ThĂšme2-chapitre 3- La France une nouvelle place dans le monde- M. Tribu Espace formateurs HG nouveaux programmes terminales Recherche Connexion Barre des tĂąches Documents GEOGRAPHIE Histoire ORAL ET PPO 06 JUIN 1944 Mme MERLAUD TH2- chapitres 1 et 2 - M RENOULEAUD Agenda Tribu Espace formateurs HG nouveaux programmes
DĂ©tails Écrit par Eric Michelangeli Sommaire I. LA IVe RÉPUBLIQUE ENTRE DÉCOLONISATION, GUERRE FROIDE ET CONSTRUCTION EUROPÉENNEA. LES CONSÉQUENCES DE LA DÉCOLONISATION1. Des mĂ©moires multiples et conflictuelles le cas de l’AlgĂ©rie2. De la IVe Ă  la Ve RĂ©publiqueB. GUERRE FROIDE ET CONSTRUCTION EUROPÉENNE1. Un projet atlantiste2. Un projet de restauration de la puissanceII. LES DÉBUTS DE LA Ve RÉPUBLIQUE UN PROJET LIANT VOLONTÉ D’INDÉPENDANCE NATIONALE ET MODERNISATION DU PAYSA. LA POLITIQUE DE GRANDEUR »B. LA POURSUITE DE LA MODERNISATION Manuel Introduction ProblĂ©matique chronologie + Carte repĂšre De 1945 au dĂ©but des annĂ©es 1970, la France retrouve un rĂŽle international en s'adaptant aux bouleversements du monde. Ce chapitre vise Ă  montrer comment elle s’engage dans la construction europĂ©enne, comment elle cesse d’ĂȘtre une puissance coloniale et retrouve un rĂŽle international, comment elle rĂ©forme ses institutions. Avant d'accepter la dĂ©colonisation, la France mĂšne deux guerres, en Indochine et en AlgĂ©rie. La guerre d'AlgĂ©rie entraĂźne la chute de la IVe RĂ©publique et le retour au pouvoir du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, qui instaure la Ve RĂ©publique en 1958. La France joue un rĂŽle important dans les dĂ©buts de la construction europĂ©enne, dans le contexte de la guerre froide oĂč les Etats-Unis souhaitent renforcer faire d’une Europe occidentale renforcĂ©e une piĂšce maĂźtresse du containment. Sans renier l'Alliance atlantique, de Gaulle veut cependant affirmer l'indĂ©pendance de la France. Il utilise les atouts lĂ©guĂ©s par la IVe RĂ©publique la modernisation de l'Ă©conomie et l'arme nuclĂ©aire. Comment la France redĂ©finit-elle son rĂŽle mondial de 1945 au dĂ©but des annĂ©es 1970 ? I. La IVe RĂ©publique entre dĂ©colonisation, guerre froide et construction europĂ©enne Cours La IVe RĂ©publique face Ă  de nouveaux dĂ©fis 1946-1958 A. Les consĂ©quences de la dĂ©colonisation Nous l’avons vu[1], la France s’efforce, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de conserver son Empire, qu’elle considĂšre comme une condition de la restauration de sa puissance. Ainsi, si la majoritĂ© des possessions coloniales françaises accĂšde Ă  l’indĂ©pendance par des voies nĂ©gociĂ©es -RepĂšre deux guerres de dĂ©colonisation, en Indochine 1946-1954 et en AlgĂ©rie 1954-1962 -Cours PDP Comment comprendre la guerre d’AlgĂ©rie, marquent la IVĂšme RĂ©publique 1946-1958, et finissent par en venir Ă  bout. 1. Des mĂ©moires multiples et conflictuelles le cas de l’AlgĂ©rie PDP18 La guerre d’AlgĂ©rie et ses mĂ©moires Groupe mĂ©moriel Revendication Rapport du pouvoir en place Ă  la mĂ©moire RapatriĂ©s d’AlgĂ©rie anciens pieds-noirs -Vocabulaire mais aussi appelĂ©s. OpposĂ© Ă  la commĂ©moration du 19 mars 1962 La ville de Valence inaugure un square du 19 mars 1962 pour rappeler le cessez-le-feu en AlgĂ©rie. La veuve de Maurice Audin, un opposant communiste Français Ă  l’AlgĂ©rie française. Reconnaissance du rĂŽle de l’armĂ©e française dans la torture et la mort de son mari. Reconnaissance officielle par le prĂ©sident de la RĂ©publique du rĂŽle de l’armĂ©e dans la torture de son mari. L’État algĂ©rien Faire du 5 juillet 1962 le jour de l’indĂ©pendance. Souder la population algĂ©rienne autour de la mĂ©moire du 5 juillet et taire les divisions. Les immigrĂ©s algĂ©riens en France et leurs descendants Faire du 17 octobre 1961 un jour de cĂ©lĂ©bration de l’action de la police française contre les AlgĂ©riens en France Pas de cĂ©lĂ©bration officielle de l’État mais des initiatives Ă  Paris pose d’une stĂšle L’État algĂ©rien DĂ©noncer le 8 mai 1945 comme un crime d’État colonial de la France Souder le peuple algĂ©rien autour de cette date du 8 mai Aujourd’hui encore, les mĂ©moires de la guerre d’AlgĂ©rie restent vives, cĂŽtĂ© algĂ©rien comme cĂŽtĂ© français[2]. 