire soit le certificat de vaccination, soit un test PCR nĂ©gatif, soit un certificat de rĂ©tablissement. Un arrĂȘt d’activitĂ© non rĂ©munĂ©rĂ© pouvait ĂȘtre ordonnĂ©, une suspension du contrat de travail et si cet arrĂȘt Ă©tait de deux mois, un licenciement pouvait ĂȘtre ordonnĂ©. Le projet de loi prĂ©sentĂ© au conseil des Ministres reprend ces dispositions, il distingue les salariĂ©s ou agent de l’Etat soumis Ă  une obligation vaccinale, des salariĂ©s non soumis Ă  cette obligation mais devant justifier d’un test PCR nĂ©gatif ou d’un justificatif de vaccination ou encore d’un certificat de rĂ©tablissement, du fameux pass sanitaire & Pour les personnels de santĂ© qui sont soumis Ă  une obligation vaccinale, les dispositions lĂ©gales et l’avis du Conseil d’Etat –Sur l’obligation vaccinale, sans surprise, le Conseil d’Etat considĂšre que le lĂ©gislateur peut mettre en place une obligation vaccinale si cette obligation poursuit un but lĂ©gitime et n’est pas disproportionnĂ©e par rapport au but recherchĂ©. Pour le Conseil d’Etat, l’obligation vaccinale rĂ©pond un besoin social impĂ©rieux notamment il reprend la dĂ©cision de la CEDH Vavricka c. RĂ©publique tchĂšque, du 8 avril 2021 – Sur le contrĂŽle de l’employeur et le licenciement, le projet de loi dispose Lorsqu’une personne soumise Ă  l’obligation prĂ©vue au I de l’article 5 obligation de se faire vacciner, personnel mĂ©dical ne prĂ©sente pas les justificatifs, certificats ou rĂ©sultats mentionnĂ©s au I de l’article 6 ou, jusqu’au 15 septembre 2021, au 1° du I, Ă  son employeur, ce dernier lui notifie le jour mĂȘme, par tout moyen, la suspension de ses fonctions ou de son contrat de travail. Cette suspension, qui s’accompagne de l’interruption du versement de la rĂ©munĂ©ration, prend fin dĂšs que l’intĂ©ressĂ© produit les justificatifs requis. La personne est convoquĂ©e Ă  un entretien qui a lieu au plus tard dans un dĂ©lai de cinq jours suivant la suspension afin d’examiner avec elle les moyens de rĂ©gulariser sa situation. Le fait de ne plus pouvoir exercer son activitĂ© pendant une durĂ©e supĂ©rieure Ă  deux mois en raison du non-respect de l’obligation de prĂ©sentation des documents mentionnĂ©s au prĂ©cĂ©dent alinĂ©a peut ĂȘtre un motif spĂ©cifique justifiant la cessation dĂ©finitive des fonctions ou la rupture du contrat de travail . Le Conseil d’Etat n’émet aucune rĂ©serve, si ce n’est qu’il prĂ©conise au gouvernement de prĂ©voir une prĂ©sentation de ces documents sous une forme qui ne permettra pas Ă  la personne chargĂ©e du contrĂŽle de connaĂźtre l’origine de l’immunisation. Le but Ă©tant de prĂ©server le secret mĂ©dical et la vie privĂ©e du salariĂ©. Mais est-ce vraiment suffisant pour garantir le secret mĂ©dical et la vie privĂ©e du salariĂ© ? En effet, ces dispositions s’appliquent aux salariĂ©s qui doivent ĂȘtre vaccinĂ©s obligatoirement le personnel mĂ©dical, l’origine de l’immunisation ne sera que la vaccination ou un certificat de rĂ©tablissement, le secret sera un secret de polichinelle et l’employeur se doutera de l’origine de l’immunisation. Il aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable que ce soit autre intervenant soumis au secret mĂ©dical qui contrĂŽle. Or, le Conseil d’Etat n’est pas choquĂ© » par la disposition qui prĂ©cise que Les employeurs sont chargĂ©s de contrĂŽler le respect de l’obligation prĂ©vue au I de l’article 5 par les personnes placĂ©es sous leur responsabilitĂ©. ». Au contraire, il approuve le contrĂŽle des employeurs et la possibilitĂ© de les sanctionner s’il ne respecte pas leur obligation de contrĂŽler les salariĂ©s ou agent de l’état En second lieu, alors que le projet de loi prĂ©voit de sanctionner les employeurs qui ne contrĂŽleraient pas que leurs personnels concernĂ©s respectent l’obligation vaccinale cf. point 21,le Conseil d’Etat estime nĂ©cessaire d’établir expressĂ©ment cette obligation de contrĂŽle. Le Conseil d’Etat insiste sur les dispositions de l’OIT et le fait de mettre en place une procĂ©dure contradictoire avant le licenciement des salariĂ©s, d’oĂč l’entretien mis en place dans les cinq jours suivants la suspension. A noter que la suspension du contrat de travail peut s’effectuer par tous moyens », si cette suspension est notifiĂ©e oralement il sera compliquĂ© de dĂ©compter les cinq jours Ă  respecter pour l’organisation de l’entretien prĂ©alable. La suspension non rĂ©munĂ©rĂ©e est possible selon le Conseil d’Etat Ă  partir du moment oĂč le salariĂ© en est averti et peut se dĂ©fendre et rĂ©gulariser. Pour les agents publics, le Conseil d’Etat reprend le projet de loi qui aurait dĂ» soumettre les dispositions pour avis au Conseil Commun de la fonction publique. & Pour les salariĂ©s non soumis Ă  une obligation vaccinale et donc soumis Ă  un pass sanitaire travaillant dans les secteurs d’activitĂ©s Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article 1er du projet de loi devant par consĂ©quent justifier d’un test PCR nĂ©gatif , d’un certificat de vaccination ou d’un certificat de rĂ©tablissement. Le Conseil d’Etat estime que le fait d’imposer la dĂ©tention du passe sanitaire » Ă  l’ensemble des professionnels et bĂ©nĂ©voles intervenant dans les lieux, Ă©tablissements, services et Ă©vĂšnements oĂč le dispositif trouvera Ă  s’appliquer ne porte pas une atteinte disproportionnĂ©e Ă  la libertĂ© d’exercice de leur activitĂ© professionnelle par les intĂ©ressĂ©s. » Comme pour les salariĂ©s soumis Ă  une obligation vaccinale, les salariĂ©s travaillant dans des secteurs d’activitĂ©s Ă©numĂ©rĂ©s la plupart du temps en contact avec le public devront pouvoir justifier d’un pass sanitaire auprĂšs de leur employeur, Ă  dĂ©faut, il pourra y avoir une cessation d’activitĂ© et un licenciement au bout de deux mois d’inactivitĂ©, le projet de loi devant introduire un nouveau motif de licenciement qui sera pour cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. En conclusion en matiĂšre de licenciement et pass sanitaire, le Conseil d’Etat valide toutes les dispositions du projet de loi ou presque alors qu’il aurait fallu sans doute mener une rĂ©flexion plus approfondie sur le contrĂŽle le plus adaptĂ© de ce pass sanitaire. L’employeur ne semble pas ĂȘtre l’acteur idĂ©al pour effectuer ce contrĂŽle et s’immiscer dans la vie privĂ©e du salariĂ©. De mĂȘme, ce pass Ă©tait-il vraiment nĂ©cessaire et indispensable Ă  la mise en Ɠuvre de la politique de santĂ© publique au sein de l’entreprise ? L’atteinte Ă  la libertĂ© de travail du salariĂ©, Ă  sa vie privĂ©e, au secret mĂ©dical est-elle rĂ©ellement proportionnĂ©e au but recherchĂ© ? Est-ce que ces dispositions ne tendront-elles pas les relations sociales dans les entreprises en exigeant des employeurs d’ĂȘtre policiers sous peine de sanctions pĂ©nales de leurs salariĂ©s et en les plaçant dans une position bien dĂ©licate ? N’aurait-il Ă©tĂ© pas plus judicieux de confier cette mission de contrĂŽle Ă  d’autres acteurs telle que la mĂ©decine du travail ? La suspension du contrat de travail sans rĂ©munĂ©ration est ce une sanction proportionnĂ©e au but recherchĂ© ? Et le licenciement automatique aprĂšs deux mois d’activitĂ©, est-ce proportionnĂ© par rapport Ă  une dĂ©cision personnelle du salariĂ© de ne pas souhaiter se faire vacciner ou faire un test tous les jours qui risque d’ĂȘtre onĂ©reux ? Beaucoup de questions restent en suspens et comme dans mon billet prĂ©cĂ©dent, il est ahurissant que la fermetĂ© du gouvernement s’exerce qu’à l’égard d’une seule partie au contrat de travail, le salarié  alors qu’à l’époque oĂč il n’y avait pas de vaccin, une pĂ©nurie de masques, le MinistĂšre du travail ne diffusait que des questions rĂ©ponses et des effets d’annonces dans la presse Ă  l’égard des employeurs qui ne respectaient pas les mesures relatives tĂ©lĂ©travail ou celles relatives au protocole sanitaire, mesures rappelons le destinĂ©es Ă  prĂ©server la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du salariĂ© et pas seulement mesures permettant aussi de lutter contre la propagation du virus. En mettant en oeuvre ce contrĂŽle du pass sanitaire par l’employeur, il existe des risques de discrimination au sein de l’entreprise entre les vaccinĂ©s et non vaccinĂ©s
 En outre est-ce opportun de donner ce pouvoir Ă  l’employeur ? Certains pourront peut ĂȘtre abuser de ce pouvoir et ĂȘtre trĂšs rigides face Ă  un salariĂ© avec qui il existait dĂ©jĂ  des difficultĂ©s pour le licencier s’il ne fournit pas son pass sanitaire. Comme dĂ©jĂ  indiquĂ©, il aurait Ă©tĂ© heureux que la mĂ©decine du travail soit chargĂ© de ce contrĂŽle. La messe n’est pas encore dite, attendons les dĂ©bats Ă  l’assemblĂ©e nationale et la dĂ©cision du Conseil Constitutionnel. EspĂ©rons que cette institution fasse preuve de plus de courage que le Conseil d’Etat. Je me risque Ă  Ă©crire sur le pass sanitaire et les dispositions annoncĂ©es dans l’avant projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire avant_PJL_sanitaire_transmis_au_CE qui doivent ĂȘtre examinĂ©es demain lundi 19 juillet 2021 par le conseil des Ministres et plus particuliĂšrement celle qui concerne le droit du travail. J’éviterai de me placer sur le terrain des anti-vaccin ou pro-vaccin. Je suis juriste et me contenterai de me placer sur un terrain que je maĂźtrise, le droit, la mĂ©decine Ă©tant pour moi inconnue. Une disposition a particuliĂšrement retenue mon attention tant elle porte atteinte au droit au respect de la vie privĂ©e du salariĂ©, au secret mĂ©dical et Ă  la libertĂ© de travailler. L’article 1er prĂ©cise qu’il y a lieu de subordonner Ă  la prĂ©sentation d’un pass sanitaire soit un justificatif de vaccination, soit un rĂ©sultat nĂ©gatif au test de dĂ©pistage virologique l’accĂšs Ă  certains lieux , Ă©tablissements et Ă©vĂ©nements publics. Il ajoute A dĂ©faut de prĂ©senter Ă  leur employeur Ă©tablissement accueillant du public ERP notamment et bien d’autres, les Ă©tablissements sont Ă©numĂ©rĂ©s dans le texte les documents mentionnĂ©s en 1° et 2° soit le test soit justificatif de vaccination, les salariĂ©s ne peuvent plus exercer l’activitĂ© mentionnĂ©e Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. Le fait pour un salariĂ© de ne plus pouvoir exercer pendant une pĂ©riode de plus de deux mois en application du prĂ©sent alinĂ©a justifie son licenciement » En rĂ©sumĂ©, un employeur pourra demander Ă  un salariĂ© de ne plus exercer son activitĂ© s’il ne prĂ©sente pas son pass sanitaire. S’il est absent pendant deux mois, son licenciement sera automatique et justifiĂ©, sur quel motif, le texte ne nous le dit pas, sur les rĂ©seaux sociaux il a Ă©tĂ© question d’un licenciement sui generis
 se pourrait ĂȘtre aussi un licenciement pour absences dĂ©sorganisant l’entreprise et l’obligeant Ă  pourvoir Ă  titre dĂ©finitif au poste du salariĂ© absent. Cet avant projet de loi interroge. Le gouvernement, jusqu’ici Ă©tait plutĂŽt mou » quant aux respects des mesures sanitaires au sein de l’entreprise. Les gestes barriĂšres, le tĂ©lĂ©travail, le port du masque, les sensibilisations Ă  la vaccination ou au dĂ©pistage ne sont que des recommandations pas sanctionnables Ă  moins que le rĂšglement intĂ©rieur de l’entreprise ne le prĂ©voit. L’entreprise qui ne respectait pas ces recommandations ne risquait pas grand chose, il n’est pas certain que les contrĂŽles de l’inspection du travail Ă©taient si frĂ©quents en l’absence de sanctions. Les salariĂ©s quant Ă  eux auraient pu agir contre le manquement de l’employeur de prĂ©server leur santĂ© et sĂ©curitĂ©, mais comment pouvaient-ils prouver par exemple qu’ils ont contractĂ© le covid Ă  leur travail et du fait du non respect par l’employeur de ces mesures de sĂ©curitĂ© sanitaire ? Alors qu’il aurait Ă©tĂ© sans doute judicieux de transformer ces recommandations en obligations, l’exĂ©cutif prĂ©fĂšre prĂ©server la sacro-sainte libertĂ© d’entreprendre et sanctionner la partie la plus faible du contrat de travail le salariĂ©. Si ce dernier ne justifie pas de son pass sanitaire, il ne pourra pas exercer son activitĂ© et s’il persiste dans son refus de se soumettre aux tests virologiques qui seront bientĂŽt payants ou de se faire