2. De la IVe Ă  la Ve RĂ©publique a. La IVe RĂ©publique, un rĂ©gime parlementaire En octobre 1945, les Français Ă©cartent par rĂ©fĂ©rendum l’hypothĂšse d’un retour Ă  la IIIĂšme RĂ©publique et Ă©lisent lors du mĂȘme scrutin une AssemblĂ©e chargĂ©e de prĂ©parer une nouvelle Constitution. Les dĂ©bats constitutionnels opposent les partisans d'un pouvoir lĂ©gislatif fort au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, favorable Ă  un exĂ©cutif fort, Ă  la tĂȘte duquel le prĂ©sident de la RĂ©publique jouerait un rĂŽle prééminent. Ne parvenant pas Ă  imposer ses vues, il quitte le gouvernement provisoire en janvier 1946. Les nouvelles institutions, approuvĂ©es par rĂ©fĂ©rendum en octobre 1946 par 53% des votants, instaurent un rĂ©gime parlementaire. Le caractĂšre parlementaire du rĂ©gime et le mode de scrutin proportionnel -Vocabulaire conduisent les principaux partis politiques SFIO, MRP, radicaux Ă  former des coalitions de gouvernement. Mais en temps de crise, ces coalitions sont Ă©phĂ©mĂšres, d’oĂč une instabilitĂ© ministĂ©rielle chronique[3], alors mĂȘme qu’il faut faire face Ă  la guerre d’Indochine 1946-1954, puis Ă  la guerre d’AlgĂ©rie 1954-1962. C’est une IVĂšme RĂ©publique fragilisĂ©e[4] qui doit affronter la crise de mai 1958. b. Le 13 mai 1958 et le retour du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Au fur et Ă  mesure de l’enlisement dans le conflit algĂ©rien, la dĂ©termination Ă  conserver l’AlgĂ©rie française s’amenuise et la question de l’ouverture de nĂ©gociations avec le FLN divise les partis de gouvernement. En AlgĂ©rie, les EuropĂ©ens craignent une Ă©volution vers l'indĂ©pendance, et quand le 13 mai 1958 Pierre Pfimlin, favorable Ă  une solution nĂ©gociĂ©e avec le FLN, devient prĂ©sident du Conseil, les partisans de l'AlgĂ©rie française provoquent des Ă©meutes Ă  Alger des bĂątiments officiels sont saccagĂ©s, et les meneurs constituent un ComitĂ© de salut public, formĂ© de civils et de militaires dĂ©cidĂ©s Ă  imposer leurs choix Ă  Paris. Le risque d'un coup de force militaire et d'une guerre civile est concret et la IVĂšme RĂ©publique est Ă  l’agonie. Dans ce contexte houleux, de Gaulle, retirĂ© de la vie politique depuis 1946, annonce le 15 mai qu'il est prĂȘt Ă  assumer les pouvoirs de la RĂ©publique ». S’il apparaĂźt alors, pour une partie de l’opinion, comme le complice des insurgĂ©s et comme une menace pour la dĂ©mocratie La RĂ©publique libĂ©rĂ©e, c’est l'image de l'homme providentiel », seul capable de dĂ©samorcer l'insurrection et d'Ă©viter la guerre civile qui s’impose. Le 29 mai, Ă  la demande de RenĂ© Coty, le dernier prĂ©sident de la IVĂšme RĂ©publique, de Gaulle forme un gouvernement. La Constitution est finalement adoptĂ©e le 28 septembre 1958 par rĂ©fĂ©rendum. c. Les nouveaux Ă©quilibres du pouvoir PDP19 La Constitution de 1958- Le texte de la nouvelle constitution a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le juriste Michel DebrĂ© sur la base des thĂšses dĂ©jĂ  exposĂ©es par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale[5]. NĂ©anmoins, c'est un texte de compromis qui est adoptĂ© par rĂ©fĂ©rendum en septembre 1958. SchĂ©ma 2 Les pouvoirs sont sĂ©parĂ©s le prĂ©sident, chef de l’État, dĂ©tient avec le gouvernement, dirigĂ© par le premier ministre, le pouvoir exĂ©cutif. Le Parlement, constituĂ© de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat[6], dĂ©tient le pouvoir lĂ©gislatif. Un pouvoir exĂ©cutif renforcĂ© Le prĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre- Chef de l’État, garant de l'indĂ©pendance nationale et de l'intĂ©gritĂ© du territoire, le prĂ©sident de la RĂ©publique est aussi chef suprĂȘme des armĂ©es. Ses prĂ©rogatives sont renforcĂ©es si la nomination du Premier ministre et celle des autres membres du gouvernement fait partie des prĂ©rogatives habituelles d'un chef de l'État article 8, de mĂȘme que la prĂ©sidence du Conseil des ministres article 9 et la promulgation des lois article 10, il n'en va pas de mĂȘme de trois dispositions de la nouvelle Constitution 1/ Par l'article 11, il peut soumettre au rĂ©fĂ©rendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, ce qui lui donne la facultĂ© de s'adresser directement au pays. 2/ Surtout, l'article 16 prĂ©voit l'octroi au prĂ©sident de pouvoirs exceptionnels lorsque l'indĂ©pendance de la nation, l'intĂ©gritĂ© de son territoire ou l'exĂ©cution de ses engagements internationaux sont menacĂ©s. 3/ Il n’est plus dĂ©signĂ© par le Parlement comme sous la