vacciner et que son absence est d’une durĂ©e de deux mois, la porte sera grande ouverte. L’employeur n’aura mĂȘme pas Ă  justifier d’un quelconque motif, il lui suffira d’écrire que le salariĂ© ne pouvait pas exercer son activitĂ© puisqu’il ne justifiait pas d’un test nĂ©gatif ou encore d’ĂȘtre vaccinĂ© et qu’il Ă©tait absent durant deux mois. Ce texte est critiquable – il fait peser sur les acteurs privĂ©s employeurs la charge d’un contrĂŽle qui devrait ĂȘtre public et rĂ©servĂ© Ă  l’Etat. L’employeur a un pouvoir de direction sur ses salariĂ©s, il n’a pas de pouvoir de police, cette fonction devant ĂȘtre rĂ©servĂ©e Ă  des personnes habilitĂ©es. –il porte atteinte Ă  la libertĂ© de travail du salariĂ©, de quel droit empĂȘche-t-on le salariĂ© de travailler au motif qu’il ne prĂ©sente pas son pass sanitaire ? Il existe des atteintes » Ă  la libertĂ© de travailler qui sont l’insertion par exemple d’une clause de non-concurrence dans un contrat de travail, encore faut-il pour qu’elle soit valide qu’elle soit limitĂ©e dans l’espace, dans le temps et que le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie d’une contrepartie financiĂšre puisqu’il est empĂȘchĂ© de travailler. Se pose la question de la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© en arrĂȘt d’activitĂ© car il ne prĂ©sente pas son pass sanitaire. Les employeurs seront confrontĂ©s Ă  des situations ubuesques ils diront aux salariĂ©s de ne plus travailler et devront les rĂ©munĂ©rer un peu comme le prĂ©avis non travaillĂ© puisque ce ne sont pas les salariĂ©s qui sont Ă  l’initiative de cet arrĂȘt d’activitĂ©. L’impossibilitĂ© d’exercer son activitĂ© n’est pas prĂ©vue par le code du travail. Non seulement les employeurs seront des policiers bĂ©nĂ©voles mais en plus ils devront payer des salariĂ©s Ă  rien faire, ils seront sans doute trĂšs coopĂ©ratifs, n’en doutons pas. Cet arrĂȘt d’activitĂ© pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une suspension du contrat de travail, et l’employeur pourrait ne pas payer les salariĂ©s rĂ©fractaires, comme pour une suspension due Ă  un arrĂȘt de travail
 Ce serait particuliĂšrement discriminatoire et injustifiĂ©, on se dirigerait visiblement vers cette suspension justifiĂ©e par une impossibilitĂ© de travailler, impossibilitĂ© qui tient son origine non pas du fait du salariĂ© mais de l’employeur et de la loi au sens large que l’employeur respectera. –il porte atteinte aussi au droit au respect de la vie privĂ©e du salariĂ© et au secret mĂ©dical. Rappelons que le salariĂ© a droit au respect de sa vie privĂ©e, et que toute atteinte Ă  ce droit doit ĂȘtre proportionnĂ©e au but recherchĂ©. La CEDH a pu juger que l’ingĂ©rence dans la vie privĂ©e en obligeant Ă  la vaccination Ă©tait justifiĂ©e par un objectif lĂ©gitime de santĂ© public. voir arrĂȘt CEDH 8 avril 2021 Vavricka contre RĂ©publique TchĂšque et plus particuliĂšrement son commentaire Questions rĂ©ponses Dans cette espĂšce, il n’était pas question du covid et il s’agissait de la vaccination obligatoire des enfants. Aussi, il n’est pas certain que l’on puisse estimer que l’atteinte Ă  la vie privĂ©e du salariĂ© est proportionnĂ© au but recherchĂ© puisqu’il existe d’autres possibilitĂ© d’atteindre ce but de santĂ© publique notamment en transformant par exemple les recommandations de sĂ©curitĂ© sanitaire en obligations. L’employeur est tenu de respecter la rĂ©glementation relative aux donnĂ©es personnelles RGPD, il ne peut collecter des donnĂ©es de santĂ© du salariĂ© article 9 du RGPD. Or, en sollicitant ces justificatifs, il rĂ©colte ces donnĂ©es personnelles. Pour finir, le secret mĂ©dical est gravement atteint. Dans le cadre des protocoles sanitaires, il a Ă©tĂ© rappelĂ© que l’employeur ne devait pas porter atteinte au secret mĂ©dical, notamment lorsque le salariĂ© se soumettait volontairement Ă  un test de dĂ©pistage, l’employeur ne pouvait pas lui demander le rĂ©sultat de ce test. Le salariĂ© Ă©tait responsabilisĂ©, la confiance Ă©tait la rĂšgle, il Ă©tait bien entendu invitĂ© Ă  s’isoler s’il Ă©tait positif. Avec ce texte qui n’a pas encore Ă©tĂ© adoptĂ© et qui doit subir le contrĂŽle du Conseil d’Etat et certainement du Conseil Constitutionnel, il est utile de le rappeler, on se moque du secret mĂ©dical, l’employeur pourra sans problĂšme avoir connaissance de la santĂ© du salariĂ©, de son Ă©tat de vaccination. C’est inquiĂ©tant. S’il est dĂ©rogĂ© ainsi au secret mĂ©dical, qu’est ce qui empĂȘchera un employeur de demander Ă  son salariĂ© le rĂ©sultat de son check up annuel pour bien vĂ©rifier qu’il est en bonne santĂ© et qu’il continuera Ă  se donner corps et Ăąme ? En conclusion, vous l’avez compris, cet avant projet de loi est dangereux et inquiĂ©tant. Il est dĂ©plorable que l’Etat transfĂšre sur des personnes privĂ©es le contrĂŽle sanitaire qu’il devrait exercer. Pourquoi n’avoir pas mis en place une obligation vaccinale gĂ©nĂ©rale assortie de contrĂŽles et de sanctions ? On me rĂ©pondra parce que les sanctions sont difficiles Ă  mettre en oeuvre 
 Je ne le pense pas. On aurait pu envisager des sanctions pĂ©cuniaires pour les citoyens imposables, telle qu’une augmentation d’impĂŽt ou une amende si le pass vaccinal n’est pas prĂ©sentĂ© sur le site et pour ceux qui sont plus prĂ©caires », un accompagnement social vers une vaccination en utilisant la pĂ©dagogie. Au lieu de mettre en place un obligation vaccinale pour tous qui politiquement serait impopulaire on prĂ©fĂšre un tour de pass pass en mettant en place cette obligation indirectement au prix d’atteintes graves aux libertĂ©s et aux droits fondamentaux. Articles Ă  lire – Vaccination obligatoire sĂ©curitĂ© sanitaire pour tous ou fin des libertĂ©s publiques ? Tribune de Bruno Daugeron La croix – Actu juridique Vaccination, port du masque, quels sont les droits et devoirs des salariĂ©s ? ITW Olivia Dufour du Professeur GrĂ©goire Loiseau – article actuel RH L’avant-projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire crĂ©e une autorisation d’absence pour se faire vacciner et de nouveaux motifs de licenciement article de Florence Mehrez -article Figarovox Passe sanitaire L’obligation vaccinale est-elle contraire au droit du travail ? – article actu CE ITW Quentin Durand-Moreau S’en remettre uniquement Ă  la vaccination risque de poser des problĂšmes Ă  terme » ITW France Info le 21 juillet 2021 sur le passe sanitaire en entreprise Enfin une bonne nouvelle, la Cour d’appel de Paris le 16 mars 2021 Ă©carte le BarĂšme Macron et effectue une analyse in concreto du prĂ©judice. Les juges continuent de rĂ©sister comme je l’ai Ă©crit dans actu-juridique. ÉCLAIRAGE 💡 Le barĂšme Macron » qui plafonne les indemnitĂ©s de licenciement suscite des rĂ©sistances du cĂŽtĂ© des avocats travaillistes et de certaines juridictions. DĂ©couvrez pourquoi âŹ‡ïž Maitre_Bauer syndicatavocats — ActuJuridiqueFR March 14, 2021 Dans cet arrĂȘt, la salariĂ©e est engagĂ©e en 2013, en qualitĂ© de cadre, coordinatrice. Pendant son arrĂȘt de travail, elle est convoquĂ©e Ă  un entretien prĂ©alable Ă  son licenciement. Elle accepte un contrat de sĂ©curisation professionnelle, la rupture est pour motif Ă©conomique. Elle conteste ce licenciement devant le Conseil de Prud’hommes de Bobigny qui considĂšre que le licenciement reposerait sur une cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. La salariĂ©e interjette appel. La Cour d’appel de Paris considĂšre que la rĂ©alitĂ© des difficultĂ©s Ă©conomiques ne peut ĂȘtre retenue. Aucune recherche de reclassement n’a effectuĂ©e selon la Cour d’appel. Cette salariĂ©e bĂ©nĂ©ficie d’une anciennetĂ© de moins de 4 ans d’anciennetĂ© au sein de l’entreprise au moment de son licenciement, le barĂšme Macron prĂ©voit une indemnisation minimum de 3 mois et maximum de 4 mois de salaires bruts. La salariĂ©e est indemnisĂ©e au dessus du plafond et le barĂšme macron est Ă©cartĂ©. Elle obtient 7 mois de salaires bruts, presque le double. La Cour considĂšre que le prĂ©judice de la salariĂ©e est particulier, elle a dĂ©posĂ© de nombreuses candidatures, est ĂągĂ©e de 53 ans au moment de la rupture et a connu des pertes de salaires. Pour lire l’arrĂȘtCA Paris 16 mars 2021 barĂšme Macron Le Conseil de Prud’hommes, souvent appelĂ© par certains le Tribunal des Prud’hommes est une juridiction qui est compĂ©tente pour statuer sur les litiges opposant un salariĂ© Ă  son employeur. En cette pĂ©riode compliquĂ©e, du monde d’aprĂšs, je pensais qu’il Ă©tait bon de revenir sur cette juridiction que certains hĂ©sitent peut-ĂȘtre Ă  saisir s’inquiĂ©tant de la durĂ©e de la procĂ©dure, de son coĂ»t ou encore tout simplement de l’utilitĂ© de la saisine le est-ce que cela en vaut bien la peine ou le jeu en vaut-il la chandelle ?. A la fin de ce billet, le replay du Facebook direct sur le Conseil de Prud’hommes qui a eu lieu sur la page Facebook du Cabinet le 13 juillet 2020. Quand est-ce que l’on peut saisir le Conseil de Prud’hommes ? Vous pouvez saisir le Conseil de Prud’hommes si vous avez un litige avec votre employeur. Par exemple, vous avez Ă©tĂ© licenciĂ© pour faute grave ou pour cause rĂ©elle et sĂ©rieuse et vous souhaitez contester ce licenciement que vous considĂ©rez comme injustifiĂ©. Des heures supplĂ©mentaires n’ont pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©es par votre employeur et ceci malgrĂ© de nombreuses demandes, vous souhaitez qu’il vous les paie. Vous avez Ă©tĂ© engagĂ© Ă  plusieurs reprises par des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e successifs, vous estimez que votre employeur aurait dĂ» vous engager par un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, vous souhaitez saisir le Conseil de Prud’hommes afin d’obtenir une requalification. Vous ĂȘtes autoentrepreneur, vous travaillez toujours pour la mĂȘme SociĂ©tĂ©, vous devez respecter des consignes, vous avez des horaires, vous souhaitez que votre qualitĂ© de salariĂ© soit reconnue, vous avez la possibilitĂ© de saisir la juridiction prud’homale. Cette liste n’est bien entendu pas exhaustive. Vous pouvez lire Ă©galement -Questions frĂ©quentes sur le Conseil de Prud’hommes. -Comment contester un licenciement abusif et Ă  quel prix ? Comment saisir le Conseil de Prud’hommes ? Le Conseil de Prud’hommes se saisit par requĂȘte dĂ©posĂ©e au greffe du Conseil de Prud’hommes en double exemplaires avec les piĂšces. Vous devrez adresser un exemplaire de la requĂȘte et des piĂšces en lettre AR Ă  votre employeur. Avant de saisir le Conseil de Prud’hommes, il convient d’écrire une lettre Ă  votre employeur afin de lui proposer le rĂšglement amiable du litige. Vous pouvez lire aussi mon billet –ModĂšle de requĂȘte Prud’hommes Est-ce l’avocat est obligatoire pour saisir le Conseil de Prud’hommes ? L’avocat n’est pas obligatoire pour saisir le Conseil de Prud’hommes vous pouvez vous dĂ©fendre seul ou assistĂ© d’un dĂ©fenseur syndical. Il est vivement conseillĂ© de se faire assister soit par un dĂ©fenseur syndical ou par un avocat. Le droit du travail est de plus en plus complexe, la loi change souvent, la jurisprudence Ă©volue trĂšs vite. La complexitĂ© du droit du travail explique qu’il est compliquĂ© aujourd’hui de se dĂ©fendre seul. Mon salaire n’est pas payĂ©, je suis prĂ©caire, je n’ai pas mes documents de rupture, comment puis je faire pour que mon affaire soit rapidement examinĂ©e ? Vous avez la possibilitĂ© de saisir le Conseil de Prud’hommes en rĂ©fĂ©rĂ© c’est-Ă -dire en urgence si aucune contestation sĂ©rieuse n’existe aucun problĂšme juridique particulier ou dĂ©bat sur le salaire dĂ», le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s est celui de l’évidence. L’examen de votre dossier sera rapide, Ă  Bordeaux, le Conseil de Prud’hommes en rĂ©fĂ©rĂ© examine le dossier dans les quinze jours suivant le dĂ©pĂŽt de votre requĂȘte. Lire aussi –le rĂ©fĂ©rĂ© devant le Conseil de Prud’hommes. Comment se dĂ©roule la procĂ©dure devant le Conseil de Prud’hommes ? Elle se dĂ©roule la plupart du temps en trois Ă©tapes –l’audience devant le Bureau de conciliation et orientation Ă  cette audience, le Conseil de Prud’hommes essaiera de concilier les parties. Un PV de