IVĂšme RĂ©publique[7], mais une rupture supplĂ©mentaire intervient en 1962, quand de Gaulle dĂ©cide que le chef de l’État serait dĂ©sormais Ă©lu au suffrage universel[8]. MalgrĂ© le tollĂ© suscitĂ© par cette initiative dans l’opposition comme dans la majoritĂ© gaulliste[9], la proposition de de Gaulle est approuvĂ©e en octobre 1962 par rĂ©fĂ©rendum 62% de oui »[10]. Un pouvoir lĂ©gislatif affaibli Le gouvernement et le Parlement- CorrĂ©lativement, le Parlement perd de son influence. L'AssemblĂ©e nationale, Ă©lue pour cinq ans au scrutin majoritaire, est confinĂ©e dans son rĂŽle lĂ©gislatif et budgĂ©taire, cependant que ses possibilitĂ©s d'initiative sont limitĂ©es et son contrĂŽle sur le gouvernement sĂ©vĂšrement rĂ©glementĂ©. Le gouvernement ne peut ĂȘtre renversĂ© que par une motion de censure rassemblant la majoritĂ© absolue des dĂ©putĂ©s ou par le rejet par cette mĂȘme majoritĂ© absolue d'une question de confiance ». Enfin, l'AssemblĂ©e nationale n'est maĂźtresse ni de la date de son calendrier article 28 ni de son ordre du jour arrĂȘtĂ©s par le gouvernement. Le SĂ©nat, Ă©lu au suffrage indirect par des collĂšges dĂ©partementaux comprenant les Ă©lus, dĂ©putĂ©s, conseillers gĂ©nĂ©raux, reprĂ©sentants des conseils municipaux, est renouvelĂ© par tiers tous les 3 ans[11]. L'article 45 de la Constitution lui confĂšre un rĂŽle de confirmation des lois. En cas de dĂ©saccord entre lui et l'AssemblĂ©e nationale, les lois font deux navettes » entre les AssemblĂ©es. AprĂšs quoi, si le dĂ©saccord persiste, une Commission mixte paritaire tente de dĂ©gager un texte commun. En cas d'Ă©chec, le dernier mot appartient Ă  l'AssemblĂ©e nationale. En cas de vacance de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, c'est le prĂ©sident du SĂ©nat qui assure l'intĂ©rim. Un rĂ©gime parlementaire ? PrĂ©sidentiel ? Finalement, deux principes contradictoires l’emportent Une stricte sĂ©paration des pouvoirs, qui marque la fin de la subordination du pouvoir exĂ©cutif Ă  l'AssemblĂ©e ; le maintien du rĂ©gime parlementaire, c’est-Ă -dire la responsabilitĂ© du gouvernement devant l'AssemblĂ©e nationale. Certains voient dans la VĂšme RĂ©publique une monarchie prĂ©sidentielle » Une monarchie gaullienne. Mais la rĂ©alitĂ© est plus complexe la logique du nouveau rĂ©gime se situe plutĂŽt dans un entre-deux ambigu[12], dont le fonctionnement laissera perplexes les thĂ©oriciens du rĂ©gime parlementaire. DĂšs 1958, les circonstances et les pratiques politiques du gĂ©nĂ©ral de Gaulle renforcent le pouvoir du chef de l'État prĂ©vu par la Constitution. La gravitĂ© de la situation algĂ©rienne et le contexte international amĂšnent en effet le prĂ©sident Ă  se constituer un domaine rĂ©servĂ© », celui de la diplomatie et de la dĂ©fense. B. Guerre froide et construction europĂ©enne 1. Un projet atlantiste La France fait partie des alliĂ©s des États-Unis qui bĂ©nĂ©ficient Ă  partir de 1947 du plan Marshall -Vocabulaire Elle participe donc Ă  I'OECE -Vocabulaire premiĂšre organisation europĂ©enne de coopĂ©ration Ă©conomique. Le projet europĂ©en, qui accompagne le dĂ©ploiement du plan Marshall, est soutenu par les États-Unis, qui veulent, tout en rĂ©servant des dĂ©bouchĂ©s Ă  leur production agricole et industrielle, renforcer l’Europe occidentale alors que la guerre froide commence la construction europĂ©enne doit ĂȘtre perçue dans ses fondements comme un projet Ă©minemment atlantiste Le parapluie europĂ©en + La pieuvre amĂ©ricaine. 2. Un projet de restauration de la puissance Mais les dirigeants de la IVe RĂ©publique vont plus loin, en comprenant que le rapprochement franco-allemand permet de lancer une rĂ©elle construction europĂ©enne. Pour ces dirigeants, l’Europe apparaĂźt comme un substitut Ă  l’Empire pour restaurer la puissance de la France. a. La CommunautĂ© europĂ©enne du charbon et de l'acier CECA Le projet de CECA -Vocabulaire imaginĂ© par Jean Monnet, commissaire au Plan -Vocabulaire est prĂ©sentĂ© le 9 mai 1950 par Robert Schuman, ministre français des Affaires Ă©trangĂšres La dĂ©claration Schuman[13]. Ce projet prĂ©voit de confier la gestion des secteurs clĂ©s du charbon et de l’acier Ă  une Haute AutoritĂ© dotĂ©e d’un pouvoir supranational la CECA est créée le 18 avril 1951. La France agit certes au nom de la paix et de la rĂ©conciliation franco-allemande, mais aussi avec