conciliation pourra ĂȘtre signĂ©, si tel n’est pas le cas, les parties passeront Ă  la deuxiĂšme Ă©tape –la mise en Ă©tat une date de mise en Ă©tat Ă  l’audience de conciliation sera fixĂ©e pour le dĂ©fendeur gĂ©nĂ©ralement afin de lui permettre de rĂ©pliquer Ă  la requĂȘte du demandeur le salariĂ© dans la majoritĂ© des cas. Puis diffĂ©rentes dates de mises en Ă©tat seront fixĂ©es durant lesquelles la juridiction vĂ©rifiera si le dossier est prĂȘt pour ĂȘtre examinĂ© par le conseil de prud’hommes. –l’audience de jugement le conseil de prud’hommes aprĂšs plusieurs mises en Ă©tat fixera le dossier pour que ce dernier soit plaidĂ© par les avocats ou exposĂ©s par les justiciables. Lors de cette audience, le demandeur son avocat prendra la parole en premier afin d’exposer les demandes et les arguments. Puis le dĂ©fendeur, gĂ©nĂ©ralement l’employeur par l’intermĂ©diaire de son avocat rĂ©pliquera. Le sentiment des salariĂ©s est souvent que l’employeur a eu la parole en dernier et que par consĂ©quent il aurait eu le dernier mot et que les conseillers n’ont retenu que son argumentation. Or, aprĂšs l’audience, les conseillers se rĂ©unissent et examinent le dossier papier, en discute et ne statue pas sur les derniĂšres paroles. Cette impression d’audience est normale, cependant il faut ĂȘtre rassurĂ© ce n’est qu’une impression et un sentiment. La parole est donnĂ©e en dernier Ă  l’employeur, c’est la procĂ©dure, c’est lui qui a Ă©tĂ© mis en justice », il est dĂ©fendeur et dans le cadre d’une action en justice le demandeur qui demande parle en premier et le dĂ©fendeur qui se dĂ©fend rĂ©pond. Le dĂ©libĂ©rĂ© la dĂ©cision n’est pas donnĂ©e le jour de l’audience, l’affaire est mise en dĂ©libĂ©rĂ© pour laisser le temps au Conseil de Prud’hommes de rĂ©flĂ©chir et de se rĂ©unir, la dĂ©cision est rendue un Ă  3 mois aprĂšs l’audience. La durĂ©e d’une procĂ©dure prud’homale Ă  Bordeaux sans dĂ©partage est de 12 Ă  18 mois. Vous pouvez lire -la nouvelle procĂ©dure devant le Conseil de Prud’hommes J’ai entendu parlĂ© de dĂ©partage, qu’est ce que cela signifie ? Lorsque les conseillers prud’homaux lors de l’audience de jugement ne peuvent pas se mettre d’accord, un juge du Tribunal judiciaire est saisi, le juge dĂ©partiteur afin de les dĂ©partager. En effet, lors de l’audience de jugement, les conseillers sont 4 deux reprĂ©sentants des employeurs et deux reprĂ©sentants des salariĂ©s. Lorsque les deux reprĂ©sentants employeurs sont favorables Ă  l’employeur et les deux reprĂ©sentants salariĂ©s sont favorables au salariĂ©, le Conseil de Prud’hommes n’a pas pu se dĂ©partager et dresse un PV de dĂ©partage. L’affaire doit ĂȘtre examinĂ©e dans le mois qui suit le PV de dĂ©partage. En pratique, Ă  Bordeaux, par exemple, les dĂ©lais sont trĂšs longs, de deux Ă  3 ans aprĂšs le PV de dĂ©partage. C’est pourquoi, Ă  Bordeaux, des actions ont Ă©tĂ© diligentĂ©es par de nombreux avocats pour engager la responsabilitĂ© de l’Etat pour lenteur de la justice. Lire aussi –Conseil de Prud’hommes, le dĂ©partage, qu’est-ce que c’est ? -Mettre en oeuvre la responsabilitĂ© de l’Etat pour lenteur de la justice Mode d’emploi. J’ai perdu devant le Conseil de Prud’hommes, que faire ? Si vous avez perdu » votre affaire devant le Conseil de Prud’hommes, vous avez la possibilitĂ© d’interjeter appel si votre litige n’est pas infĂ©rieur Ă  4000 euros. Devant la Cour d’appel, l’avocat est obligatoire, les rĂšgles de procĂ©dure sont plus strictes car la procĂ©dure est Ă©crite. Vous pouvez lire -Faire appel ou pas d’un jugement du Conseil de Prud’hommes ? Et les honoraires d’avocat, combien me coĂ»tera une procĂ©dure devant le Conseil de Prud’hommes si je confie mon dossier Ă  votre cabinet ? Les honoraires de l’avocat sont fixĂ©s selon la complexitĂ© de l’affaire, la richesse du client et la notoriĂ©tĂ© de l’avocat. Aussi, il est compliquĂ© de donner le montant des honoraires sur un dossier sans en connaĂźtre la teneur. Si c’est un dossier sans problĂšme juridique particulier, une simple demande de salaire devant le Conseil de Prud’hommes statuant en rĂ©fĂ©rĂ©s, les honoraires seront mesurĂ©s et adaptĂ©s Ă  l’enjeu du litige. Si en revanche, le litige est complexe calcul d’heures supplĂ©mentaires, harcĂšlement moral, obligation de prĂ©server la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du salariĂ©, convention de forfait, licenciement pour inaptitude, exĂ©cution dĂ©loyale du contrat de travail, contestation d’avertissements antĂ©rieurs, l’affaire demandera plus de temps de travail et les honoraires seront inĂ©vitablement plus Ă©levĂ©s. Sachez que je travaille au forfait, j’estime au dĂ©but de la procĂ©dure un forfait adaptĂ© Ă  votre litige et Ă  sa complexitĂ© auquel s’ajoutera si vous ĂȘtes salariĂ© un prĂ©lĂšvement sous forme de pourcentage sur le rĂ©sultat obtenu. Je suis spĂ©cialisĂ©e en droit du travail, aussi ce critĂšre est pris en compte dans la fixation de mes honoraires, il s’agit du critĂšre de la notoriĂ©tĂ©. N’hĂ©sitez pas Ă  demander un devis Ă  mon cabinet et/ou une premiĂšre consultation de 20 minutes Ă  40 euros qui vous permettra d’ĂȘtre conseillĂ© sur l’opportunitĂ© d’une saisine du Conseil de Prud’hommes. Lire aussi -Licenciements abusifs est-ce que cela vaut encore la peine de les contester ? ATTENTION aux dĂ©lais de prescription pour agir, aprĂšs votre licenciement vous avez un an pour agir, le confinement a suspendu les dĂ©lais si votre dĂ©lai de prescription expirait durant une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e, il est utile de venir consulter un avocat pour savoir si votre action est encore recevable. Toutce que nous savons des apparitions et du Message de Lourdes nous vient de Bernadette. Elle seule a vu. Qui est-elle donc ? On peut distinguer trois pĂ©riodes dans sa vie : les annĂ©es de son enfance au sein d’une famille pauvre ; une vie « publique » au temps des apparitions et du tĂ©moignage ; enfin, une vie « cachĂ©e » comme religieuse, Ă  Nevers. Téléfilm Drame, France, 2022, 1h00VFHDCéline et Mathieu préparent la venue de madame Rouart, une assistante sociale qui suit leur demande d'adoption. Mais madame Rouart et sa stagiaire n'ont qu'une option à leur soumettre un enfant lourdement handicapé. Ne se sentant pas à la hauteur de l'enjeu, Céline refuse. Avant de partir, la stagiaire leur parle d'une autre possibilité la GPA...Avec Sofia Essaidi, Malik Zidi, Benjamin Siksou, Roby Schinasi, Patrick d'Assumçao, Bruno Sanchez, Guilaine Londez, Christiane Millet, Michel Benizri, Jennie Anne Walker, Florian Hutter, Eléonore LamotheCritiques presseContinuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorieContinuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorie
Quest-ce qu'elle a ma famille ? Céline et Mathieu, un couple de trentenaires, préparent la venue dans leur ferme de madame Rouart, une assistante sociale. Cela fait maintenant cinq ans que
Les Ă©missions de radio Franceinfo sont disponibles en replay et en podcast RSS / iTunes. Restez informĂ© de l'actualitĂ© avec les chroniques et les reportages de nos journalistes, réécoutez le dernier journal avec l'info du jour en France et dans le monde. L'Ă©coute en ligne de la radio, c'est aussi les interviews, les dĂ©bats de sociĂ©tĂ©, les enquĂȘtes sur de nombreux sujets Ă©conomie, politique, emploi, sport, santĂ©, environnement, culture.... Retrouvez Ă©galement tous les dĂ©tails de nos programmes et les rĂ©fĂ©rences citĂ©es Ă  l’ radio Les enfants face au procĂšs de Nordahl Lelandais PrĂ©sentĂ© par Claude Halmos Georges Pompidou, un drĂŽle de nom et un deuil PrĂ©sentĂ© par Bertrand Dicale Endettement de la France avertissement de la Cour des comptes PrĂ©sentĂ© par Le service Ă©co de franceinfo RĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© pour Nordahl Lelandais, l’est de l’Ukraine bombardĂ©... Les informĂ©s du 18 fĂ©vrier PrĂ©sentĂ© par Jean-François Achilli "L'entĂȘtement dans le nuclĂ©aire a tuĂ© Areva et est en train de fragiliser EDF", affirme Julien Bayou, secrĂ©taire national EELV PrĂ©sentĂ© par Jean-François Achilli Yannick Jadot - Jordan Bardella les questions comme arme du dĂ©bat PrĂ©sentĂ© par ClĂ©ment Viktorovitch Avec Matthieu Aron, une enquĂȘte sur ces cabinets de conseil "infiltrĂ©s" au cƓur de l’Etat PrĂ©sentĂ© par Jean Leymarie Des mocktails au gin non alcoolisĂ©, l'apĂ©ro "zĂ©ro alcool" devient tendance PrĂ©sentĂ© par CĂ©line Asselot La ThaĂŻlande remplace le nom de Bangkok, sa capitale, par le patronyme le plus long au monde PrĂ©sentĂ© par Jean-Marc Four Retrait des troupes françaises du Mali entre satisfaction et rĂ©organisation, au Burkina Faso et en CĂŽte-d'Ivoire PrĂ©sentĂ© par rĂ©daction internationale Port du voile, signes religieux et compĂ©titions sportives Le Vrai du Faux Junior sur la laĂŻcitĂ© PrĂ©sentĂ© par - Jean-Charles, 24 ans, et Tommy, 23 ans "On doit voter pour les bonnes raisons et pas pour quelqu'un de divertissant sur TikTok" PrĂ©sentĂ© par - "Le dunk m'a sauvĂ© la vie" Kadour Ziani remonte le temps dans un documentaire qui lui est consacrĂ© PrĂ©sentĂ© par Elodie Suigo Hugo Travers reçoit les candidats Ă  la prĂ©sidentielle sur sa chaĂźne HugoDĂ©crypte "On est conscients d’avoir une responsabilitĂ©" PrĂ©sentĂ© par CĂ©lyne BaĂżt-Darcourt Le retrait de l'armĂ©e française au Mali et Marine Le Pen sur les retraites... Les informĂ©s du matin du vendredi 18 fĂ©vrier 2022 PrĂ©sentĂ© par Renaud DĂ©ly et Marc Fauvelle Le retrait de l'armĂ©e française du Mali et la crise en Ukraine... Le 8h30 franceinfo de Florence Parly PrĂ©sentĂ© par Marc Fauvelle, Salhia Brakhlia, Ersin Leibowitch, Myriam Encaoua et Jean-JĂ©rĂŽme Bertolus On ne pouvait pas le rater. OĂč sont les animaux dans la prĂ©sidentielle ? PrĂ©sentĂ© par Olivia Leray>
Cemercredi 9 fĂ©vrier, France 2 propose le tĂ©lĂ©film Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? avec Sofia EssaĂŻdi et Benjamin Siksou, inspirĂ©e du livre-enquĂȘte de Marc-Olivier Fogiel sur la
ΠΔρÎčÎłÏÎ±Ï†Îź ΔÎșΎη Ce livre est le premier rĂ©cit intime de Marc-Olivier Fogiel sur un sujet qui lui tient Ă  cƓur et tient toute la sociĂ©tĂ© française en haleine, la gestation pour autrui. Avec son mari François, il est devenu pĂšre de deux petites filles nĂ©es d’une GPA Ă©thique aux États-Unis. Il nous raconte les origines de cette dĂ©cision, comment il a dĂ©passĂ© ses propres a priori et pris le parti de la famille. Les obstacles. Les inquiĂ©tudes. Les joies. Si le pĂšre de famille est un aventurier du monde moderne, comme l’a dit un penseur, ĂȘtre pĂšre par GPA est une aventure avec plus d’obstacles qu’aucune autre, et d’autant plus de et mĂšre. HĂ©tĂ©rosexuel, gay, ou lesbienne. Il n’existe pas de modĂšle, qui ferait de la GPA un mode de procrĂ©ation pour bobos », comme disent ceux qui mĂ©prisent. Et voilĂ  pourquoi ce livre est bien plus qu’un rĂ©cit intime. Marc-Olivier Fogiel est allĂ© Ă  la rencontre de dizaines de Français, hommes et femmes de toute condition, Ă  Paris et en province, pour raconter d’autres GPA que la mienne », comme il dit. Loin des fantasmes, voici des faits. Un livre qui permet de se faire une opinion en connaissance de cause. Ecoutez les histoires de Jules et d’Alexandra, enseignants, de Mathieu, cĂ©libataire, et de Thierry et Pascal, qui vivent ensemble, de tant d’autres
Personnel et pĂ©dagogique, compatissant et combatif, dĂ©passionnĂ© et passionnant, voici un livre majeur pour une sociĂ©tĂ© dĂ©tendue – et qui l’est dĂ©jĂ  plus qu’on ne veut bien le croire. ΕΙΔΟ ΜυΞÎčÎżÏÎźÎŒÎ±Î± ÎșαÎč Î»ÎżÎłÎżÎ”Ï‡ÎœÎŻÎ± ÎšÎ„ÎšÎ›ÎŸÎŠÎŸÎĄÎ—Î• 2018 3 ΟÎșÎČÏÎŻÎżÏ… ΓΛΑ FR ΓαλλÎčÎșÎŹ ΑΡ. ΕΛΙΔΝ 256 ΔλίΎΔ ΕΚΔΟΗ Grasset ΜΕΓΕΘΟ 1,2 MB
Ondit "j'Ă©tais battu / violĂ© dans ma famille" on pense tout de suite au pĂšre. Mais pas Ă  la mĂšre, justement parce qu'elle est sensĂ©e ĂȘtre pure et aimer ses enfants, les mĂšres ne violent pas leurs enfants voyons, les mĂšres ne frappent pas leurs enfants voyons, ce sont les pĂšres. C'est ça je pense que le documentaire veut dĂ©noncer, dĂ©monter ce mythe sexiste du pĂšre