des arriĂšre-pensĂ©es de puissance la construction d’une Europe unie est un moyen de retrouver un rĂŽle perdu du fait des deux guerres mondiales, et notamment la seconde. Il s’agit pour la France de prendre le leadership d’une Europe capable de peser dans le monde. b. Le rejet de la CommunautĂ© europĂ©enne de dĂ©fense CED Dans le contexte de la guerre froide, la sĂ©curitĂ© de l'Europe est un enjeu central. Dans le cadre de l’OTAN, les États-Unis souhaitent un rĂ©armement de la RFA. D’oĂč le projet de CED, signĂ© entre les Six » le 27 mai 1952[14]. Les pays du Benelux et l'Allemagne le ratifient dĂ©but 1954. L'Italie attend le vote du Parlement français. En France, le dĂ©bat sur la CED est vif. Les anti-cĂ©distes se recrutent essentiellement chez les gaullistes, hostiles Ă  l'abandon de la souverainetĂ© militaire française et chez les communistes, hostiles Ă  l’OTAN. Le 30 aoĂ»t 1954, les dĂ©putĂ©s français rejettent le projet c’est un Ă©chec cinglant pour les partisans de l’Europe[15]. c. La relance de Messine et les traitĂ©s de Rome AprĂšs la dĂ©mission de Jean Monnet de la Haute AutoritĂ© de la CECA, une relance du processus europĂ©en est entreprise Messine, juin 1955[16], et le 25 mars 1957, les deux traitĂ©s de Rome sont signĂ©s par les six États membres de la CECA. Ils instituent un marchĂ© Ă©conomique commun CEE CommunautĂ© Économique EuropĂ©enne et une CommunautĂ© europĂ©enne de l’énergie atomique CEEA ou Euratom. Les traitĂ©s de Rome sont la traduction d'un projet europĂ©en ambitieux un marchĂ© commun fondĂ© sur une union douaniĂšre et un tarif extĂ©rieur commun, l’essor des politiques sectorielles europĂ©ennes et l'Ă©largissement de la construction europĂ©enne vers d'autres États[17]. La logique d'intĂ©gration communautaire connaĂźt son application la plus aboutie avec la PAC[18], l'archĂ©type des politiques sectorielles europĂ©ennes. Une Ăšre nouvelle commence pour la France en abandonnant une partie de sa souverainetĂ© Ă  la CEE, elle entend dĂ©velopper son Ă©conomie et participer Ă  un ensemble politique capable de peser dans le monde, sur lequel elle entend exercer son leadership -mais ses partenaires n’y sont pas forcĂ©ment favorables
 II. Les dĂ©buts de la Ve RĂ©publique un projet liant volontĂ© d’indĂ©pendance nationale et modernisation du pays Cours La Ve RĂ©publique de 1962 Ă  1974 indĂ©pendance nationale et modernisation A. La politique de grandeur » AprĂšs 1962, de Gaulle multiplie les voyages Ă  l’étranger pour porter la voix de la France, qui se retire du commandement intĂ©grĂ© de l’OTAN en 1966 elle reste membre de l’Alliance atlantique, mais n’accepte plus de bases amĂ©ricaines sur son sol. Elle entend assurer seule sa dĂ©fense par la dissuasion nuclĂ©aire, hĂ©ritĂ©e de la IVe RĂ©publique premier essai de la bombe A en 1960, premiers avions bombardiers en 1964. En 1966, Ă  Phnom Penh Cambodge, de Gaulle critique l’intervention amĂ©ricaine au Vietnam. DĂšs son arrivĂ©e au pouvoir, de Gaulle dĂ©fend une Europe des patries », en rupture avec la politique fĂ©dĂ©raliste menĂ©e sous la IVe RĂ©publique par Monnet et Schuman. Durant les annĂ©es 1960, au nom de la souverainetĂ© nationale, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle s'oppose Ă  l'extension du vote Ă  la majoritĂ© dans les institutions europĂ©ennes pour les grandes dĂ©cisions, il obtient la rĂšgle de l'unanimitĂ©, sorte de droit de veto implicite pour chaque État membre. En outre, il s’oppose Ă  l’adhĂ©sion du Royaume-Uni[19], multiplie les conflits sur les droits douaniers communs, rejette toute forme de construction supranationale, etc. ParallĂšlement, il bloque Ă  deux reprises 1963 et 1967 l’entrĂ©e du Royaume-Uni dans la CEE, jugĂ© trop proche des États-Unis. B. La poursuite de la modernisation Mais la CEE est aussi un moyen de moderniser l’économie de la France, en continuitĂ© avec l’Ɠuvre de la IVe RĂ©publique -la modernisation Ă©conomique » Ă©tait dĂ©jĂ  en effet un des maĂźtres mots de l’action de la QuatriĂšme RĂ©publique[20]. Ainsi, aprĂšs 1958, la CinquiĂšme RĂ©publique reprend les grandes thĂ©matiques modernisatrices de la QuatriĂšme RĂ©publique. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle veut moderniser la France, selon une pratique du pouvoir teintĂ©e de dirigisme Ă©conomique. Dans un contexte oĂč la nĂ©cessitĂ© d'organiser une Ă©conomie compĂ©titive[21] prend le relais des impĂ©ratifs de la reconstruction, l’État gaullien est Entrepreneur tout en favorisant la concentration des entreprises, il conduit de grands programmes industriels dans des secteurs stratĂ©giques, afin de produire des effets industriels d'induction et de protĂ©ger l’industrie de la concurrence Ă©trangĂšre programme Caravelle 1958, puis Concorde 1969 et Airbus 1970 –tous deux en partenariats europĂ©ens ; Plan calcul[22] et crĂ©ation de la CIL[23] 1966 ; programme Ă©lectronuclĂ©aire 1974 ; projet sidĂ©rurgique de Fos-sur-Mer 1967 ; amĂ©nagement du quartier de la DĂ©fense 1958 ; Plan machine-outil 1976 ; construction du RER 1977, du TGV 1981, etc. AmĂ©nageur il dĂ©cide des autoroutes, des emplacements des villes nouvelles, des aĂ©roports, valorise les destinations touristiques Plan Racine en 1963[24], Plan neige en 1964 et porte une attention particuliĂšre Ă  l'amĂ©nagement du territoire. La DATAR DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire est créée en 1963 pour rééquilibrer le territoire et aider au dĂ©veloppement Ă©quilibrĂ© des rĂ©gions par des actions dirigistes et des incitations fiscales. Conclusion SynthĂšse Sujets bac [1] Cf. Chapitre 2, [2] Cf. rapport commandĂ© par l’ÉlysĂ©e en juillet 2020 Ă  l’historien Benjamin Stora -rapport remis en janvier 2021. Pour approfondir, la rĂ©flexion sur les mĂ©moires de la guerre d’AlgĂ©rie, consultez un cours d’HGGSP. [3] Cette instabilitĂ©, ces coalitions sont le principal grief des gaullistes contre la IVĂšme RĂ©publique, qu’ils taxent de rĂ©gime des partis ». [4] Cf. le retour de l’antiparlementarisme, avec notamment la menace poujadiste. [5] Cf. le fameux discours prononcĂ© Ă  Bayeux le 16 juin 1946 en faveur d’un exĂ©cutif fort. [6] Principe du bicamĂ©risme ». [7] Pour soustraire le chef de l'État Ă  la pression du Parlement, l’article 6 de la nouvelle stipule l'Ă©lection du prĂ©sident de la RĂ©publique pour 7 ans par un collĂšge Ă©lectoral comprenant 80 000 notables. [8] Cette rĂ©forme, qui renforce la position du chef de l'État par une lĂ©gitimitĂ© issue de la souverainetĂ© populaire, est entreprise par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle au lendemain de la tentative d'attentat de l'OAS contre sa personne Petit-Clamart, 22 aoĂ»t 1962. [9] Le principal grief consiste dans la dĂ©nonciation d’une personnalisation excessive du pouvoir et du risque de dĂ©rive autoritaire. À cette occasion, l’AssemblĂ©e nationale adopte une motion de censure contre le gouvernement, avant d’ĂȘtre dissoute. [10] Cette crise institutionnelle reconfigure le paysage politique. Elle donne aux institutions de la VĂšme RĂ©publique certains traits caractĂ©ristiques qu’elle a conservĂ©s aujourd’hui rĂŽle majeur de l’élection prĂ©sidentielle et prĂ©sidentialisation renforcĂ©s par l’adoption du quinquennat Ă  partir de l’élection prĂ©sidentielle de 2002, personnalisation de la vie politique, accentuĂ©e par ailleurs par l’évolution des mĂ©dias. [11] Le mandat d’un sĂ©nateur dure 9 ans. [12] Pour votre manuel un rĂ©gime semi-prĂ©sidentiel ». [13] C'est pourquoi le 9 mai, date de la dĂ©claration Schuman en 1950, est depuis 1985 la JournĂ©e de l’Europe. [14] Plan Pleven. [15] À ce moment, Jean Monnet dĂ©missionne de la Haute AutoritĂ© de la CECA. [16] La rĂ©solution de Messine votĂ©e le 3 juin 1955 entre les Six le Royaume-Uni ayant une nouvelle fois dĂ©clinĂ© l'invitation stipule Les gouvernements de la RFA, de Belgique, de France, d'Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas croient le moment venu de franchir la nouvelle Ă©tape dans la voie de la construction europĂ©enne. Ils sont d'avis que celle-ci doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e d'abord dans le domaine Ă©conomique. Ils estiment qu'il faut poursuivre l'Ă©tablissement d'une Europe unie par le dĂ©veloppement d'institutions communes, la fusion progressive des Ă©conomies nationales, la crĂ©ation d'un marchĂ© commun et l'harmonisation progressive de leurs politiques sociales ». [17] NB les institutions de la CEE n'ont pas rĂ©ellement de caractĂšre supranational le Conseil des ministres dispose du pouvoir de dĂ©cision ; pour les questions importantes, la rĂšgle de l'unanimitĂ© permet Ă  chaque État de faire valoir ses intĂ©rĂȘts nationaux. La Commission peut proposer et