Famille Orange - LES DUCAT Laurence et Cyrille se sont rencontrĂ©s sur un site de rencontres il y a 12 ans et ont trois enfants ! Cyrille le papa travaille beaucoup puisqu’il a sa ferme de vaches laitiĂšres et a peu de temps pour lui, il vient Ă  Tahiti Quest pour passer plus de temps en a un vrai objectif, elle qui Ă©tait infirmiĂšre dans l’armĂ©e au Burkina, elle a une vie beaucoup plus casaniĂšre aujourd’hui. Elle veut montrer Ă  sa famille qu’elle est toujours une battante et que c’est une vraie aventuriĂšre. RĂ©mi est un garçon plutĂŽt rĂ©servĂ©. Tahiti Quest est un bon moyen pour lui d’avoir confiance en lui et de prendre son rĂŽle de grand frĂšre Ă  coeur. C’est un garçon qui construit des robots, il adore ça ! Bastian est un garçon trĂšs extraverti qui ne s’arrĂȘte jamais de parler !Il peut ĂȘtre trĂšs susceptible. Tahiti Quest va lui apprendre Ă  se canaliser et bien gĂ©rer ses Ă©motions. Il adore la objectif dans la compĂ©tition, ĂȘtre au moins sur le podium ! Terence BK Famille Rose - LES DORVAL Une chose est sĂ»re, les Dorval sont parĂ©s pour la compĂ©tition ! Ils font rĂ©guliĂšrement du sport en famille et adorent se mesurer les uns aux autres ! Pour eux, tout est prĂ©texte Ă  se dĂ©fier. Ils n’envisagent pas la dĂ©faite
 et risquent de mal le vivre s’ils n’emportent pas le trophĂ©e ! John est trĂšs sportif, il pratique le crossfit et est ceinture violette de jujitsu brĂ©silien ! Il prĂŽne les valeurs du sport, le dĂ©passement de soi
 C’est un papa trĂšs exigeant. Il se met beaucoup de pression pour entraĂźner toute la famille et gagner Tahiti Quest, mais il espĂšre justement que cette pression ne va pas lui faire perdre ses va ĂȘtre moteur dans le jeu et personne de sa famille ne doit lĂącher ou abandonner ! Louisane, c’est le leader de la famille ! C’est une maman assez stricte qui aime faire l’animation. Un peu tĂȘte en l’air, elle a du mal Ă  rester concentrĂ©e. Erynn est aussi trĂšs sportive ! Elle pratique la gym et adore chanter. Elle a aussi trĂšs envie de gagner, mais attention Ă  son cĂŽtĂ© tĂȘte en l’air ! Pour elle, son dĂ©fi sera de bien rester concentrĂ©e sur les Ă©preuves. Joanne, la cadette, est la rĂȘveuse de la famille. C’est d’ailleurs la seule du clan Ă  ne pas ĂȘtre trĂšs sportive ! Elle, prĂ©fĂšre rĂȘver et dessiner. Elle est trĂšs coquette, un peu timide et sensible. Ses parents savent que le jeu lui permettra de sortir de sa zone de confort et se dĂ©passer. Ils sont trĂšs impatients de voir ce qu’elle va donner !Pour cette famille de super compĂ©titeurs, un seul objectif gagner Tahiti Quest ! Terence BK Famille Bleue - LES NAPHAIVONG Jennifer et Vira se sont rencontrĂ©s quand ils avaient 18 ans, c’est un amour de jeunesse !Ils ont trois enfants au total. Virakonne est champion de break dance champion de France 2006 et Ă  l’habitude des compĂ©titions ! Jennifer, en plus de son travail, a une entreprise de crĂ©ation de fleurs en papier crĂ©pon. Virakonne est un papa compĂ©titeur dans l’ñme qui veut gagner Tahiti Quest ! Jennifer a une Ă©nergie dĂ©bordante et communicative. Avec elle, la famille est sĂ»re de ne jamais s’ennuyer. RomĂ©o est un garçon trĂšs serviable. Il est toujours prĂȘt Ă  aider les autres et soutenir sa soeur. Poesy est dyslexique, c’est pour cette raison qu’elle fait l’école Ă  la maison avec sa mĂšre ou sagrand-mĂšre. Tahiti Quest est un moyen de lui donner confiance en elle, et de montrer qu’elle peut rĂ©ussir tout aussi bien que les autres. RomĂ©o fait du foot et Poesy fait du pĂŽle dance ainsi que du tissu aĂ©rien !Le sport est trĂšs important pour cette famille, c’est un bon moyen pour exprimer ses Ă©motions et apprendre Ă  se objectif dans la compĂ©tition, la premiĂšre place ! Terence BK Famille Violette - LES DUPONT Les Dupont sont une famille de bons vivants dotĂ©s de beaucoup d’humour !MĂȘme s’ils avouent ne pas ĂȘtre de grands sportifs, ils ont trĂšs envie de gagner. Famille nombreuse et recomposĂ©e de 5 enfants, Tahiti Quest est l’occasion pour eux de passer plus de temps avec leurs jumeaux ! MĂ©lanie est une maman trĂšs gentille et extravertie. Pour elle, son principal dĂ©fi sera de ne pas s’emporter lors des Ă©preuves ! Jade, jeune fille sensible et proche de son frĂšre, veut faire Tahiti Quest pour se faire des amis et n’hĂ©sitera pas Ă  aider ses adversaires s’ils sont en difficultĂ© !Tom est un jeune garçon compĂ©titeur mais trĂšs bon joueur ! Tom et Jade sont des jumeaux trĂšs fusionnels. Ils font de la danse ensemble et passent leur temps tous les deux. Stephan, le papa, dĂ©borde d’imagination pour faire rire sa petite famille. MĂȘme s’il se dit un peu moins sportif, avec la compĂ©tition, il a envie d’apprendre Ă  ses enfants Ă  ne jamais baisser les bras. Cette famille pleine d’humour et d’énergie vit au jour le jour et profite Ă  fond de la vie !Pour eux, un seul objectif vivre un moment unique en famille qu’ils n’oublieront jamais. Terence BK Famille Jaune LES VARVATS Aurore est une maman hyperactive et assez Ă©motive. Qu’ils remportent une Ă©preuve ou Ă©chouent, Aurore sait que Tahiti Quest sera source de beaucoup d’émotions pour elle ! Vincent le papa est le plus calme, qui saura apaiser sa petite famille ! Manoa, le cadet, est un petit garçon qui n’a qu’un objectif gagner ! Tahiti Quest sera un bon moyen de lui apprendre que l’essentiel, c’est de participer. Katell, l’aĂźnĂ©e, est une petite fille pleine d’énergie. Elle est la plus petite de son collĂšge 1m27, ce qui lui a forgĂ© un vrai caractĂšre ! Ce sont deux frĂšre et soeur trĂšs complices qui jouent beaucoup ensemble. MĂȘme s’ils se chamaillent un peu, pour Katell, Manoa est le meilleur frĂšre du monde » !Pour les Varvats, Tahiti Quest est l’occasion de s’amuser et vivre un moment inoubliable en famille ! Terence BK Les Familles de Tahiti Quest saison 3 commentaires

AprĂšstrois suspensions de sĂ©ances et plus d'une heure d'attente, le dĂ©putĂ© insoumis Eric Coquerel a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  la tĂȘte de la trĂšs stratĂ©gique commission des Finances. L'Ă©lu de Seine-Saint-Denis l'a emportĂ© au troisiĂšme tour avec 21 voix, face Ă  son concurrent du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy.

Émissions Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? FRANCE 2 - 09 fevrier 2022 TĂ©lĂ©film 1 h 39 min CĂ©line et Mathieu, couple d'agriculteurs, prĂ©parent activement la venue de Mme Rouart, l'assistante sociale, dans leur ferme. Cela fait maintenant cinq ans que leur premiĂšre demande d'adoption a Ă©tĂ© faite Prochaines diffusions - Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? Mercredi 09 FĂ©vrier - 21h11 Casting - Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? Offre Canal+ Le Parisien VOD
céline(sofia essaïdi) et mathieu (malik zidi), deux agriculteurs de la région bordelaise, piétinent dans leur procédure d'adoption depuis cinq ans. épuisés, ils finissent par
Description Qu'est-ce qu'elle a ma famille ??" J'ai longtemps hĂ©sitĂ© Ă  me livrer ainsi, mais la paternitĂ©, devenue le centre de mon existence, est un tel bouleversement que je suis prĂȘt Ă  prendre le risque de me lancer dans la bataille du dĂ©bat sur la gestation pour autrui, la fameuse GPA. En racontant ce moment charniĂšre de ma vie, en allant Ă  la rencontre de nombreuses autres personnes ayant eu recours Ă  des mĂšres porteuses, en Ă©coutant leurs rĂ©cits, j'ai souhaitĂ© composer un tableau, le plus rĂ©aliste possible, de ces nouvelles familles qui font couler tant d'encre alors qu'elles ne demandent qu'Ă  vivre heureuses. J'ai voulu retracer ces histoires pour que certains prĂ©jugĂ©s et tous les grands concepts invoquĂ©s sans fin, marchandisation, filiation, fraude, s'incarnent dans des prĂ©noms, des parcours de vie, des Ă©motions rĂ©elles il ne s'agit pas d'enjoliver les situations, mais d'en finir avec les approximations, les amalgames, les fantasmes, parfois le dĂ©chaĂźnement de mauvaise foi, de mensonge et d'agressivitĂ©. On peut s'invectiver Ă  l'infini entre partisans et opposants, mais on ne peut plus faire comme si les enfants nĂ©s de GPA n'existaient pas, surtout quand on prĂ©tend se battre pour eux. Ceci est un livre pour les enfants. Pour les familles. Toutes les familles. " Marc-Olivier Fogiel. En lire plus Auteur Marc-olivier fogiel Editions Grasset & fasquelle AnnĂ©e 2018 Reliure BrochĂ© ISBN 9782246816836 Options de livraison Plusieurs options de livraison vous seront proposĂ©es lors de la finalisation de votre achat selon le vendeur que vous aurez sĂ©lectionnĂ©. La plus grande librairie solidaire en ligne Dans la librairie de Label EmmaĂŒs, vous avez Ă  disposition plus d'un million d'ouvrages, sĂ©lectionnĂ©s et triĂ©s avec soin par des salariĂ©s en parcours d'insertion professionnelle. 100% des livres sont d'occasion ! À chaque livre que vous achetez, vous contribuez au rĂ©emploi et Ă  l'insertion professionnelle. Vous favorisez aussi l'accĂšs Ă  la culture pour toutes et tous. Les Garanties Label EmmaĂŒs Paiement sĂ©curisĂ© Label EmmaĂŒs vous procure une expĂ©rience d’achat en ligne sĂ©curisĂ©e grĂące Ă  la technologie Hipay et aux protocoles 3D Secure et SSL. Satisfait ou remboursĂ© Nous nous engageons Ă  vous rembourser tout objet qui ne vous satisferait pas dans un dĂ©lai de 14 jours Ă  compter de la rĂ©ception de votre commande. 9 autres livres Ă  partir de 3,00€ VOIR Ça va vous plaire Voici une sĂ©lection de produits similaires Quest-ce que le meldonium ? La substance dĂ©tectĂ©e chez Maria Sharapova est du meldonium – connu dans les pharmacies d’Europe de l’Est sous le nom de Mildronate. DestinĂ© Ă  soigner les

ï»żajouter aux favorisretirer des favoris/ Mercredi 9 fĂ©vrier Ă  partir de 21h10 CĂ©line et Mathieu, couple de trentenaires agriculteurs, dont les demandes d'adoption d'enfant se heurtent Ă  un mur de la part d'une assistante sociale qui leur propose l'adoption d'un enfant polyhandicapĂ©, vont envisager une autre solution la GPA. Avec Sofia EssaĂŻdi CĂ©line, Malik Zidi Mathieu, Benjamin Siksou Julien, Roby Schinasi Darius, Patrick D'assumçao Éric, Guilaine Londez AgnĂšs, Christiane Millet Aline, Jennie-Anne Walker Kelly, Bruno Sanches Benjamin... CĂ©line et Mathieu, couple de trentenaires agriculteurs, prĂ©parent activement la venue de Mme Rouart, l’assistante sociale, dans leur ferme. Cela fait maintenant cinq ans que leur premiĂšre demande d'adoption a Ă©tĂ© faite et qu’ils se battent sans relĂąche pour accueillir un enfant. CĂ©line, la quarantaine approchant, se rend bien compte que le compte Ă  rebours s’accĂ©lĂšre
 Mais Mme Rouart n’a qu’une option Ă  leur soumettre l’adoption d’un enfant polyhandicapĂ© ». Emplie de dĂ©sespoir, CĂ©line s’en prend violemment Ă  l’assistante sociale, qui reste de glace. Avant de partir, la stagiaire de Mme Rouart leur glisse rapidement les coordonnĂ©es de l'un de ses amis, Darius. Celui-ci a eu recours Ă  une autre solution avec son conjoint Julien la GPA. CĂ©line est clairement rĂ©ticente Ă  cette idĂ©e, mais Mathieu va la convaincre d’aller au moins le rencontrer pour Ă©changer Ă  ce sujet


.
  • r2kxr1031s.pages.dev/326
  • r2kxr1031s.pages.dev/368
  • r2kxr1031s.pages.dev/364
  • r2kxr1031s.pages.dev/6
  • r2kxr1031s.pages.dev/6
  • r2kxr1031s.pages.dev/376
  • r2kxr1031s.pages.dev/6
  • r2kxr1031s.pages.dev/109
  • qu est ce qu elle a ma famille replay