contrĂŽler mais n’a aucun pouvoir dĂ©cisionnel. L'AssemblĂ©e parlementaire n'a qu'un rĂŽle consultatif. [18] DĂ©cidĂ©e en 1957 Ă  Rome, prĂ©cisĂ©e en 1958 ConfĂ©rence de Stresa, elle est financĂ©e Ă  partir de 1962 fondation du FEOGA. D'un point de vue strictement agricole, la politique agricole commune est une rĂ©ussite la CEE atteint Ă  la fin des annĂ©es 1960 l'autosuffisance alimentaire et devient mĂȘme exportatrice. À partir des annĂ©es 1970 toutefois, le marchĂ© europĂ©en ne parvient plus Ă  absorber les excĂ©dents. D’oĂč les nombreuses rĂ©formes notamment sur la rĂ©sorption des surplus quotas laitiers en 1984, le contrĂŽle des dĂ©penses et la rĂ©orientation des aides rĂ©formes de 1992, puis de 2013. [19] Le cheval de Troie des États-Unis » [20] ParallĂšlement au Commissariat gĂ©nĂ©ral au Plan, les pouvoirs publics crĂ©ent un Commissariat gĂ©nĂ©ral Ă  la productivitĂ©, et une loi de 1948 dĂ©finit un programme de missions de productivitĂ© en vue d'inciter les responsables français Ă  s’inspirer des entreprises Ă©trangĂšres les plus performantes. De 1949 Ă  1952, 267 missions sont organisĂ©es dont 211 aux États-Unis, faisant voyager par petits groupes 2 610 patrons accompagnĂ©s de syndicalistes et de fonctionnaires. Pour Pierre Rosanvallon, l'Ă©ducation industrielle » apparaĂźt en 1945 comme l'Ă©quivalent de l'instruction publique dans les annĂ©es 1880 elle est la bĂ©quille du libĂ©ralisme Ă©conomique, comme l'instruction publique Ă©tait la bĂ©quille du libĂ©ralisme politique et du suffrage universel. [21] Cf. signature du traitĂ© de Rome en 1957 et ouverture de l'Ă©conomie française dans les annĂ©es 1960. [22] Selon P. Rosanvallon, le Plan calcul aurait Ă©tĂ© lancĂ© en rĂ©ponse au refus des AmĂ©ricains de livrer un gros ordinateur commandĂ© par le Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique –hypothĂšse contestĂ©e par ailleurs. [23] CIL Compagnie internationale pour l’informatique –qui fusionnera avec Bull en 1975. [24] Cf. le Plan Racine d’amĂ©nagement du littoral du Languedoc, initiĂ© en 1963.
LaFrance : une nouvelle place dans le monde ThĂšme 3 : Les remises en cause Ă©conomiques, politiques et sociales des annĂ©es 1970 et 1980 H7. Les changements Ă©conomiques et leurs consĂ©quences H8. La modification des grands Ă©quilibres politiques H9. Un tournant social et culturel, la France de 1974 Ă  1988 ThĂšme 4 : Le monde, l’Europe et la France depuis les annĂ©es
Assurer l’indĂ©pendance du pays En mentionnant cette certaine idĂ©e de la France » qu’il s’est toujours faite, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle dĂ©finit deux prioritĂ©s d’une part, la France doit ĂȘtre indĂ©pendante d’influences extĂ©rieures, et garder quoiqu’il arrive sa libertĂ© de manƓuvre en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre, d’autre part, la France a vocation Ă  mener une politique Ă©trangĂšre d’envergure mondiale. En se rendant Ă  Moscou dĂšs le mois de dĂ©cembre 1944 pour conclure un traitĂ© d’amitiĂ© franco-russe destinĂ© Ă  garantir le pays d’une Ă©ventuelle revanche allemande, De Gaulle dĂ©montre son refus de voir la France entrer dans l’orbite amĂ©ricaine. Au contraire, dĂšs son dĂ©part du pouvoir, en janvier 1946, le GĂ©nĂ©ral n’aura de cesse de dĂ©noncer l’atlantisme prononce de la politique Ă©trangĂšre de la IVe, tout en combattant Ă©galement l’influence russe s’exprimant Ă  travers la propagande du PCF. Par ailleurs, le GĂ©nĂ©ral reste modĂ©rĂ©ment dĂ©colonisateur avant 1958, dĂ©fendant l’idĂ©e alors trĂšs majoritairement rĂ©pandue que l’Empire est l’un des atouts maitres permettant Ă  la France de se maintenir au rang de grande puissance. Hostile au projet de CED, le GĂ©nĂ©ral lie la puissance militaire de la France Ă  sa capacitĂ© Ă  dĂ©ployer une politique Ă©trangĂšre autonome. Redonner Ă  la France un rĂŽle mondial C’est avec son retour au pouvoir, en 1958, que le GĂ©nĂ©ral va dĂ©ployer sa vision de la place qui doit revenir Ă  la France dans le monde. AprĂšs avoir marquĂ© ses distances avec les USA sortie du commandement intĂ©grĂ© de l’OTAN en 1966 sans pour autant rompre avec le camp atlantique, le GĂ©nĂ©ral dĂ©ploie tout d’abord une politique en direction des pays de l’Est qui place la France en position de charniĂšre ses visites dans le bloc de l’Est URSS en 1966, Pologne en 1967, Roumanie en 1968, sa reconnaissance de la RĂ©publique populaire de Chine en 1964, en font un interlocuteur des Grands de ce monde. Par ailleurs, son rĂŽle dans la dĂ©colonisation autorise De Gaulle Ă  lancer une ambitieuse politique en direction des pays Ă©mergents, qu’il s’agisse de maintenir des relations Ă©troites avec les anciennes colonies d’Afrique subsaharienne on parle alors de Françafrique ou de la politique en direction des pays arabes, dĂ©veloppĂ©e aprĂšs le Guerre des Six-Jours de 1967. Enfin, le GĂ©nĂ©ral considĂšre que ce rĂŽle mondial de la France doit ĂȘtre renforcĂ© par la mise en place d’une Europe des nations, dominĂ©e par le couple franco-allemand c’est dans ce but que le GĂ©nĂ©ral prend l’initiative qui conduit au traitĂ© de l’ElysĂ©e du 22 janvier 1963. On remarquera Ă  ce sujet que bien des initiatives du gĂ©nĂ©ral de Gaulle bousculent les rĂšgles du jeu de la Guerre Froide et sont sources d’inspiration pour d’autres pays. Le premier rĂ©fĂ©rendum sur l’indĂ©pendance du QuĂ©bec intervient en 1980, treize ans aprĂšs le cĂ©lĂšbre discours de MontrĂ©al Vive le QuĂ©bec libre ! », tandis que les visites du GĂ©nĂ©ral dans le bloc de l’Est pavent le chemin de l’Ostpolitik menĂ©e dans les annĂ©es suivantes par le chancelier ouest-allemand Willy Brandt.
LaFrance : une nouvelle place dans le monde. STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. mgcflh. Terms in this set (27) Janvier 1946. DĂ©mission de De Gaulle. Octobre 1946. Nouvelle constitution & IVe RĂ©publique. 8 mai 1945. Émeutes de Setif. 1946 (Syrie) DĂ©part dernier soldat fr. 1946 . Accords Blum-Byrnes. 1947. Fin Tripartisme —> PCF
Tous les signaux Ă©taient au rouge Ă  la fin du printemps dernier, et l’étĂ© s’annonçait des plus pĂ©rilleux pour les urgences en France, y compris dans la rĂ©gion. Quel premier...Tous les signaux Ă©taient au rouge Ă  la fin du printemps dernier, et l’étĂ© s’annonçait des plus pĂ©rilleux pour les urgences en France, y compris dans la rĂ©gion. Quel premier bilan tirez-vous ? Nous n’avons pas encore recueilli toutes les donnĂ©es, l’étĂ© n’est pas terminĂ©. Cet Ă©tat des lieux est donc relatif, mais force est de constater que nous n’avons pas observĂ© de plaintes Ă©manant d’usagers, ni de problĂšmes graves, en dehors de quelques situations indĂ©sirables devenues hĂ©las, chroniques. Le ressenti est plutĂŽt stable, pas de quoi applaudir des deux mains, loin de lĂ , mais du point de vue des professionnels de santĂ©, nous n’avons pas non plus rĂ©ceptionnĂ© de retours de tensions extrĂȘmes. Le systĂšme mis en place au printemps a tenu. Qu’est ce qui a fait tenir » la situation, alors mĂȘme qu’elle semblait dĂ©sespĂ©rĂ©e, Ă  votre avis ? L’engagement du monde de la santĂ©, des soignants, des agents hospitaliers, de la mĂ©decine de ville, infirmiers, mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes. Sans Ă©quivoque, eux ont tenu, ils ont tous jouĂ© le jeu au dĂ©triment parfois de leur propre vie privĂ©e. La crise des urgences au printemps a gĂ©nĂ©rĂ© la mise en Ɠuvre du rapport du ministre François Braun, soit l’ouverture d’une boĂźte Ă  outils dans laquelle les Ă©tablissements ont pu piocher afin d’adapter certains outils Ă  leur situation. Pour autant, la rĂ©alitĂ© reste trĂšs trĂšs tendue, car la crise des urgences n’est que la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg. Aujourd’hui, on peut dire que l’offre de soins a rempli l’objectif, en ne laissant personne sans prise en charge. BenoĂźt Elleboode, directeur de l’ARS Nouvelle-Aquitaine Cet Ă©tĂ© les urgences ont tenu ». Fabien Cottereau/SUD OUEST Aucune mesure n’a rĂ©ussi seule Ă  contenir la situation, c’est l’ensemble des mesures, et avant tout, l’implication des acteurs de terrain Quelles sont les mesures Braun qui ont fonctionnĂ© et permis aux urgences de rĂ©sister ? Les mesures Braun ont permis aux Ă©quipes de trouver des solutions temporaires, sachant qu’elles seront Ă©valuĂ©es au bout de quatre mois. Certaines deviendront pĂ©rennes, disons qu’elles sont actuellement Ă  la fois mises en Ɠuvre et en cours d’évaluation. Les principales concernent la rĂ©gulation des urgences par le centre 15, la double rĂ©munĂ©ration pour les gardes et astreintes hospitaliĂšres, la campagne de communication pour l’utilisation du 15, la mobilisation des infirmiĂšres de ville pour les soins ambulatoires, le prolongement du remboursement Ă  100 % des actes de tĂ©lĂ©consultation
 Certains services d’urgences ont Ă©tĂ© ponctuellement fermĂ©s, avec des patients rĂ©orientĂ©s, d’autres ont connu des suspensions d’activitĂ© avec des rĂ©gulations. Quels ont Ă©tĂ© les points durs ? Sur nos 66 services d’urgences dans la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, hĂŽpitaux publics et Ă©tablissements privĂ©s compris, 19 ont Ă©tĂ© en difficultĂ© et ont dĂ» subir des adaptations, ce qui fait 29 % de points durs. En revanche, aucun service d’urgence d’établissement de support n’a Ă©tĂ© suspendu. Les difficultĂ©s viennent du manque de personnel soignant. Le recrutement et la baisse de l’attractivitĂ© vis-Ă -vis de l’hĂŽpital restent un problĂšme Ă  traiter. Quid de la fermeture des lits ? Cela ne veut pas dire grand-chose. Les lits physiquement existent, mais ils manquent de personnel soignant pour aller avec. Ainsi en Gironde et dans les Landes, nous avons connu des graves incendies et des Ehpad ont dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©s d’un jour Ă  l’autre. Or nous n’avons eu aucun problĂšme pour accueillir jusqu’à 70 et 80 personnes ĂągĂ©es dans les hĂŽpitaux et les Ă©tablissements de santĂ©. La preuve que les lits sont disponibles. Cela a Ă©tĂ© possible, parce que les rĂ©sidents des Ehpad ont Ă©tĂ© relogĂ©s tout en conservant leur personnel soignant. Il faut rĂ©armer » les lits. Vous dites que l’hĂŽpital et les urgences globalement n’auraient pas tenu » sans le soutien de la mĂ©decine de ville. De quelle maniĂšre ? Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et les infirmiers ont assurĂ© la permanence de soins en ambulatoire tout l’étĂ©, plus de 50 % d’entre eux Ă©taient mobilisĂ©s en Nouvelle-Aquitaine, alors que la moyenne nationale a Ă©tĂ© de 38 %. Chapeau. La mĂ©decine de ville est trĂšs impliquĂ©e dans la rĂ©gion, ce dont on se fĂ©licite. Objectivement, les mesures Braun, l’implication de la mĂ©decine de ville, celle des hospitaliers ont permis de retrouver un Ă©quilibre. Cette association pourrait-elle perdurer de cette maniĂšre ? On ne peut pas se satisfaire d’une offre de soins en mode dĂ©gradĂ©e, comme ce fut le cas cet Ă©tĂ©. Nous avons traversĂ© la saison sans gros couac c’est vrai, mais Ă  quel prix. Les soignants ont beaucoup donnĂ©, encore une fois, certains ont pris des gardes une nuit sur deux ! La confĂ©rence des parties prenantes va se tenir en septembre au plan national, puis rĂ©gional, il s’agira de rĂ©flĂ©chir aux mesures Ă  prendre pour sauver le systĂšme de santĂ©.
LaFrance une nvle place dans le monde Tle. TERMINALE : La France une nouvelle place dans le monde. Fiche - PPO crise algĂ©rienne 1/2. De la colonisation Ă  l'indĂ©pendance 18 mars 1962 Les accords d'Evian sont signĂ©s, le 18 mars 1962, entraĂźnant le cessez-le-feu dĂšs le lendemain avant d'ĂȘtre approuvĂ©s massivement par les Français, le 8 avril 1962 (90 % de oui au rĂ©fĂ©rendum)
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LaFrance : une nouvelle place dans le monde Quiz Télécharger en PDF Quelle crise ébranle la IV e République ? La crise algérienne La crise des missiles de Cuba La crise coréenne La crise financiÚre Qui préside le Gouvernement provisoire de la République française ? Charles de Gaulle Philippe Pétain Jean Moulin Pierre Laval
Quidit retour de Tout le monde veut prendre sa place, dit retour des anecdotes croustillantes. Chaque midi sur France 2, Laurence Boccolini a droit Ă  des histoires drĂŽles, Ă©mouvantes et mĂȘme
LaFrance une nvle place dans le monde Tle. TERMINALE : La France une nouvelle place dans le monde. Fiche - PPO crise algĂ©rienne 1/2. De la colonisation Ă  l'indĂ©pendance 18 mars 1962 Les accords d'Evian sont signĂ©s, LaFrance : une nouvelle place dans le monde DĂ©tails Écrit par Eric Michelangeli : Sommaire. I. LA IVe RÉPUBLIQUE ENTRE DÉCOLONISATION, GUERRE FROIDE ET CONSTRUCTION EUROPÉENNE A. LES CONSÉQUENCES DE LA
Chapitre3 - La France : une nouvelle place dans le monde Entre 1947 et 1974, la France connait diffĂ©rentes Ă©volutions. Une rĂ©forme politique avec le passage en 1958 de la IVĂšme et VĂšme RĂ©publique. Un changement de sociĂ©tĂ© profond avec un État providence et de nouvelles consommations. Enfin, la France retrouve sa place de puissance
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